Derniers Avis : Persepolis - Page 2

C’est devenu un de mes film préférés depuis que je l’ai vu ! Cette adaptation est excellente. Certes, je n’au pas lu la BD d’origine, mais c’est quand même un excellent film. L’animation traditionnelle est excellente aussi, en plus d’être très fluide. En 15 ans, le film n’as pas pris une seule ride. À Voir !

Mêlant l'humour distancié ou le regard sarcastique de l'héroïne à un dessin bicolore représentatif de la noirceur du contexte politique, ce récit d'apprentissage dramatique se distingue par sa tonalité singulière ainsi que son esthétique qui prennent le pas sur une quelconque implication émotionnelle, la faute peut-être à la froideur de la voix profonde de Chiara Mastroianni. Une mise en scène réussie cependant de la trajectoire d'une jeune fille banale dans une situation chaotique. Intéressant.

Tandis que Persépolis est un film animé, il n’est pas un film pour les enfants. Le directeur utilise les bandes dessinées à traiter des thèmes lourds – la révolution sociale, la guerre, l’oppression, la perte de l’amour, et la suicide. Le film commence avec un « flashback » à l’enfance de la protagoniste Marjane. Elle est née en Iran ; elle était jeune pendant la révolution contra le shah et le suivant régime Islamique. On voit les horreurs de la guerre et la répression du nouveau régime Islamique. Marjane lutte contre le gouvernement et sa famille, et comme résultat, sa famille l’envoie à un lycée en Europe. La vie là n’est, néanmoins, pas facile non plus. Après d’avoir condamné l’hypocrisie des nonnes qui gèrent son lycée, elle devient sans abri. Enfin, elle retourne en Iran, où elle se tombe déprimée et fait une tentative de suicide. Ni Iran ni Marjane ne sont pas changés ; bien qu’elle essaye d’habiter sous le régime, après plusieurs années de lutte contre la répression, elle quitte encore le pays.

Je n’aime pas beaucoup la fin du film. Le flashback termine et on voit actuellement l’adulte Marjane en train de partir l’aéroport CDG. J’aime bien qu’elle se souvienne de son origine et qu’elle dit au chauffeur qu’elle est iranienne, mais il n’y a pas d’autre information. Je me demande quoi exactement elle fait maintenant dans la vie. Autrement, je trouve le film intéressant et éducatif. Je pense que l’animation est une bonne manière de représenter les atrocités de la guerre sans perturber l’audience, mais je me demande aussi si en faisant ça, le film minimise ou dévalue les morts des citoyens Iraniens. Dans l’ensemble, cependant, je pense que Persépolis est un film qui traite bien des thèmes difficiles.

À mon avis, c’est un film qui mérite trois étoiles. Il y a trois points forts dans ce film qui m’intéressent très bien. Premièrement, le film est délicatement coloré avec les changements correspondant à l’alternance du passé et du présent. Dans la mémoire de la fille, les couleurs sont toutes simples caractérisées du gris, du noir et du blanc. Néanmoins, ces trios couleurs, ainsi que les lignes facile dessinant les caractères et le fond, servent bien la raconte de l’histoire parce que l’attention des audiences est concentrée sur les conversations et le déploiement de l’histoire eux-mêmes. Deuxièmement, le réalisateur de ce film capitalise beaucoup sur les avantages de la B.D. ou du cartoon. Il/Elle exagère les expressions et les comportements des gens pour créer un sens de l’humour ou pour fortifier une ambiance intensive. Par exemple, quand les sœurs reprochent la fille, leurs lignes sont hyper distordues en mettant l’accent sur les stresses qu’elles produisent sur la petite fille. Troisièmement, le film documente les évènement politiques et historiques en Iran, mais à travers des yeux d’une fille, la réalité est ancrée dans la vie quotidienne des citoyens iraniens. Ce qui est plus émouvant, c’est empoter les souffrances qui les Iraniens surtout les femmes connaissent dans le monde où les audiences vivent.
Un point que je n’aime pas dans ce film est que le film se termine subitement. Je crois qu’il y a des audiences comme moi qui s’attendent à la vie future de la fille en France pour toucher ou piquer plus fortement de la thème religieuse et politique.

spoiler:

J'ai bien aimé le film Persepolis, parce que pour commencer il donne un bon aperçu de l'histoire d'Iran. Certainement, le point de vue du peuple était très intéressant et touchant. Le développement du personnage principal, Marjane, est vraiment bien fait. Tu es entraîné dans son histoire et vous comprenez comment elle pense et pourquoi elle réagit comme elle le fait. Surtout son dialogue interne avec Dieu est très puissant et reflète la façon dont elle évolue tout au long de l'histoire. ​​En outre, le message du film est également très beau : il est important de pouvoir être soi-même et, où que l'on soit, la famille est et reste importante. Néanmoins, le film se termine par une scène d'adieu, un choix difficile pour la famille mais nécessaire.

