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    Les anges exterminateurs
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    65 critiques spectateurs

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    titiro
    titiro

    51 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2013
    Fascinant, envoûtant, passionnant, troublant, génial. Tous ces mots caractérisent parfaitement ce superbe film, brillamment mis en scène, magnifiquement interprété. Les actrices sont renversantes, et certaines scènes sont à mettre dans les annales du cinéma. Ce film est un film d'auteur, un vrai, à mettre dans la catégorie très bons films, de ceux qui apportent une bonne bouffée d'air au cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 juin 2012
    Frederic Van Den Driessche (l'acteur principal) parvient, au milieu d'un amas de défaillances, à donner du corps, de la lueur au scénario. Les scènes érotiques sont très belles, ruisselantes de pureté et de tendresse. Durant toute la première partie du film (1h/1h10), on a le droit à un développement pseudo philosophique et pourtant presque passionnant sur le désir, l'image du père, la transgression. Et puis ça part complètement en couille. Le jeu des actrices se situe à mi chemin entre Hélène et les garçon et un film porno. Et quand le scénario dégringole, il ne reste plus rien. La deuxième moitié du film regorge d’invraisemblances et de dialogues faussement profonds. Tout arrive sans raison, sans réalité apparente. Voila ce qui arrive quand on est persuadé qu'on est plus qu'un réalisateur de film porno. Un film trop ambitieux maladroitement porté par des gens incompétents. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je suis affligé par ce que je viens de voir. Je me demande comment le réalisateur talentueux de Noces blanches a pu accoucher d'un tel navet. Tout d'abord les acteurs sont tous plus mauvais les uns que les autres et on se demande où les acteurs ont été castés tant le niveau de jeu est minable. Brisseau dans les interviews nous assène son soucis du détail dans le choix des actrices qui doivent déclencher chez le spectateur un émoi sensuel mais tout ce qu'elles arrivent à engendrer, c'est un fou rire général de la salle à moitié vidée au cours de la séance. Heureusement Maroussia Dubreuil fait exception de par son incroyable justesse. Alors que le texte est extrêmement mal écrit (car trop écrit) et que la femme est réduite à un fantasme d'homme hétérosexuel envisageant l'amour lesbien comme un désir féminin universel, la présence intempestive de deux anges jouant encore plus mal que les autres nous emporte dans des rires tant leur présence frôle le ridicule. N'est pas Bergman qui veut...Alors qu'on pense avoir atteint le fond, on découvre avec stupeur et nouveaux éclats de rire que le personnage interprétée par l'excellente Maroussia est en fait possédée par un démon : le comble du risible et du ridicule... Où veut en venir Brisseau? Alors que dans les interviews il se défend de dresser son portrait, il parle en voix off et interprète ainsi ce rôle de réalisateur auquel toutes les femmes succombent tant sexuellement qu'amoureusement. Projeter ses délires narcissiques peut être réussi comme le prouvent les vieux Woody Allen mais ici c'est loupé. Le réalisateur (interprété sans nuance et sans profondeur) se pose en victime de femmes folles de lui, de flics pourris, d'une femme jalouse et d'une société qui le juge pour ses délirs pervers. Bref, je conseille ce film à ceux qui veulent rire ou qui aiment les films érotiques de M6, mais le déconseille à tous les autres. Autre espect choquant : l'engouement de la presse spécialisée qui ainsi se discrédite lamentablement.
    FaRem
    FaRem

    8 662 abonnés 9 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    C'est un bon film à la fois troublant et envoutant, c'est bien mis en scène ça ne va jamais trop loin et tout est fait avec beaucoup de douceur puis les actrices s'en sortent très bien.
    mercy
    mercy

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Les anges exterminateurs » :
    Boycottons ce film !
    Le 15 décembre 2005, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné Jean-Claude Brisseau à un an de prison avec sursis et 15 000€ d’amende pour harcèlement sexuel à l’encontre de deux comédiennes. Le cinéaste n’a pas fait appel.
    Dans leur plainte, ces deux comédiennes dénoncent les manipulations, les mensonges et les agressions de JC Brisseau, qui leur imposait de passer des « essais », en leur demandant de se masturber, de simuler un orgasme, ou d’avoir des relations sexuelles entre elles.
    Le thème du film « Les anges exterminateurs », une soit - disant recherche sur le désir féminin et sur le plaisir sexuel que procure la transgression des interdits lui sert d’alibi pour satisfaire ses désirs sexuels. En effet, au cours de ces « séances» qui se multiplient et durent parfois des années, le cinéaste ordonne des attouchements, se masturbe, se comporte en voyeuriste. Puis, lorsqu’il est lassé, que la comédienne ne se soumet pas totalement à ses demandes ou se révolte, il l’humilie, la casse psychologiquement, dénigre son travail et la congédie pour recommencer avec une autre proie, tout en recommandant le silence sur ce qu’il s’est passé.

