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    Les Amours d'Astrée et de Céladon
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    67 critiques spectateurs

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    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2007
    Au premier, abord, dans ce nouvel opus de Rohmer, le ridicule le dispute au charme. Les critiques officiels ont pour la plupart choisi leur appreciation en faveur du charme, mais ont ils vus tous ces spectateurs qui quittaient la salle à chaque tirade un peu trop longue, alambiquée, à chaque chanson qui s'inssère dans le récit sans prévenir ? Mais parlons du charme : ce que réussit véritablement Rohmer, et c'est ce qui fait pencher la balance du bon côté, c'est de rendre le personnage d'Astrée véritablement fascinant, quasi immortelle, et d'une sensualité qui donne au film une certaine modernité par rapport aux livres d'images qui nous ont souvent été servis pour la période du Moyen Âge. Ce charme est aussi celui des paysages, on dirait la forêt d'à côté, qui opère inévitablement sur la crédibilité des joutes sentimentales. La simplicité de ce décor rend parfois poignants les textes de quelques jeunes gens sur les difficultés de l'amour et le parti qu'il faut en prendre. Sauf qu' à certains moments ces tirades ne sont pas loin d' être pesantes, notamment les ironiques sophismes du barde. Alors, Rohmer a t'il été trop loin ? En restant toujours au plus près du texte des anciens, en s'éloignant systématiquement des artifices du cinéma, a t'il pris le risque de privilégier certains aspects qui lui tenaient à coeur plutôt que l'ensemble de l'oeuvre ? Sans doute que le temps et le revisionnage établiront la réelle valeur de son film.
    cristal
    cristal

    183 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2007
    Eric Rohmer est indéniablement le maître du cinéma français.Ainsi,son nouveau film,tiré du roman pastoral d'Honoré d'Urfé,conte les remords du jeune et beau Céladon,épris d'Astrée,charmante bergère qui aperçoit le beau en compagnie d'une autre jouvencelle.Céladon se jette alors à l'eau,se sentant coupable du fait qu'elle l'ait vu dans une telle posture alors qu'il est innocent,et,le croyant noyé,Astrée voit le véritable amour que ce dernier lui portaît,gravé sur un arbre.La jeune et belle demoiselle plonge alors dans le chagrin,tandis que,de son côté,Céladon se retrouve hébergé chez les nymphes,inconscient.De là,les deux vont se rapprocher peu à peu,puis se retrouver.Il faut tout de suite souligner une chose : le format de production du film est en super 16.L'image est donc délimitée dans un cadre presque carré sur l'écran,effet (très) déstabilisant au début.Mais passé cette inhabitude,ainsi que la diction au début insupportable des acteurs,dont le jeu se fonde sur des moues insignifiantes et des poses clichées,et de la naïveté abérrante de l'ensemble (sans parler du décor tout près du périphérique),"Les amours d'Astrée et de Céladon" se révèle être un chef-d'oeuvre d'une rareté aussi immense que précieuse.En fait,tout est question d'habitude;passé 15 minutes,du grotesque on passe à la merveille sans crier gare.Il faut se plonger dans le texte ultra-théâtral et la difficulté des rôles pour les acteurs,et prendre compte du manque de moyens évident de Rohmer pour tourner ce film.Car au lieu d'une fable insupportable de niaiserie et jouée comme un sketch des Inconnus (quand ils se moquent d'un film justement),ce qui plane pendant 15 minutes tout de même,se cache une oeuvre d'une grande finesse et d'une beauté radieuse.Rohmer réinvente ici le cinéma entier : avec rien,il créé tout.Il créé la beauté,l'émotion,la pureté,l'exaltation et le jeu des acteurs,la sensualité et la clarté.Sans baisse de rythme et traitant avec minutie le texte (par ailleurs renversant de romantis
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 septembre 2007
    Laissez là donc,Céladon,cette Astrée ,car elle a ce trait qu'ont les amours déguisées...
    Celà fait penser après coup au fameux "Orfeo negro",mais avec le happy end en plus.
    Je suis toujours aussi sensible aux films d'Eric Rohmer,mais je dois dire qu'en voyant celui ci,par moment l'on rit où l'on devrait pleurer et inversement.Mais que devient Galathée qui aime l'éphèbe sans son âme?Elle disparait comme par enchantement dans la mémoire de notre triste réalité du 21ème siècle.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    29 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2007
    Le roman d’Honoré d’Urfé dont s’inspire le film comprend 5000 pages. On saura gré à Rohmer de n’en avoir adapté que le canevas. Livre et film exposent les diverses façons de considérer l’amour, et s’interrogent la notion de fidélité (fidélité à la parole ou à l’être aimé ?). Ces thèmes sont essentiels dans la production du metteur en scène, cette adaptation est donc cohérente avec son œuvre. Rohmer prend délibérément ses distances vis-à-vis du sujet, introduisant des cartons de çà de là comme dans les films muets. Mais même en les considérant au second degré, on peine à suivre avec intérêt les minces et futiles aventures de ces héros sans profondeur psychologique. La langue de ce début dix-septième est certes savoureuse, les paysages des bords de Sioule sont bucoliques à souhait, les acteurs semblent croire à leurs personnages, quelques trouvailles visuelles attirent épisodiquement l’attention (labyrinthe, cabane, etc.) ; mais les diverses péripéties sont si convenues que l’ennui s’installe, diffus, léger, mais indéniable. Une production qui étonne, mais ne convainc pas.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2007
    J'avais moins aimé, dans le genre, "Perceval le Gallois".
    Dg75
    Dg75

