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Corenbobby
49 abonnés
664 critiques
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5,0
Publiée le 27 janvier 2011
un nouveau chef-d'oeuvre de la part de David Cronenberg. Viggo Mortensen est dans un de ses plus beau rôle, déjà que l'acteur avait fait sensation dans le rôle de Aragorn pour les 3 films du "seigneur des anneaux". Le film peint le monde de la mafia, d'une manière choquante et violente. Naomi Watts et Vincent Cassel ont tout les deux un rôle à nous couper le souffle. bref, c'est un film à voir absolument.
Après le choc "A History of Violence", David Cronenberg se lance pour la première fois dans le film-mafia avec "Les Promesses de l’ombre". Sorte d’Affranchis à la russe, l’œuvre permet également au cinéaste de retrouver l’acteur Viggo Mortensen, hallucinant de sobriété et de maitrise. En effet, dire qu’il porte l’intégralité du film sur ses épaules n’est en cela aucunement exagéré. Car "Les Promesses de l’ombre" m’a laissé un sentiment plutôt inégal. Peut-être est-ce dû à sa courte durée (1h 40) ou à son coté parfois trop conventionnel, mais cet essai, trop classique, ne figurera pas au rang des meilleurs Scorsese et autres Coppola. D’autre part, l’interprétation n’est pas en reste non plus, je pense en particulier à celle un poil excessive de Vincent Cassel. Néanmoins, cela n’enlève rien à la dignité du long-métrage ainsi qu’à sa redoutable efficacité, avec notamment une scène de hammam proprement impressionnante qui nous restera longtemps à l’esprit. Mais il aura donc manqué entretemps ce soupçon de lyrisme ainsi que ce point d’équilibre qui auraient conféré au film le statut de grande épopée mafieuse. On se contentera ici de celui d’excellent divertissement.
David Cronenberg signe avec ces promesses de l'ombre une oeuvre léchée, glacée et finalement assez forte mais qui n'est pas exempte de défauts loin s'en faut. Malheureusement, l'extrême dépouillement de l'histoire et des personnages m'a laissé tout au long du film sur le côté de la route... Dommage car les acteurs sont biens, excepté Naomi Watts à mon goût assez fade, la mise en scène est cronenbergienne à souhait, plusieurs scènes sont marquantes (celle du hammam à la violence paroxystique).
Le film commence par une scène choc: une fille de 14 ans qui entre dans une pharmacie, tout de sang vêtue ... (je fais de la poésie à mes heures libres ... oo pas). A moins que ça commence avec la scène ou deux hommes coupe la gorge à un autre homme (tous faisant partie de la mafia). Dans les deux cas, ça met le spectateur dans l'ambiance ! Pour ce film, le réalisateur psychopathe (bah quoi ? c'est le moins que l'on puisse dire !!), nous offre un duo-Combot ultime: Viggo Mortensen et Vincent Cassel. Les deux acteurs sont, bien évidemment, parfait. (Cassel se rapprochant plus d'un personnage "racaille", mais c'est qu'il est encore choqué par son rôle dans "la haine" (sérieusement, il joue un enfant de la mafia capricieux)). La réalisation est très bonne (la scène de la douche (non, c'est pas ce que vous croyez ...) est vraiment réussie. Jusqu'au bout on veut savoir ce qu'il va se passer, dans cette confrontation mafia/personne lambda. La fin est très bien, même si j'aurais aimé une fin choc, la marque de fabrique du réalisateur.
Anna découvre le journal d’une jeune fille russe morte en couche. Son propre aïeul, russe également, refusant de le lui traduire, elle fait appel à un patron de restaurant. Tourné exclusivement dans un Londres sans monuments, le film de Kronenberg est avant tout un film d’atmosphère. Une atmosphère qui s’alourdit au fur et à mesure que se dévoilent les turpitudes de la mafia russe des exilés. L’intrigue, simple, a pour racines le rêve d’occident des jeunes russes. Elle est construite par approfondissements successifs, chaque thème étant repris plusieurs fois, dans un jeu de correspondances et de leitmotivs prenant, et parfois surprenant, qui l’enrichit. Les scènes de cruauté, quelquefois sidérantes, s’intègrent au canevas, sans donner aucune impression de gratuité. L’auteur s’attache à ses personnages, peu nombreux, et les construit dans la durée, servi par d’excellents acteurs, Viggo Mortensen (Nikolaï) étant particulièrement à mettre en exergue, dans un rôle trouble, multiforme et qui dut être éprouvant. Au fil des séquences, s’installe l’impression que l’on fait partie de leur monde, un monde fait de tendresse, d’ultra-violence, et de nostalgie d’un paradis perdu. Un film puissant, assuré de hanter longtemps les mémoires.
Tout simplement, c'est la grosse claque... mais c'est trop court! Seulement 1h35 d'un scénario fabuleux de justesse et de puissance, ni minimaliste, ni grandiloquent. Les acteurs, parfaits, incarnent des personnages complexes, vrais. Et quelle atmosphère... de la noirceur ambiante aux sublimes thèmes d'Howard Shore, c'est toute l'enveloppe formelle de ce film qui touche à la perfection. Après le très décevant "A history of violence", David Cronenberg prend mieux qu'une revanche!
ce film m'a assené une claque dont je me souviendrai toute ma vie tout comme dans "history of violence" il ne s agit ni plus ni moin du meilleur film sur la mafia russe, a la fois poetique, dramatique et ultra violent (quel baston !!) viggo mortensen es epoustouflan naomi watts confirme et cassel se revele dans un tres bon role un des nombreux chef d'oeuvre de david croenemberg
Immersion dans la mafia russe à Londres, histoire d'infiltration au sein de cette mafia, qui est décrite ici dans sa violence et sa brutalité. Le film est bien mis en scène, l'intrigue est passionnante, que ce soit l'histoire de l'infiltration ou l'histoire de la jeune décédée. Naomi Watts et Viggo Mortensen sont parfaits, mais j'ai été moins convaincue par Vincent Cassel. Quelques scènes un peu crues, pas mal de violence, mais ce sont des scènes nécessaires. La scène du sauna est vraiment bien réalisée, et restera mythique dans mon esprit.