Les promesses de l'ombre fait parti de ces films éblouissants, ultra populaires, très intriguants et splendides en terme de mise en scène.
Cronenberg, avec ce film, marque de manière définitive la transition entre son cinéma d’horreur, visionnaire et basée sur une histoire science fiction, et son cinéma contemporain qui étudie les dérèglements du corps social, même si Spider et A history of violence montraient une mutation en terme de genre. Ensuite s’en est suivi A dangerous method, Cosmopolis et Maps to the stars, mais ces toutes ces œuvres n’oublient pas les scènes de très grande violence et de perversion.
Donc pour en revenir à Les promesses de l’ombre, c’est un très bon film sur la mafia russe à Londres. Les acteurs pour endosser les rôles sont excellents : Vincent Cassel (mon préféré) et Viggo Mortensen, ou encore Armin Mueller Stahl.
Même si je trouve que Le synopsis du film est exagérée, il n’en demeure pas moins que le film, est garni de tensions provenant de toutes parts.
C’est horrible, tout part d’une prostituee de 13 ans, qui accouche suite au viol de la part de l’un de ces mafieux. C’est ainsi que deux mondes vont s'entremêler : Celui des mafieux, un univers tordu et impitoyable, et de l’autre l’univers normal composés de gens civilisés, dans la sécurité ou la médecine. Ce qui rallie ces deux mondes c’est Anna Khitrova interprétée par Naomi Watts, qui détient le journal intime de la
fille de 13 ans. Les dégâts seront de temps à autres explosifs.
La mise en scène et les décors sont très bons. Je me suis amuser à analyser la signification des tatouages de Viggo Mortensen, le conducteur au service de la mafia, et vous devriez faire de même, car cela est très intéressant, et démontre que le film est très abstrait et réfléchi. Un dénouement sympa et probable, (ne vous attendez pas à un thriller, c’est du cinéma sans genre).
Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5