    L’instruction et l’audience ont permis de mettre à nu ce système d’agression. JC Brisseau, lui, en fait un film. Il se présente comme une victime et un bouc émissaire. Il paierait pour sa liberté de pensée et non pour avoir commis des délits de nature sexuelle.
    Mauvais argument : son film n’est pas subversif. Il colporte les habituelles idées reçues sur les femmes et leur sexualité : vénalité, femmes n’assumant pas leurs désirs, femmes incapables de solidarité, garces entre elles… donc femmes peu crédibles. Le cinéma est ainsi instrumentalisé pour véhiculer le discours d’un agresseur. C'est insupportable: boycottons-le!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 novembre 2007
    Ce serait facile d’assassiner ce film pour des raisons éthiques ou esthétiques : mais il y a une réflexion poussée sur le plaisir féminin et sa relation avec le regard de l’autre. Le plaisir féminin, cet instrument du pouvoir des femmes sur les hommes, ne saurait être galvaudé. Sa force réside dans son caractère privé, maintenant sous son emprise l’homme qui regarde (ou participe). Si l’observateur est loin, comme le spectateur d’un film, le pouvoir n’est plus. C’est là qu’interviennent les anges exterminateurs, relayé par la 3e femme, (symbolisant un agent du Mossad féminin ). Garantes du secret, elles vont agir pour que cette arme de domination, de sauvegarde ou d’équilibre (au choix), ne soit pas divulguée. La grand-mère revenante, omnisciente sur le sujet car femme et morte, cherche à sauver son petit-fils du désastre, mais sans succès.
    Cette histoire est quasi mythologique : la punition d’un l’homme qui s’approche du secret. On pense à Icare et plus symbolique encore, à la bible : l’arbre de la connaissance dont l’on ne doit pas goûter les fruits.
    Pour rendre de film crédible, la vision du plaisir féminin ne devait pas être succincte, réductrice ou palichonne. C’est réussit. Les scènes de plaisir sont pour remarquables. L’intensification du plaisir lorsque l’on approche l’interdit est remarquablement rendue dans la scène du restaurant. Tous les ingrédients sont là pour le plaisir : le regard, la parole, la confiance et « l’abdication » qui dédouane de la culpabilité immédiate.
    Ce film est un regard masculin, un point de vue : le plaisir féminin n’appartient pas qu’au femmes.
    Le cinéaste, condamné par la justice, se présente ici comme un journaliste d’investigation. Je me moque de savoir si Brisseau cherche à se dédouaner de ses « fautes » derrière des prétextes alambiqués, il se trouve que ce film parle, malgré des dialogues dignes de M6 et mal interprétés, la laideur de l’image et le fatras fantasmagorique des personnages surnaturels ou revenants.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    184 abonnés 2 270 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 avril 2020
    J'ai un gros problème avec ce film car je n'ai pas compris où le réalisateur voulait en venir. Je ne vois pas ce qu'apportent les visions du fantôme de la grand-mère et des deux anges dans plusieurs scènes du film. Le sujet aurait pu être traité avec beaucoup plus de subtilité et de finesse. Je trouve d'ailleurs les scènes érotiques trop semblables (n'y a-t-il pas de plaisir autre que saphique pour le scénariste ?). Finalement, cette représentation systématique du plaisir par des femmes faisant l'amour entre elles me semble être un fantasme et une image très / trop masculins des interdits et des transgressions. A ce propos, la réalisation n'est vraiment pas terrible, limite téléfilm. Idem pour les décors plus que sommaires. En fait, le budget du film a vraiment dû être réduit à sa portion congrue. L'acteur principal et les actrices du film jouent très bien, ce qui n'a pas dû être évident tant le scénario et les dialogues sont minces. Je tenais donc à louer encore plus leur mérite ici. Au fait, il faudrait que quelqu'un se dévoue pour dire à Jean-Claude Brisseau que le sujet de son film est très fortement inspiré, si l'on remplace les actes par des paroles, d'un film qui, lui, valait le détour : « Sexe, Mensonges et Vidéo » (Sex, Lies & Videotape, 1989). Malheureusement pour Brisseau, au niveau artistique, la comparaison avec Steven Soderbergh lui est fatale.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    C'est ce qui s'appelle se faire ses films, rien de très intéressant et un coté glauque désagréable.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2008
    Incontestablement, il s'agit d'un film réussi. Jean Claude Brisseau provoque le trouble. Le relation entre un metteur en scène et ses actrices est particulière, surtout lorsque des scènes d'amour physique sont au programme. J'y retrouve toute l'ambiguïté du rapport entre photographe et modèle. Le désir est souvent présent. Il y a souvent beaucoup d'hypocrisie dans ces relations. Brisseau brise les tabous. Il parle franchement du sexe. J'ai pensé en voyant ce film à Zulawski et ses rapports avec Valérie Kapriski ou Sophie Marceau. On ne peut s'empêcher non plus de faire un parallèle avec "La Femme Publique".
    Les Anges Exterminateurs montrent combien il est difficile de réaliser une oeuvre sur le sexe, le désir sans être entraîné dans une spirale qu'on ne maîtrise pas.
    Si la fin du film est plus faible et ressemble un peu trop à une réponse maladroite de Brisseau à ses détracteurs et à ses accusateurs, il n'empêche que sa réflexion mérite que l'on s'y intéresse.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2012
    Brisseau est sûrement l'un des meilleurs réalisateurs français et Les anges exterminateurs un des meilleurs films français que j'ai pu voir. Une mise en scène brillante (mouvements de caméra, photographie et utilsation adéquate de la musique), une direction d'actrices sans failles, des allusions à Cocteau non pompeuses, tout me semble réussi. Il parvient même à toucher au sublime lors des monologues des jeunes filles. Rarement l'expression du plaisir et la transgression des interdits n'avaient été aussi bien représentées. Sans compter des influences de Bunuel ou d'Hithcock. Un mystère et une tension planent en permanence sur ce film, l'alliance du fantastique et de l'érotisme. Je ne crois pas à l'éventuel machisme que certaines femmes peuvent lui reprocher. Brisseau démontre la difficulté à théoriser le plaisir. Un chef d'oeuvre.
    Ghost_face
    Ghost_face

