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Votre avis sur Les Promesses de l'ombre ?
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Que de violence bête et gratuite dans le seul but de tenter de faire oublier l'ennui total provoqué par l'ensemble. Quelques scènes bien gores et hop, dégoût rapide d'aller jusqu'au bout! Mais bon, en même temps, c'est la marque de fabrique (la violence et l'ennui) de Cronenberg, un bien mauvais "génie" décidément...
Raphaël O
Ce thriller dirigé par David Cronenberg possède un excellent scénario, sombre, violent et haletant, une brillante mise en scène au suspense implacable et un casting haut de gamme dont l'exceptionnelle prestation de Viggo Mortensen.
Un chef-d'œuvre à l'état pur.
Un chef-d'œuvre à l'état pur.
Un très bon film à l'ambiance pesante et au scénario bien rodé.
L'idée de base du film est très bonne mais le film n'offre pas toutes les promesses qu'il s'était fixées. Au final, le scénario est assez simpliste, sur fond d'une famille mafieuse. Les acteurs sont en revanche tous très bons (mention spéciale pour V. Mortensen en agent double et Cassel en criminel intraitable). La mise en scène est aussi très travaillée et l'atmosphère (mafieuse) est bien retranscrite avec des scènes d'une rare cruauté. A réserver à un public averti.
Voici un très bon film de Cronenberg. Tout est réussi : la mise en scène, l'histoire, le jeu d'acteur (mention spéciale pour Viggo Mortensen qui campent son personnage avec excellence).
Une véritable plongée dans la mafia russe à Londres, une oeuvre poignante, maîtrisée et violente. L'esthétique du film est vraiment travaillée et donne une atmosphère à la fois tendue et jolie. L'interprétation quant à elle est irréprochable, chaque acteur campe parfaitement son personnage, de Naomi Watts à Vincent Cassel. Le scénario reste plutôt bon et certaines scènes sont vraiment réussies, surtout dans les 30 dernières minutes du film!
Pauline G.
Sur fond de mafia russe à Londres, Cronenberg dresse le portrait de 4 personnages principaux : le chef de famille qui repose sur une expérience qu'on sent devenue peu à peu désuète, le fils provoquant et opportuniste, le nouveau venu, modèle de bien séance, et la profane qui se retrouve embringuée dans ce petit monde sordide au risque de salir toute sa belle candeur. Et c'est autour d'un innocent bébé né dans la mort de sa mère que toutes ces trajectoires vont se croiser, symbolique de tous les possibles. Car il semble bien que derrière cette photographie terne qui pourrait repousser au premier abord, le réel propos du film soit davantage tourné vers le sens qu'on donne à la vie notamment dans les rapports entretenus entre les personnages plutôt qu'autour une énième histoire de gangsters et de jeux de pouvoirs de base. On retrouve en effet dans les trois générations représentées un parallèle du passé, du présent et du futur comme trois regards divergents qu'on pourrait aussi interpréter comme l'éternel conflit qui oppose le surmoi et le ça pour aboutir à la constitution du moi. Ainsi donc, on peut tout autant apprécier ce film pour son aspect brut en se laissant bluffer par les performances des acteurs, avec Viggo Mortensen particulièrement charismatique, que pour sa face fine en se penchant sur une lecture plus subtile. Bien loin des clichés du genre, c'est ici un travail de chef d'orchestre qu'a réalisé David Chronenberg, au risque de laisser le spectateur dans le flou durant toute la première partie avant d'intensifier le rythme en éclairant plus les enjeux sur la fin.
Une plongée au cœur de la mafia russe exilée en à Londres, un film dur et noir avec tout les trafics de la mafia ou la valeur humaine a peu de place. Toutefois une fin heureuse
Curieux que ce Cronenberg-ci. Un environnement tout à fait inhabituel pour ce genre de tragédie. La mafia Russe qui s'implante à Londres me paraissait très mal choisit. Bref, Viggo Mortensen joue parfaitement et est d'une froideur implacable, Naomi Watts est un peu frêle, et Vincent Cassel a soi : Rien à foutre ici, surjoue ou bien a un doublage atroce. Au choix. Je pense que je suis trop con pour comprendre ici le talent de Cronenberg. Je pense que c'est la même chose pour A History of Violence : Rien ne va mal mais qu'est ce qui il y a en plus, dans ce thriller, qui peut lui valoir les louanges de tout le monde ? Une sage femme tombe sur un journal d'une jeune russe qui vient de mourir en accouchant, bon. Mais le contenu du journal semble de mauvaise augure pour le patron de la Mafia Russe. Rajouter à cela que le chauffeur de Semyon tombe sous le charme de cette sage femme, Anna. Pourquoi tout les malheurs tomberait uniquement sur la gueule du chauffeur et pas sur Anna ? Pourquoi on ne la course pas dans la rue avec un calibre silencieux, ou qu'on ne dévalise pas son appartement ? C'est elle qui flirt le plus avec le danger, c'est elle qui veut dénoncer, c'est elle qui détient la vérité et qui a la ferme intention de la dévoilée, alors je pose encore une fois la question : Pourquoi ? Passons, la scène du sonna est impressionnante, filmée magistralement, je pense que le film n'est pas assez prenant pour que l'on soi tellement subjuguer par la manière dont le virtuose Cronenberg se détache des clichés et des contrastes. A voir si vous pouvez.
