Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
JeremGar
96 abonnés
1 569 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 19 mars 2008
Qui aurait cru qu'un simple film d'animation, en noir et blanc, aurait pu autant nous scotcher? Un extrait de la vie d'une Iranienne..la guerre, l'adolescence, les voyages, les amours, les questions qu'elle se pose sur son existence...On adore..Un film qui nous semble, comme le dit l'auteure, "universel"..à voir!
Un film d'animation très simple et très touchant. L'histoire de cette petite fille iranienne a le mérite de nous ouvrir les yeux sur la situation -plutôt délicate- et le contexte géographique de ce pays que l'on connait trop peu. Une dose d'humour et un franc-parlé qui ne peuvent laisser de marbre. Le Jury 2007 de Cannes ne s'est pas planté en lui attribuant son prix. A voir.
Un film poignant et percutant sur l'Iran après le départ du Cha et les islamistes au pouvoir avec le port du voile obligatoire et autres règles défavorisant la femme. Ce film d'animation est adapté de la bande dessiné de Marjane Satrapi, qui est aussi la réalisatrice du film. Le noir et blanc est très bien utilisé et le film rend beaucoup mieux dans ces deux couleurs. Personnellement j'ai été agréablement surpris de ce film qui restera gravé dans ma mémoire. Excellent!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Quand on a tant aimé un livre, surtout une oeuvre aussi essentielle pour la compréhension de notre époque que "Persepolis", on ne peut que redouter son adaptation - même par l'auteur elle-même - au cinéma : contrairement à ce que l'on pourrait penser, un gouffre sépare la liberté fondamentale de la BD et le totalitarisme de l'image animée. Et puis non ! Satrapi et Paronnaud ont tout compris, qui ont reconstruit une esthétique différente, une narration différente, bref un film qui approche esthétiquement "Persepolis" sous un autre angle, sans en trahir la verve ni la beauté. Bref, comme devant le livre, on rit, on pleure, on tremble, on serre des poings : si l'on peut regretter que la partie "enfance" est légèrement moins magique que dans le livre, la charge générale contre "les cons", qu'ils soient iraniens islamistes ou européens nantis, est toujours aussi virulente dans sa légèreté potache. Mais c'est l'amour qui a le dernier mot, avec le personnage bouleversant de la grand-mère, portée par la voix de Danielle Darrieux. Et c'est bien.
Le concert de louanges critiques est suffisant et je n'arrive pas à trouver une ligne d'attaque originale, car tant a déjà été dit sur ce dessin animé. On connaissait la B.D, on a beaucoup parlé du film à Cannes, et le film ne décoit pas. Il faut bien reconnaître la fraîcheur du crayon, les personnages séduisants, l'orignalité du récit qui s'appuie sur l'histoire contemporaine. A la fois une étude de caractère (celui de l'héroïne), une histoire autobiographique et un film assez subversif vis à vis de l'Iran, sans toutefois que cela soit le seul angle d'attaque.
On n’avait jamais vu une adaptation aussi fidèle au bouquin d’origine. Image par image, tout se tient et c’est avec un plaisir certain qu’on écoute les voix et que l’on observe les mouvements attribués à des personnages qui nous ont déjà fascinés.
Un film qui s'intéresse aux problèmes de sociétés que peux rencontrer une émigrés fuyant un pays sans avenir.
Une critique de la société moderne et des régimes tyranniques.
Un film qui parle aussi beaucoup de la liberté des femmes en Iran avec le voile imposés elle ne sont pas libres de s'habiller comme elle veulent et toutes démonstrations d'affection en public est interdite.
C'est aussi un message d'espoir qui nous apprend qu'il faut toujours redresser la tête et rester intègre.
Les dialogues sont très juste, parfois très fleuries, il faut croire qu'après tout le film s'adresse plutôt à un public jeune.
