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I'm A Rocket Man
284 abonnés
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1,5
Publiée le 31 décembre 2018
Mais quelle mouche m'a piqué ? Pourquoi me suis-je mis devant ce film ? Valerie Donzelli au casting... c'est assez explicite comme ça ! Et bien ça n'a pas loupé ! C'est mou, c'est agaçant, c'est creux, c'est provocateur, c'est amateur... et voilà comment gâcher 1h30 de son temps ! On ne m'y reprendra plus !
L'histoire est trop cru, le drame n'y est pas assez abouti, on ne cherche pas à savoir le pourquoi de la raison, tout de même les acteurs sont pas mal.
Je suis allé voir "7ans" pour retrouver Cyril Troley, que j'avais découvert et apprécié un mois aupararavant dans "Mon frère se marie". Ce film tourne un peu en rond, on semble s'y ennuyer quelque peu, le tout sur un tempo très lent. Mais le réalisateur parvient à nous détourner d'un chemin qui croyait-on était tout tracé, pour nous attirer vers un ailleurs insoupçonné : la relation mari, emprisonné - femme, en attente - amant, gardien était alors de toute évidence plus ambigüe qu'il n'en paraissait au premier abord.
Régulièrement j'aime aller voir un film sans jamais en avoir entendu parler une seule fois, aucun renseignement sur l'histoire, les acteurs, pas de bande-annonce...Quelques fois c'est la déception mais souvent une bonne surprise, comme ici. Un premier film plutôt réussi donc. Une mise en scène sobre. Le réalisateur film ce ménage à 3 de façon simple et dépouillée. Alors que l'on pense assister à une banale histoire d'adultère, on glisse progressivement vers une manipulation perverse, où chacun manipule chacun sans s'en apercevoir. Finalement personne ne voulant être seul, chacun cède au désir de l'autre dans un chassé-croisé qui leurs laissera des traces. Quelques longueurs, mais les acteurs tous parfaits de naturel et de simplicté nous font tout de même passer un bon moment.
Un "Breaking the waves" français, moins bonne qualité, mais qualité quand même. C'est un film dérangeant dans son thème et dans la froideur de son traitement. Les acteurs sont cuisinés à la bonne température, ni trop dramatique, ni trop distants, juste ce qu'il faut pour ne pas laisser indifférent. Pourtant il reste un vide quelque part, que je ne saurais définir, peut-être serait-ce l'intensité de cette émotion à moitié ressentie. Mais ça reste un 1er film intéressant.
un film ou l'on s'ennuie malgré la qualité des acteurs, certaines scènes sont sans queue ni tête, on a l'impression qu'on a compilé des rushes...c'est vite ennuyeux,on ne sait pas trop quel est le plus important dans le propos : la misère sexuelle en prison, l'attente, la perversion, bref, ce film s'il avait un but l'a manqué avec moi.
J'aurais plutôt mis 3,5 étoiles si cela avait été un "blockbuster"... Film émouvant et juste dans ce qu'il évoque, le jeu des acteurs, sans pathos mais humanité (un ou deux excès de scénario, sur la fin, ne gâche pas la qualité globale d'écriture sur un sujet sensible et jamais vraiment abordé). S'il avait été un téléfilm, les critiques TV auraient été enthousiastes. Ne mégotons pas notre plaisir car c'est du vrai cinéma ! Et de la vraie vie dans une vraie province (Clermont-Ferrand en Auvergne ?)comme la plupart des gens vivent chez nous ...
Dommage. Ce film n'explore pas son sujet jusqu'au bout car la relation entre les 2 hommes qui pourrait être très intéressante, n'est pas développée. (alors que la situation nous laisse penser qu'elle est forcément perverse ou de relation de pouvoir inversé, il n'y a presque rien) Aussi la rencontre entre le gardien et la femme est impropable tellement elle est rapide. Un film correct pendant leuqel on apprend pourtant rien sur les rapports humains.
Un film qui ouvre les yeux , dont le sujet , bienqu'il soit derangeant ( le couple et la prison , la relation à deux niveaux entre le prisonnier et l'exterieur , les non dits..) est traité avec une poésie touchante , parfois brutale , mais sobre et sincere...
Ce film parle du manque de vie sexuelle et donc du désir qui monte et qui n'est pas satisfait. Maïté finit par craquer mais refuse une histoire d'amour, elle est tellement amoureuse de son homme en prison. Elle est surtout bien seule (où sont ces amis, mis à part sa voisine d'en face et un gamin dont on ne comprendra jamais pourquoi il craque des allumettes).
Il manque des chose, le sujet n'est pas creusé. Il y a des effets de réalisation qui alourdissent le film et ne donne pas les effets escomptés.
Il y a aussi des incohérences. Si Maïté était amoureuse comme elle dit, elle aurait logiquement parlé de son désir sexuel et donc de trouver un amant pour les satisfaire en attendant que 7 ans passent. Mentir sur un sujet aussi grave, alors que l'amour est si fort ? Non. On finit par tomber dans un climat malsain, incompréhensible... Dommage.
Son mari étant en prison pour 7 ans, une jeune femme se laisse séduire par un jeune homme qui s'avère en fait être un gardien de la prison. Sur ce point de départ, Jean-Pascal Hattu construit un assez joli film, qui aurait cependant gagné à être un peu plus bavard: il y a de nombreux passages presque muets et un tantinet ennuyeux. De plus, la construction fort hachée du film et les ellipses importantes rendent le récit parfois confus. Cependant, le film reste émouvant, notamment dans sa partie finale, et Valérie Donzelli est une vraie révélation (même si elle était déjà excellente dans le film de Sandrine Veysset).
Déterminé, sombre, luisant, 7 ans est un film de non-dits, de répétitions, tout dans l'ellipse. Petit à petit, la magie prend, le scénario prend des allures tragiques tout en restant collé au réel, et le film de s'envoler vers les hauteurs.
Tout en pointillé, le portrait de cette femme qui doute, emené par la délicate Valérie Donzelli, ne suffit pas au propos qui se dilue un peu trop dans la banalité du triangle amoureux et le rythme languissant. Mais l'empathie de départ subsiste.
Une jeune femme dont le mari est emprisonné pour 7 ans, se laisse séduire par un inconnu. Il devient son amant. Petit à petit, elle découvre qu'il est gardien de prison et que c'est son mari qui lui a demandé de la séduire...Un drôle de triangle amoureux (?) pour un film intense et d'une sobriété exemplaire. On croit d'abord assister à une histoire assez classique, puis on entre progressivement dans une manipulation très bien filmée, où chacun accepte d'être le jouet de l'autre. C'est dense, court, et habité par une distribution remarquable : Bruno Todeschini, exemplaire comme d'habitude et la magnifique et magique Valérie Donzelli que j'avais déjà adoré dans "Voici venu le temps". Elle est de tous les plans et illumine complètement cette histoire sombre.