Après A History of Violence, David Cronenberg frappe un nouveau grand coup avec ce film. En guise de scène d'ouverture, nous est servi un meurtre glaçant dans un salon de coiffure londonien. Le ton est donné. À partir de là, pas une scène superflue, pas un temps mort. Seulement des marches à gravir dans l'inextricable et fabuleux scénario du film, dans lequel nous nous plaisons, nous spectateurs privilégiés d'un des meilleurs films de gangster des années 2000, à nous perdre. Les personnages sont tous, sans exception, sondés dans toute leur profondeur. Chacun a ses défauts et ses qualités, nul héroïsme n'est de mise chez David. Viggo Mortensen incarne, avec une froideur teintée de quelques couleurs bienveillantes et bienvenues, un chauffeur aux mille visages. Naomi Watts, à nouveau parfaite dans son interprétation, prend les traits d'une infirmière profondément blessée dans sa conscience maternelle (ayant enfanté un nourrisson mort-né). Vincent Cassel est idéalement repoussant dans son costume de fils de riche.
Les Promesses de l'ombre bénéficie donc d'un casting cinq étoiles, en plus du talent de son réalisateur.
La fin est à la hauteur du déroulement: impressionnante de justesse et d'ambiguïté, avec en prime une touche d'émotion. Que demander de plus? David Cronenberg maîtrise bien à la perfection ce genre du film noir. Peu de ses confrères peuvent se targuer d'une telle maîtrise, d'un tel génie, dans leurs filmographies respectives. L'un des plus grands de notre époque, clairement.
Les Promesses de l'ombre bénéficie donc d'un casting cinq étoiles, en plus du talent de son réalisateur.
La fin est à la hauteur du déroulement: impressionnante de justesse et d'ambiguïté, avec en prime une touche d'émotion. Que demander de plus? David Cronenberg maîtrise bien à la perfection ce genre du film noir. Peu de ses confrères peuvent se targuer d'une telle maîtrise, d'un tel génie, dans leurs filmographies respectives. L'un des plus grands de notre époque, clairement.
Sauvée par un casting impeccable, cette enième ressucée de film de mafia avec infiltré ne laisse aucune part d'ombre... Un comble ! Même Londres apparait comme un simple décor sans âme.
Un ratage exemplaire.
Un ratage exemplaire.
Ce Cronenberg sait se faire déguster si agréablement bien, que l'on pourrait l'y comparer à un millésime impatient nous dévoiler toute sa saveur. Une réalisation sans faille et une distribution reflétant la qualité du long-métrage et des moyens mis-en-oeuvre : Cronenberg aux commandes réunissant parmi les plus connus l'excellent Viggo Mortensen et le majestueux Vincent Cassel, suivi de Naomi Watts loin d'être sans ressources est rattrapé ou du moins égalé par des noms inconnues ou presque tel Armin Mueller-Stahl. On y retrouve tout le plaisir de regarder et admirer un maître dans son atelier. L'affiche aussi minutieuse soit-elle reflète cette beauté immaculée de l'oeuvre. Je suis toujours subjugué aux vues de travaux aussi propres et manié de façon aussi habile que celui-ci. La transgression à l'état brut - toute cette mise en scène ne pourrait tenir que sur un fil, elle ne flancherait jamais, tellement elle est purement et simplement contrôlée de A à Z. Si ce n'est pas majestueux, alors qu'est-ce qui l'est ?
Un film noir qui nous entraine dans les affaires de la mafia russe en Angleterre. Porté par 3 acteurs parfait, on reste captivé jusqu'à la fin, certain rebondissement sont prévisible et l'ensemble manque peut-être un peu d'action, mais le film sait garder un équilibre suffisant pour nous maintenir captivé du début jusqu'à la fin.
Film de gangsters assez classique, les "Promesses de l'Ombre" nous immerge au coeur d'une mafia russe sévissant à Londres. Une mafia des corps que l'on loue, mais aussi des corps qui parlent, dont les tatouages sont l'identité et la valeur. Les rapports entre les quatre personnages principaux sont passionnants (le rapport filial notamment), et servis par des acteurs de haut niveau, en particulier Viggo Mortensen, en chauffeur mystérieux et laconique. Comme attendu ce Cronenberg est d'une grande précision, rien ne dépasse. La violence est très présente et l'ensemble glace le sang, mais bon, il fallait s'y attendre ! En revanche le scénario n'a rien d'extraordinaire et se permet surtout quelques facilités...
Le genre de film qui marque par sa froideur et sa violence. Un bon thriller avec un super jeux d'acteurs. Âme sensible s'abstenir. La mafia ça rigole pas.
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