    65 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2009
    LES ANGES EXTERMINATEURS, il faut bien le dire, est un film étrange mais pas inintéressant qui assume clairement son caractère sulfureux à tendance pornographique. Mais le film de Jean-Claude Brisseau (qui après le scandale de l’affaire qui l’accusait d’harcèlements) peut en effet être perçu comme un objet de cinéma scandaleux où le prétexte de raconter son vécu avec une histoire provocatrice et amorale y est flagrant. La genèse du projet d’un cinéaste en quête de capter le plaisir féminin, la grâce des corps et l’abandon de soi à travers le sexe finit par laisser entrevoir une idée tantôt sincère, tantôt douteuse, tout en racontant une autre histoire. LES ANGES EXTERMINATEURS est donc l’évocation d’un projet cinématographique raté, aussi ambitieux que controversé où la perversité est atténuée par une poésie langoureuse - emplie d‘onirisme et de désirs latents - une lumière sublime et une musique discrète. Cependant, quelques mauvais jeu d’interprétations et la pauvreté de la mise en scène donnent trop peu d’épaisseur au film sans pour autant cannibaliser cette œuvre plus singulière qu’elle n’y paraît.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Le film ne m'a pas convaincu ,Frederic Van Den Driessche récite son texte en jouant de sa voix grave, j'ai plus apprécié le jeu des actrices, plus sincères, quant au scénario il comporte trop de longueur
    Aurélie R
    Aurélie R

    17 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    Film intéressent mais sans grand intérêt à min gout, parfois un peu complexe à suivre !
    Un jeu dangereux entre plaisir et désire ! Ou sont les limites à ne pas dépasser !
    Je reste sur ma fin malgré tout ! Un peu déçue, pourtant on se prends d'affection pour l'acteur principal, ayant un naturel extraordinaire !
    Nelly M.
    Nelly M.

    96 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bien sûr, on peut se cantonner dans l'éros sous le regard du mâle qui fantasme, stoïque ou à peu près pour se rattraper ensuite avec sa régulière... Surtout qu'on sait que le cinéaste exorcise lui-même tout un pan de son histoire en nous servant ces magnifiques images agrémentées de dialogues parfois un peu abrupts, pour ne pas dire tordus. Il n'en reste pas moins que c'est une oeuvre forte, équivoque à souhait, mais d'une certaine beauté en soi, il y a des moments très émouvants, je pense à ces gros plans du masculin et du féminin qui se toisent, hé oui, sexualité masculine et féminine sont aux antipodes depuis que le monde est monde... En tant que femme, j'admets bien que le sexe pose question, soit tabou, par tout ce qu'il recoupe, plaisir, tentation, chantage, procréation, commerce, abus de pouvoir, mystère, mysticisme... Et Brisseau est loin d'être complaisant, il s'égratigne lui-même tellement à travers son acteur masculin, qu'il a choisi séduisant, ça crée un vertige à défaut de tout à fait convaincre, en tous cas on évite le malsain et la morale est sauve !
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2008
    Un réalisateur tourne un film sur les ébats sexuels des femmes. Son souci esthétique va déclencher des réactions affectives qu’il ne saura maîtriser.
    Délibérément, Brisseau fait de son scénario une fable, incluant deux anges exterminateurs qui vont pousser le réalisateur à sa perte. Le plaisir féminin est montré crûment, en de longues et belles séquences, les fantasmes érotiques des jeunes femmes sont racontés par elles sans artifices.
    Sur ce sujet scabreux, Brisseau parvient éviter de faire un film X, esthétique et récit aidant. Ce récit, justement, oscille entre plusieurs registres, sans que l’on parvienne à savoir ce que le metteur en scène veut faire : documentaire sur l’onanisme féminin ? Film fantastique ? Film érotique ? Conte moral montrant que toute transgression est sanctionnée ? Illustration de l’incompréhension des hommes envers les femmes ? Ce mélange ne nuit pas au déroulement du scénario, mais induit une perplexité inutile. L’atmosphère de la réalisation est en accord avec le tempérament calme du héros, très bien campé par Frédéric van der Driessche. Les demoiselles jouent avec naturel et ont laissé toute pudeur au vestiaire.
    Un film à caractère expérimental, partiellement réussi.
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