Un film tout bonnement exceptionnel. Un thème encore peu (pour ne pas dire jamais) abordé au cinéma, détruisant ainsi tout stéréotype que nous, pauvres occidentaux, pourrions nous faire sur Téhéran. Le visuel est original et soigné, le mélange entre drame Historique et comédie est plutôt bien fait. C'est d'une subtilité rare, d'une poésie intense et l'attachement soudain que l'on porte a cette héroïne y est sans doute pour beaucoup dans cette passion dévorante que l'on ressent en suivant cette histoire. Le ton est grinçant, décapant, tour à tour dramatique et léger, le rythme rapide, sans temps mort (malgré un début peut-être un peu longuet), l'histoire est sans mièvrerie, les anecdotes croustillantes, tout y est. Le seul reproche que je pourrais faire à ce film est son inégalité dans son prolongement. Il se distingue en effet deux parties : La première est très historique et l’héroïne ne sert qu'à porter la condition du pays. La deuxième elle, se tourne principalement vers le personnage et c'est cette fois le contexte historique qui sert de figuration pour mettre en avant l'histoire de cette Iranienne. Cette deuxième partie est d'ailleurs beaucoup plus personnelle à mon avis et donc plus pertinente et attachante. En résumé, il s'agit ici d'une perle du cinéma français qu'il est indispensable de voir et contrairement à ce que l'on pourrait croire, je crois qu'il est à conseiller à un public averti dû à son engagement social et politique. Un gamin de dix ans ne trouvera pas grand intérêt à ce film.
Les dessins de Persépolis sont très épurés, et la simplicité lui va bien. J’y ai trouvé une pointe de stylisme persan. Je pensais voir l’Iran islamique, mais il s’agit surtout d’une biographie. On y voit d’abord l’Iran du Shah, puis la suivante, puis l’Europe des fils à papa, puis retour en Iran islamique. Quelques scènes drôles ou amusantes, mais l’histoire est touchante. Le tout est un drame. On aime la fille plus que l’Iran au sortir du film. Ce qui n’est pas anormal non plus vu la réalisation. Par ailleurs, on se demande pourquoi on ne rencontre pas de filles aussi bien dans nos contrées d’aujourd’hui (mais les gens bien sortent peut-être des épreuves) ! C’est une réalisation heureuse où il y a beaucoup de choses aimables, il est à voir. J’ai vu des critiques qui le disent moralisateur. A part quelques fils à papa occidentaux qui se sentiraient épinglés, je vois pas : c’est une… biographie !
Voilà un film animé vraiment bien fait. Il n'y a pas besoin de couleur pour accrocher, ce long métrage en est bien la preuve. Un grand coup d'éclat de la part de ses deux réalisateurs tout nouveau. C'est une grande suprise. L'histoire est à la fois touchante pour le passé dur de l'Iran, drôle pour les expériences en dents de scie de la protagoniste, et j'en passe. Le temps s'écoule à une vitesse inimaginable, que ce soit pour les plus jeunes ou les plus âgés tout le monde y trouvera son compte. C'est à recommander. Bonne séance.
Avec le seul regret que le film n'ait pu garder son timbre de dérision jusqu'au bout, tout le projet est pardonnable car on peut saisir que le rire n'emporte pas tout. La liberté devient une chose sérieuse lorsqu'on en prend conscience, autrement on en joue. Le métrage est remarquable sous toutes les coutures ! Il survole le moindre recoins de préjugés. Ni couleur de peau, ni religion, ni accent ou dialecte qui serait inconnu de l'occidental est abordé. Tout ce qui fait obstacle entre les cultures est purement dépouillé, pour qu'il ne reste ici que l'universalité, l'honnêteté et la lucidité. Cette petite marjane qui grandit a beaucoup a transmettre. Il ne reste que pour avoir une pensée comme la sienne, Satrapi doit être une sacrée bourgeoise... Mais il paraît que c'est par cette classe que les luttes commencent car elle est mieux instruite.
Film bien fait et intéressant, mais pas pour les mêmes raisons que son positionnement marketing. De ce point de vue, c'est assez décevant car très simpliste, et surtout construit tout à l'honneur de l'Occident et sa sacro-sainte "Liberté." L’intérêt se trouve plutôt du coté autobiographie, où se mêle drôlerie et tendresse de la part de Marjane Satrapi. A défaut d’être un film historique ou didactique comme il l'ait prétendument, ce long-métrage est une touchante autobiographie, avec sa part d'ironie, de nostalgie et son lot de subjectivité (en Iran c'est le Mal qui règne, en Occident c'est le Bien.)