En plus de raconter une très belle histoire, le film est aussi très bien mis en scène. La bande-son du film permet d'étager l'histoire, notamment en transmettant l'angoisse de la guerre et la douleur intérieure des personnages. En outre, l’animation est très élégante mais reste relativement simple avec des lignes minimalistes, des silhouettes et sans couleurs. Cela permet de se concentrer sur les détails de la conversation et de l’histoire.

On ne peut pas décider où on est né, mais on peut choisir sa façon de vivre.

Le film raconte l'histoire de l'Iran au public d'un point de vue réaliste. Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de l'Iran, on dirait que c'est un documentaire. Le film me fait savoir à quel point la vie des Iraniennes est oppressante : elles ne peuvent pas poursuivre leurs loisirs ouvertement, ne peuvent pas boire d'alcool, les homosexuels seront exécutés.... .. Avant de regarder ce film, j'avais du mal à croire qu'il existe encore un pays aussi peu libre au 21ᵉ siècle, qui est exactement l'opposé de mon pays actuel, la France.
Ce film me fait beaucoup réfléchir. Il a montré l'impact d'une guerre sur un pays, une famille et un individuel. Je me sens très heureuse d'être dans un pays sans guerre. La plupart du temps, le film est en noir et blanc, mais il raconte une histoire très vivante. La musique de fond varie selon les scènes, ce qui met très bien l'ambiance et rend le public plus immergé.
À la fin du film, Marjane est arrivée en France pour commencer sa nouvelle vie. Dans le taxi, le chauffeur lui a posé une question : tu viens d'où ? Marjane a répondu sans hésitation : Iran. Cela fait écho au fait qu'elle a dit qu'elle était française à la soirée. Et cette fois-ci, elle a décidé d'accepter son identité et de vivre en France en tant qu'iranienne.

Ce film nous a permis d'ouvrir les yeux sur l'impact fort et indélébile que les événements politiques et historiques peuvent avoir sur une personne. En particulier, lorsqu'ils sont vécus dans l'enfance, ils peuvent laisser des traces et des traumatismes difficiles à surmonter. L'histoire de l'Iran racontée d'un point de vue féminin aide le public à se mettre dans la peau d'une femme obligée de se comporter et d'accepter des règles de vie qui ne lui appartiennent pas. Le sentiment de liberté violée, l'obligation de quitter sa patrie et sa famille à la suite d'un divorce, le fait qu'elle ait dû cacher ses origines et ses valeurs lorsqu'elle s'est installée en Europe : un récit apparemment simple mais en même temps amer.
De plus, nous avons réalisé combien il est difficile pour les Européens de comprendre leurs origines et de développer de l'empathie pour comprendre les personnes d'autres pays. La relation avec la musique, avec Dieu et avec ses ancêtres rend le protagoniste proche de nous et aide le public à s'identifier. Bien qu'il s'agisse d'un dessin animé, le protagoniste est réel et la personnification est encouragée.
Ce film permet de réfléchir à une situation actuelle qui ne doit pas être ignorée, il permet d'ouvrir les yeux sur la brutalité et la souffrance humaines.

Antea et Diego

J'ai bien aimé ce film. J'ai regardé ce film pour mon cours de français mais c'était un vrai plaisir. C'était vraiment beau dans son interprétation de l'Iran post-révolutionnaire. J'ai adoré les réferences aux années soixante-dix et quatre-vingt. De plus, l'animation était belle et étais un style très rare –– au même temps détaillé et assez simple. La musique était également bien choisie et puissante. Dans les moments de suspense, l'animation sombre combinée à la musique m'a vraiment fait peur.

Le film couvrait une variété de sujets mais traitait chacun avec soin : l'homophobie, le sexisme, la religion, le politique. Je le recommanderais à tous ceux qui souhaitent explorer l'histoire iranienne à travers les yeux de quelqu'un qui l'a vécue. Je préviens que, malgré son animation, le film est un peu mature et que la violence peut être un défi pour les jeunes spectateurs. Néanmoins, Je crois que c'est un film qui vaut d'être vu et une histoire qui vaut d'être racontée.