    12 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2007
    Au début le film m'a fait sourire, je me suis demandée si je ne m'étais pas trompée dans mon choix. Mais passé 15 mn, lorsque l'oreille se fut habituée à la mélodie de ce vieux français, un véritable enchantement fit place à mon hésitation. Le jeu extraordinaire des acteurs est au service d'une histoire pleine de fraîcheur et de naîveté. La sensualité à fleur de peau met en lumière l'amour de Céladon pour Astrée. Un très beau film qu'il faut regarder au-delà d'images qui peuvent paraître parfois un peu désuètes, mais qui cache toute la profondeur des sentiments humains. J'ai bien fait de ne pas sortir de la salle (beaucoup l'on fait : dommage)
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 juillet 2017
    Pour ce qui sera hélas son dernier film, Rohmer nous propose un épisode un peu vain d'"Hélène et les garçons chez les gaulois", frisant carrément le ridicule dans son dernier quart d'heure.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Un film sur une œuvre majeure de la littérature du 17ème siècle, se déroulant au Vème siècle, tel qu’imaginé alors. De ce fait, le traitement de Rohmer est assez spécial. Le film confère presque au théâtre filmé. Le discours des personnages, daté et de peu d'entropie est assez étrange. Les clins d’œil aux imageries du 17ème siècle (le léger érotisme des tuniques qui laissent dépasser un sein...), les décors sans presque aucune construction humaine, font que l'on a l'impression que Rohmer aurait capté, par un moyen magique, une version jouée il y a presque 400 ans.
    Au final, plus un exercice de style qu'un intérêt réel.
    Georges F
    Georges F

