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vince113
38 abonnés
208 critiques
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5,0
Publiée le 2 septembre 2009
On est d'abord surpris par la concision de l'histoire, une sorte de ligne claire dramatique assez étonnante de la part d'un réalisateur d'avantage porté vers le delitement du récit (même la sécheresse d'History, qui s'apparente le plus à ce nouvel opus, finissait par ce liquéfier dans une deuxième partie beaucoup plus hallucinatoire). Cronemberg aurait-il perdu de sa folie avec ce polar nerveux et hyper construit ? Une fois de plus, son oeuvre subit une nouvelle mutation et explore de nouveaux territoires : sans pour autant abandonner ses thématiques habituelles (le corps comme réalité ultime, le rapport à la transgression comme révélateur des pulsions enfouies, la fragilité des parapets de la morale, l'ambiguïté de la violence...), le réalisateur parvient à les fondre dans un cadre dramatique classique, celui du polar. Alors ce que l'on perd en originalité du matériau (pas d'expérimentations visuelles ou narratives en apparence), on le gagne en densité humaine. Les personnages du film sont certainement les plus incarnés de sa filmographie, parce que les moins abstraits, les moins pris dans la nasse d'un réseaux de concepts. Du coup, on est bouleversé par ce personnage d'infirmière qui se bat pour reconstruire une famille que le sort lui avait arraché et se découvre une âme slave, pleine d'impétuosité. On est touché par ce fils maudit (étonnant Vincent Cassel), incapable de satisfaire au canon familial et s'abîme dans l'autodestruction. Et on est fasciné par ce héros à la fois opaque et traversé par des éclairs d'humanité, personnage insaisissable qui conserve son mystère jusque dans la dernière image. Et on se dit que c'est peut-être là où se joue le noeud du film, dans ce personnage à la fois très ancré dans le genre, mais qui s'ouvre comme un abîme sur les questions de la morale, de la responsabilité, de la violence, de la folie, de la manipulation... Cronemberg a finalement réussit le miracle d'intégrer l'expérimentation au coeur même du film genre ! Brillant.
Un excellent Cronenberg , sombre et violent . Ca montre bien les méthodes de la mafia Russe , Viggo Mortensen et Vincent Cassel sont géniaux dans leurs rôles , le scénario est super bien écrit et la musique reste discrète , comme dans tous les Cronenberg . J'ai pas vu les 1 heures 30 passé , c'est un film a voir .
je pense que ce film mérite ses 3 étoiles.L'histoire est bien racontée,les acteurs jouent bien leur rôles, c'est bien filmé.Mais je pense qu'il n'y a pas assez de détails sur la vie de chacun et on ne s'est pas grand chose sur leurs parcours antérieurs
Enfin un Cronenberg qui ne me dérange pas. Mortensen, Watts et Cassel sont parfaits, tout comme Armin Mueller-Stahl. Histoire posée et linéaire, Les Promesses de l'Ombre nous dévoile la mafia russe sous un autre angle que le très noir Little Odessa. Une vraie réussite, tout en expression théâtrale.
Un bon film avec en tete d affiche Viggo Mortensen tout simplement parfait ! Sinon un film qui se termine en se disant qu il n a jamais vraiment commencé. Le rythme est bizarre sans vraiment etre lent.
En général j'aime beaucoup les Cronenberg, et celui la est génial ! L'histoire est prenante, les acteurs (en particulier Viggo Mortensen et Vincent Cassel) sont très bon et l'ambiance du film est très.. glauque^^ En tout cas c'est un film qui marque et qu'on oublie pas du jour au lendemain!
Ce film fut pour moi une véritable et agréable surprise, des acteurs parfaits, un scénario quoique banal très bien mis en scène. Un film prenant, et émouvant, une histoire bien ficelée. Partie avec un a priori sur Cronenberg, car je n'avais pas aimé "La Mouche" (eh oui!), et bien j'ai été très étonnée et ravie de ce film excellent. Naomi Watts, Viggo Mortensen et même Vincent Cassel que je considère pourtant comme un personnage exécrable tant dans son jeu d'acteur que dans sa façon d'être, sont très bons. J'en sors heureuse de voir que parmi les immondices qu'on nous sert chaque mercredi au cinéma, il y a quand même des films comme "Les Promesses De l'Ombre" qui sortent du lot grâce à une prestation des acteurs hors-pair et un thème bien que déjà usé, poignant. A voir.
Cronenberg nous envoie cette fois ci à l'ombre. Au delà des frontières russes, la vie qu'il présente n'est pas très réjouissante. Une ville contrôlée par la mafia, où notre Vincent Cassel en fils à papa accueille à ses côtés un Viggo Mortensen totalement pris au jeu. C'est lui le plus réjouissant dans le film, car Cassel n'arrive pas à tirer son épingle du jeu, il se cantonne vraiment à jouer son personnage mais ca ne passe pas, ne serait-ce que pour l'accent. Naomi Watts, quant à elle, reste dans l'ensemble très superflue. Mais l'histoire en revanche est là, le scénario répond présent, en abordant toutes les atrocités de l'époque imaginables : viol, torture... Et là encore Croneneber s'emballe en ne nous privant pas de certains moments du film, on se serait volontiers passé de la mort lente au couteau dans le sauna. Certaines scènes sont d'une violence rare, et on n'arrive pas à partager le caractère indispensable de cette violence gratuite, ce qui gâche un peu le film. Cependant, la trame reste très bien respectée et même si on pouvait encore espérer mieux, on peut estimer que Cronenberg a parfaitement réussie son intégration.
Cronenberg se contente ici du strict mininum et nous sort un film, qui, s'il n'est pas mauvais, manque vraiment de contenu. Il aurait gagné à donner plus de profondeur à l'intrigue et aux personnages. Dommage !