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Ykarpathakis157
4 469 abonnés
18 103 critiques
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2,5
Publiée le 10 octobre 2020
L'histoire, les situations et même le style a tout à voir avec le naturalisme français. Le dernier des fous m'a parfois rappelé les drames de Téchiné ou Piallat. Mais la manière naturaliste est perturbée par un ton fantastique où les personnages semblent déformés comme la mère ou la bonne du voisin et ressemblent parfois à des monstres. Vous avez constamment le sentiment que quelque chose d'horrible est sur le point de se produire. Ensuite il est plus proche plus du fantastique réaliste comme Bava que de l'étude sociologique française classique. Mais le fait est que le mélange ne fonctionne pas vraiment car comme le film essaie toujours de rester à la frontière des deux genres il ne rentre vraiment nulle part et semble en quelque sorte inachevé car il n'actualise pas sa prétention. La manière naturaliste est comme la suppression par les éléments fantastiques comme si le film ne pouvait pas assumer jusqu'au bout le fait qu'il s'agit d'un film d'auteur français. Et il en va de même avec la manière fantastique et horrifique car c'est aussi un film réaliste rien de fantastique ne s'est vraiment jamais produit. C'est comme si le mélange des deux éléments au lieu d'augmenter l'impact des deux supprimait les deux. Mais il ne fait aucun doute que si le film est difficile à regarder (c'est parfois ennuyeux) il reste longtemps dans votre esprit et certains choses (le visage déformé de la mère, l'atmosphère aigre et bruyante, la solitude des personnages) vient vous hanter longtemps après la projection. Donc je donne quand même deux étoiles et demi au dernier des fous...
"Le dernier des fous" est sans doute le meilleur premier film de l'année avec "Les liens". Un histoire dure racontée avec épure et grand talent. Une maitrise de la caméra admirable. J'attends avec impatience une seconde oeuvre de Achard.
Après une très bonne scène d'introduction, le film se perd avant même d'avoir vraiment commencé. L'intêret restera dans la seule appréciation de quelques jolis plans et d'une seule et unique scène angoissante où le réalisateur nous confronte, avec un certain brio, au visage fixe et pesant de la folie silencieuse. Le dernier des fous se veut donc le parfait exemple d'un cinéma français méconnu du grand public - mais encensé par la critique - qui se veut intellectuel et maîtrisé quand il n'est qu'une promesse lentement avortée. Ou l'art de faire un long chiant là où il y aurait eu matière à faire un court réellement génial. ( D'ailleurs le court proposé par Achard semblait suffisant ).
Je n'ai pas du tout accroché. C'est lent et on se doute de ce qu'il va se passer. Je ne vois pas quel est ce génie que les critiques de la presse adulent dans ce film. C'est sombre et sans espoir...
Malgré une complaisance parfois pesante dans la noirceur, Le Dernier des Fous impressionne par la conscision de son propos et sa mise en scène naturaliste. Laurent Achard tient son film avec rigueur de bout en bout et a su obtenir le meilleur de ses acteurs, très convaincants. Il a le bon goût de ne jamais trahir l'enfance de son personnage principal par des préoccupations ou comportements d'adulte (ce qui est trop souvent le cas au cinéma), de lui laisser son incompréhension face aux agissements de son entourage tout en permettant au spectateur d'appréhender les événements. La scène finale est curieuse dans son élaboration et se pose en paradoxe quisqu'elle quitte le naturalisme pour pénétrer la psychose ; encore qu'il s'agisse ici d'un point de vue propre à l'un des protagonistes donc... Bref un film singulier plus que recommandable, même s'il risque de vous gâcher le moral pour le reste de la journée.
Dès le début, l'image noire laisse place à l'oeil de l'enfant, qui observe à travers le trou d'une porte, puis annonce à son instituteur qu'il veut redoubler. En fait, tout est là: le film sera raconté du point de vue de cet enfant qui a peur de grandir, peur d'aller dans un endroit inconnu. Et on le comprend, ce petit garçon , qui vit avec un père peu présent parce que désespéré, une mère qui s'est enfermée dans sa chambre, pousse des cris la nuit et refuse de l'accepter (Quelle magnifique scène où la mère, Dominique Reymond, magistrale, regarde fixement son fils pendant un temps infini!), une grand-mère peu tendre, uniquement occupée des affaires chancelantes de la ferme familiale, et un frère homosexuel qui souffre d'une récente rupture et finit par se suicider (excellent Pascal Cervo). Que de douleurs dans ce film! Et quelles peurs doit affronter cet enfant! A cet égard, la scène mentionnée plus haut, ou encore le moment où l'enfant entre dans la bicoque dans les bois sont de grands moments terrifiants. On pourra reprocher à ce film quelques lenteurs, ou une certaine propension à la noirceur, toujours est-il qu'il me semble tout à fait digne des récompenses obtenues ( Locarno, et prix Jean Vigo). Après la fin tragique, je suis resté cloué à mon fauteuil, plein de tristesse et d'angoisse...
