Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
albancinedvd63
18 abonnés
369 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 19 mai 2024
Kitch à souhait mais un vrai plaisir du film d’action des années 90. Ce film est malheureusement tombé dans les oubliettes de tous les éditeurs et ne le méritent pas du tout. À voir pour le fun.
Suite à l’accident d’un dangereux camion-citerne rempli de produits toxiques en plein Beverly Hills, en proie aux flammes et afin d’éviter tout risque lié à la population, il est demandé aux habitants résidant les plus proches de l’accident de quitter la ville. La police met rapidement en place des bus pour les évacuer, tout est fait pour gérer la catastrophe au plus vite. Sauf qu’en réalité, derrière cet écran de fumé se cache le casse du siècle !
Le pitch de départ était tout bonnement génial, prendre Beverly Hills en otage pour y cambrioler les coffres forts des riches particuliers qui y habitent et en profiter pour dévaliser toutes les boutiques de la célèbre rue commerçante de Rodeo Drive. Sur le papier, le film de Sidney J. Furie (Aigle de fer - 1986 & Superman IV - 1987) promettait un agréable actioner movie, digne des années 90, comme ceux qui fleurissaient dans les rayonnages des vidéos-club. L’ennui, c’est qu’en dehors de cette trame assez palpitante, le film s’avère assez mollasson et redondant.
La Prise de Beverly Hills (1991) a cette particularité de mettre en scène une distribution assez hétéroclite, avec dans les principaux rôles : Ken Wahl (Le justicier de la route - 1986), Matt Frewer (Le Cobaye 2 : Cyberspace - 1996), Robert Davi (No Contest - 1995) & Branscombe Richmond (l’indien dans la série télé Le Rebelle - 1992/1997).
Le film a ce principal défaut d’être inégal durant toute sa durée. Alternant scènes d’actions et scènes romantiques, courses-poursuites endiablées et longs tunnels de conversations en guise de remplissage. En dehors de nous en mettre plein la vue lors des scènes d’attaques sur Rodeo Drive (avouons-le, il est assez jouissif de les voir tout détruire sur leur passage, les bagnoles vont et viennent à vives allures, défoncent tout, rentrent à travers les immeubles, détruisent les devantures des boutiques, les maisons bourgeoises y sont littéralement soufflées par les explosions quand elles ne sont tout simplement pas éventrées par le tank du SWAT qui s’invite à l’intérieur ! On imagine assez mal le boulot que cela a dû être pour reconstituer Rodeo Drive, toutes ces devantures de boutiques de luxes et ces demeures cossues), sauf qu’en dehors de tout ça, le film s’avère bien vide et ce, malgré quelques scènes d’action rythmées (même la poursuite dans le parking aérien avec le lance-flamme ne semble plus vouloir s’arrêter). Et quid de la crédibilité de voir les résidents de la ville, résigner à patienter dans le hall d’un building, en jouant aux cartes.
Au final, reste le plaisir coupable d’assister à la destruction quasi complète d’une partie de Beverly Hill (ses innombrables maison témoins en carton) et de voir ce duo improbable entre : Ken Wahl (affublée d’une immonde coupe mulet, coiffure qui était de vigueur à cette époque) et Matt Frewer en flic ripoux. Mention spéciale à Ken Wahl qui lance des shurikens comme s’il avait fait ça toute sa vie (être quarterback n’excuse pas tout). Un énième rip-off de Die Hard, qui se regarde sans trop de déplaisir. C’est débile & drôle, un film d’action généreux comme on en fait plus (et je ne parle pas de ceux qui transpirent les CGI dégueulasses).
La Prise de Beverly Hills est un bon film d’action de Sidney J. Furie. Pas très connu, mais qui appartient pourtant aux bonnes pièces du genre dans les années 90. Le casting est d’abord bien solide, avec des acteurs convaincants. Matt Frewer emportant quand même le plus le morceau, dans un rôle sympathique, qui, je ne sais trop pourquoi, m’a fait un peu penser à du Terrence Hill. En tout cas il s’en tire très bien, accompagné d’un Ken Wahl qui lui livre une interprétation plus musclée, jouant un héros badass qui conserve son humour en toutes circonstances. Il est tout à fait convaincant lui aussi, et c’est encore le cas d’un Robert Davi en méchant, que l’on aurait pu aimer plus incisif cependant. Harley Jane Kozak assure le seul rôle féminin notable, et on a quand même parfois un peu l’impression qu’elle est là parce qu’il faut bien une fille. Le scénario débute sur une idée assez improbable, et c’est vrai que ce n’est pas très crédible, mais c’est au service d’un film qui clairement se fiche de ses incohérences. Ultra-rythmé, accumulant les scènes d’action et les répliques musclées, La Prise de Beverly Hills ressemble à un grand défouloir pyrotechnique généreux, pas prise de tête, et qui finalement s’assume pleinement. Ce serait bien si certains DTV actuelle avaient cette générosité et ce souci de remplir le cahier des charges d’un métrage d’action digne de ce nom. La réalisation est signée d’un habitué du genre : Sidney J. Furie, qui se débrouille bien. Multipliant les scènes d’action et les cascades, il est à l’aise dans ce registre, cela se sent. S’il n’a pas l’efficacité pure et dure d’un McTiernan, il a en revanche la percussion d’un Walter Hill, et son métrage est de bonne tenue. Pour les décors et la photographie on passera peut-être sur du moins bon, mais étant donné que tous les décors crament au fur et à mesure, c’est pardonnable ! En effet le film ne lésine pas sur les explosions et destructions en tout genre, et c’est fun si on aime le genre. Par ailleurs la bande son punchie est bien sympathique, et accompagne judicieusement l’action. En sommes La Prise de Beverly Hills est une bonne découverte, moi qui ne connaissait ce film que de nom, et je le place dans les films d’action des années 90 à voir. Dommage que le point de départ soit quand même franchement incohérent, que certains seconds rôles soient un peu délaissé, mais enfin, l’ensemble reste efficace. 4.
J'ai vu ce film ya 15ans je mété régalé. Je l'ai revu et si c'est vrai qu'il a bien vieilli, ya de l'action non stop, sa saute de partout dans un décors années 80 bien planté ^^