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velocio
1 324 abonnés
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4,0
Publiée le 5 décembre 2007
La scénariste/productrice/actrice/réalisatrice Carmen Castillo avait eu une autre vie avant d'arriver en France, en provenance de son Chili natal : une grande implication dans la résistance chilienne contre la dictature de Pinochet. Et un compagnon, Miguel Enriquez, un des chefs de cette résistance, mort en combattant dans la rue Santa Fe à Santiago du Chili. Ce documentaire passionnant de 2 h 40 raconte la visite de Carmen à son pays, son retour dans sa maison de la rue Santa Fe, ses rencontres avec sa famille, d'anciens amis, les voisins. Un film rempli d'émotion, mais qui pose également un grand nombre de questions sur l'engagement politique et sur ses conséquences.
Ce film est à voir et à revoir. La richesse de son contenu en font un document exceptionnel sur les années 1974-2005, la subtilité du propos, l'émotion constante... ce n'est plus du cinéma, c'est beaucoup plus, c'est une sorte de bilan et d'interrogation bouleversante sur l'action politique et ses conséquences. Par les temps qui courent et les ricanements que provoquent les "droitsdl'hommiste" chez certains personnages, cela fait du bien. Pour moi, le meilleur film de l'année 2007. Seul bémol c'est un poil trop long.
Carmen Castillo, ancienne égérie d’un mouvement d’extrême gauche brutalement éradiqué par la dictature sanglante de Pinochet, revient sur son passé au travers d’un film documentaire, mélangeant archives et témoignages récents, nous conviant à un salutaire devoir de mémoire. Si la noblesse de la cause qu’elle défend est indiscutable, sa réalisation soulève certaines critiques. On a du mal à s’y retrouver entre sa volonté de pérenniser le message politique de son ancien compagnon assassiné par la junte militaire, et sa tentative d’exorciser ses propres démons de militante nostalgique. Balançant entre l’affectif et le politique, son film tourne un peu en rond. De plus, des longueurs excessives amplifiées par la redondance des témoignages, nuisent au maintien de l’émotion que le sujet inspire.
Carmen Castillo recueille les temoignages poignants d'anciens resistants contre Augusto Pinochet, tout en contant son histoire en voixoff "ces souvenirs dessinent malgré moi l'esquive d'une histoire collective". Ce film sur l'engagement politique est saissisant et instructif sans être didactique.
Bien sur c'est long mais c'est une page interessante du Chili qui se déroule sous nos yeux une époque pendant laquelle la politisation des gens était au sommet .Des massacres perpetrés par la dictature aux interrogations des militants sur l'utilité de leur lutte des dédisions prises et de leur résultat en terme de morts c'est une oeuvre intéressante qui décrit sans trop de fanatisme la vie d'une période sombre et pleine d'espoir pour les chiliens .
Pas de réel intérêt j'ai dormi tout le film. Les rares réapparitions que j'ai faites m'ont donné à voir un film trop dense, trop tout. Le sujet est extrêmement sensible, mais la manière dont il est traité me laisse perplexe. Je mets deux étoiles parce que j'ai envi de le voir en entier.
Le MIR est le mouvement révolutionnaire du Chilie et Carmen Castillo, la narratrice, qui était l'ex compagnon du leader de ce mouvement, nous racontes les évènements de lutte durant la période de Pinochet. Bien que ce document soit riche en information, il comporte trop de témoignage, des proches du mouvement ou de la fille, de voisin, etc... Certains sans aucun intérêt. Les incessants regrets mise en avant de cette période et du manque de son compagnon tué fait tomber ce document plus dans une autobiographie subjective que d'un réel document objectif.