Bon, c’est un peu honteux d’émettre une critique sur un film qu’on n’a regardé que d’un oeil. Mais mon dieu quel calvaire ! Les drames familiaux soit disant psychologiques, intellectuels, naturalistes, ok, pourquoi pas. Et avec un tel titre on pouvait s’attendre à une aventure surprenante dans la psyché en construction d’un petit d’homme torturé et de son environnement familial. Mais en guise de réalisation, on nous sert un fait divers glauque, déprimant, fatal, qui traîne, traîne, traîne, et sur le fond, sans intérêt. Le jeu d’acteur flaire l’amateurât (on imagine presque les acteurs tourner en lisant leur scripte), les quelques dialogues s’enchaînent mal, les plans sont d’une longueur à faire disjoncter un apathique ; tout ou presque est cliché, prévisible, superficiel, ronflant, de la simili intrigue à la façon de tourner – outre quelques prises relativement saisissantes. Un court-métrage aurait été largement suffisant et paradoxalement plus efficace pour relater ce que Laurent Achard a cherché à nous transmettre. Bref, du cinéma qui se prend pour de l’art et émerveille critiques et professionnels, avec son style épuré censé apporter plus de force au signifié, mais le fait est que c’est le vide presque absolu et qu’on s’emmerde sec. On appréciera tout de même quelques photographies sympathiques de la campagne – rhodanienne ou/et bourguignonne je crois – qui donnent juste envie d’éteindre son écran pour aller prendre l’air. Pfiou !
Voilà un psycho-drame trés profond que nous livre le rélisateur. Mais malgré l'originalité du de la mise en scène qui se base plus sur l'expression des personnage que sur les dialogues, on trouve un film dans l'ensemble assez langeureux dans le quelle on n'as du mal a entrée. Sinon l'absence de musique rend le film encore plus pesant. Enfin un film psychologique d'un style trés particulier adressé a des amateurs.
Une grande ferme dans la campagne. Une famille. Une mère enfermée, peut-être folle ? Une fils aîné homo dont l'horizon se bouche. Un père et une grand mère froids comme l'immense bâtisse qu'ils habitent. Vu à travers le regard du fils de onze ans, l'univers se fissure, se lézarde, jusqu'à l'implosion.
Des acteurs étonnants (Annie Cordy méconnaissable dans un rôle dramatique, Pascal Cervo dont le talent et le physique se bonifient avec le temps, un gamin formidable), un film épuré, sans aucune musique, qui vous fait l'effet d'un plongeon dans un bain de glaçons !
Le Dernier des fous version Laurent Achard est un petit manifeste pro-domo pour un cinéma néo-pialesque et finalement hyper dogmatique dans sa dévotion à des principes finalement plus raides que rigoureux. In fine, tout ça est d'une ridicule prétention et le film d'une vanité (d'une vacuité) totale. L'occasion, malgré tout, de rappeler que Le Dernier des fous est une très belle oeuvre. C'est un livre de Timothy Findley (éd. Le Serpent à Plumes), fort de tout ce dont Achard l'a dédaigneusement dépouillé : le romanesque.
Il s'agit d'un film très particulier, assez rebutant à première vue mais aussi très intriguant. L'atmosphère est oppressante, laisse peu de respiration au spectateur. Le rôle principal est impressionant et transmet des émotions nouvelles. Un film au parti pris radical qui ne vous laissera pas indifférent.
A la vision de se film, on se demande vraiment comment le réalisateur a réussi à convaincre non seulement des pigeons pour le produire, mais aussi des salles pour le diffuser... Une affligeante réalisation, un film d'un ennui abyssal, un scénario digne d'un fait fait divers de Dectective. Une histoire vraiment sans aucun intérêt, en tout cas pas celui d'en faire un film aussi navrant. C'est pathétique... Et je passe sur Martin : soit le gamin qui l'interprête ne joue pas et il faut absolument le dissuader de perservérer dans le métier; soit il ne joue pas, et alors c'est un génie de la composition. Parce que vraiment ce gamin, avec ca tronche de tête (molle) à claque, est insuportable à voir tellement on dirait un narcolleptique au bord de l'endormissement. Rajouter à cela une fin aussi prévisible que débile (la mère qui tout d'un coup, à 4 miuntes de la fin du film, sort de sa folie paronoiaquo-dépressive dont on ne sait ni le pourquoi ni le comment, flirte allégrement avec les sommets de l'abusrdité totale), et le zéro absolu est dépassé magistralement... Quand je vois les notes de la presse, je m'interroge ? Y'a t'il vraiment autant de débiles mentaux dans cette profession pour aimer ce genre de consternante réalisation ??? Il doit y avoir erreur, c'est pas possible !!!!
On s'ennuie beaucoup dans ce film. Faiblesse du scénario. Rapidement, on comprend ce qui va arriver. Le rôle des acteurs est très conventionnel et stétéotypé. Je ne comprends pas l'enthousiasme autour de ce film. A aucun moment, je ne ressens le drame spychologique qui est censé se tramer.