    8 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 septembre 2007
    en allant voir le nouveau Rohmer, je ne m'attendais certes pas à voir un film de kung fu mais je ne sais pas à qui s'adresse ce film qui tient du fabliau, de la chanson de menestrel avec une langue alambiquée, précieuse et participant à une incroyable mièvrerie d'ensemble.
    est ce un film?
    un OVNI?
    je ne sais pas
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 septembre 2007
    Nul, Ridicule, Mièvre et final dérangeant! On ne rentre pas du tout dedans, les acteurs ont l'air d'avoir du mal à entrer eux mêmes dans leurs personnages quand il s'agit de montrer de la souffrance. Ct risible... J'ai eu l'impression de regarder des amateurs faire du théâtre...eurk. Sur les 20 personnes de la salle, la moitié est partie en cours de projection. Ce qui sauve un peu, ce sont les costumes (L)(L)(L), les effets du vent qui gonflait les étoffes... :D dépaysant temporellement( avec un petit air de Zelda)^^
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2007
    Éric Rohmer signe ici une nouvelle merveille de finesse et d'intelligence. Comme parfois chez ce réalisateur, la diction des comédiens peut troubler certains spectateurs au premier abord. Mais peu importe si ça peut sonner faux, Rohmer ne cherche pas à faire illusion, pas plus qu'avec le contexte pastoral. Au delà de la naïveté bucolique, la fraicheur et la sensualité du récit, le film est parcouru de réflexions simples mais lucides sur la nature des sentiments, les faux-semblants, le mimétisme etc. Certains personnages sont dans l'illusion, mais pas le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 septembre 2007
    Qu'est-ce c'est drole ces jeunes gourdes et gourdins qui déclament les paroles comme un spectacle donné par des ados de provinces ! Mais bon, au bout de 50 minutes , on sort de la salle.
    regard00
    regard00

    2 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 septembre 2007
    Voilà un beau travail qu'il faut saluer, mettre en scène « Les Amours d'Astrée et de Céladon » d’Honoré d'Urfé n’est pas une mince affaire.
    Mais, c’est bien à cette œuvre que les élèves du lycée Jean Larcher de Villiers-sur-voûtes dans les Cévennes se sont frottés tout au long de l’année
    scolaire 2006 – 2007.En effet le club théâtre ainsi que le club audiovisuel se sont associés pour notre plus grande joie afin de produire, j’ose le dire, une belle œuvre cinématographique.
    Il faut aussi remercier toutes les bonnes âmes (parents d’élèves, mais pas seulement) qui ont confectionné de si beaux costumes dans un temps record.
    Un bravo également à M. Lesaque, médecin à la retraite, qui a eu la gentillesse de prêter sa belle voix bien timbrée, pour faire, ce que les gens du métier appelle la « voix-off ».
    J’espère que l’Education Nationale saura promouvoir ces jeunes talents, ne serait-ce que par l’achat d’une caméra neuve pour ce lycée, pour qu’il puisse
    avoir une meilleure image l’année prochaine, mais la technique n’est pas tout, c’est vrai.
    Un grand merci encore, un spectateur encore sous le charme.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 septembre 2007
    Mouais, pas de quoi crier au génie. Comme d'habitude la presse se contente d'encenser des films simplement pour le nom de l'auteur et l'origine de l'oeuvre cinématographique. Qu'est-ce que le dernier Rohmer ? Une grande pièce de théâtre, puant de très loin une naïveté parfois touchante. Les premières minutes se fendent d'une diction neutre et assez mauvaise de la part des acteurs qui se croient davantage dans une parodie de tragédie grecque qu'autre chose. Les séquences suivantes s'améliorent, notamment avec la Nymphe Galathée, mais l'histoire est garnie de longueurs parfaitement inutiles et ennuyeuses, et l'obstination et la bêtise de la plupart des personnages empêche que l'on s'attache à eux. La fin arrive comme un cheveu sur la soupe alors qu'à la vue du film, on aurait pu s'attendre à du grandiose. Bref, le réalisateur se casse la gueule un peu partout, mais la gentillesse et la douceur du film empêchent qu'on le catalogue comme le gros navet que décrivent certain. En revanche, il n'est certainement pas l'oeuvre la plus brillante de Rohmer, et c'est le moins que l'on puisse dire.
    tarass
    tarass

    20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2007
    En regardant ce film ne perdais pas de vue que c'est une adaptation de la vision de la vie de berger par Honoré d'Urfé (1567 - 1625). Ca peut paraître naïf d'apparence, mais uniquement d'apparence....
    Le langage est très travaillé. Passée la surprise du début c'est un véritable régal. Le travail autour de la psychologie des personnages et leur romantisme constant permet de belles confrontations de valeurs entre les protagonistes.
    Il y'a des passages visuel fort jolie et très intense.
    Aller le voir et laisser vous transporter dans cet univers d’imagination complètement romanesque.
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