Fantastique film d'animation, remplie de poésie et de réalité. Philosophique, et absorbant, le destin de cette jeune fille nous guide dans les profondeurs d'un pays en guerre.
Éprise de liberté et de changement elle est une figure d'une jeunesse iranienne consciente et contestaire. Troublant, vivant, stupéfiant.

Une bonne adaptation de la bande dessinée sur une fille né en Iran à Téhéran en pleine dictature. Un très bon film d'animation.

Belle comme la liberté

>est un film d'animation pour les adultes. Tout le film n'est qu'en noir et blanc, son ton est évident.

L’héroïne de l'histoire vivait à l’époque de la grande révolution. La révolution a devenu de plus en plus absurde jour après jour, et la société a devenue de plus en plus tendue. La guerre signifie que chaque jour, chaque minute, chaque seconde, nous risquons de mourir. C’est cruel, mais réel, on doit le regarde avec un cœur léger. Je ne veux pas parler trop de questions politiques, car à mon avis les types de rôle du film sont aussi vaut une réflexion.

Marjane, l’héroïne, est simple d'esprit, capricieuse, rebelle. Elle se passionne pour le rock occidental, ayant les actions audacieuses, osant exprimer publiquement ses opinions. Elle a vision unique et perspective spéciale sur le monde. Elle ose porter des vêtements imprimés de lettres>. PUNK est un esprit, il symbolise la destruction, puis la reconstruction. À la griffe on connaît le lion, je préfère les détails du film. Une petite fille au Iran peut agir comme ça, c’est frappant. Je crois que cela a une grande relation avec sa famille. Et la réalité est juste comme ça.

Marjane vivait dans une famille démocratique, détendue et aimante. En dehors de ses parents, son oncle et son grands-père, sa grand-mère a eu la plus grande influence. C’est une femme de la trempe, indépendante, et connaît son propre esprit. Elle vivait toujours seule, mais l’accompagne à un moment critique. Elle a dit à Marjane le secret du jasmin, qui a devenu l'indice du film suivant. Elle a demandé à Marjane de maintenir toujours son estime de soi et sa loyauté envers elle-même.Quand Maggie a nui des innocents, elle a lui reproché au lieu de sa gentillesse. Quand Marjane était seule dans un pays étranger, tournant dans une rue dans la nuit, la grande-mère réapparaissait tranquillement derrière elle. Ses enseignements sont toujours partout. Il n’y a pas de quoi, tant que se souvenir de l'odeur du jasmin.

Le style d'expression simple exprime son mécontentement à l'égard de la politique et, plus important, transmet la nostalgie du vieil homme qui lui a façonné les propres concepts de valeur. Je pense que cela peut-être la raison pour laquelle le jasmin est tombé dans l'ouverture et la fin du film. La texture du film est très spéciale, la sensation d'impuissance frappe dans les chuchotements, laisse une impression impérissable. La manque de relief du doublage est le seul dommage.

Ce film est une sorte de conte moderne révélateur des mythes politiques du 20eme siècle le personnage principal est un régale et on s'attache à son entourage et sa conception du monde bref à voir

Indéniablement, la bonne idée aura été de rester dans le domaine du dessin, et de privilégier l'animation à un film en prises de vues réelles. A tous égards, cela sert admirablement le propos de Marjane Satrapi, illustrant à l'envi le ridicule des discours simplificateurs et des opinions toutes faites, ici dans le contexte iranien des quarante dernières années. Le film réserve quelques jolies séquences émouvantes, toutes en sobriété, entrecoupées de moments drôlatiques particulièrement réjouissants. Évidemment la technique en soi n'a rien d'impressionnant, c'est fait à l'ancienne mais c'est très propre, sans chercher l'outrance visuelle. Une œuvre simple et touchante, qui vise juste.

Difficile de rester objective devant ce film sachant que c'est le pays de ma maman qu'elle a fui en 1979, alors forcément cela raisonne en moi. Un magnifique film de Marjane Satrapi sur un pays ô si beau et malheureusement si méconnu et à l'encontre duquel on a plein de préjugés.

Film magnifique, très humaniste, à portée universelle. La dimension historique et la bande son sublime nous font ressentir des émotions intenses qui nous poussent à la compassion pour ces peuples opprimés par les œillères humaines. En 2018, les femmes commencent seulement à enlever leur foulard en Iran, et celles qui se font prendre vont toujours en prison.