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selenie
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6 215 critiques
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2,5
Publiée le 2 juillet 2007
Points forts : un joli humour bien distillé, une histoire iranienne bien résumé, un dessin sympa et clair et la BO, petit point pour le traitement du viol fait avec grande classe... Points faibles : quelques longueurs ennuyantes (l'errance dans les rues trop longues par ex), la morale répétée sans cesse... La 3ème étoile pas loin, je suis un peu sévère mais là, vraiment le reste des avis est vraiment trop élevé.
Un film d'animation auteuriste et autobiographique.Impossible?C'est pourtant ce que vient de réussir Marjane Satrapi avec "Persepolis".Un film entier et passionnant,qui raconte l'histoire de l'Iran,vu du regard d'une jeune fille rebelle et curieuse.Marjane donc.Le dessin à l'encre de Chine est superbe,et participe à la poésie et à l'humour de l'ensemble.Thèmes légers et graves se cotoient avec une belle finesse d'écriture,rendant l'oeuvre nécessaire et presque didactique.Ou l'on se rend mieux compte de la difficulté(c'est un euphémisme...)de vivre en Iran,avec les libertés bafouées et les luttes de pouvoir.Oui,Marjane Satrapi est forte.Elle raconte son histoire avec un recul tel que ça forçe le respect.
ça ne m'a pas plu spécialement mais au fond de moi je pense à tous ceux et surtout toutes celles qui souffrent en Iran et ailleurs dans le monde et en parler c'est bien.rien n'est plus beau dans la vie que de pouvoir aimer librement.
Film d'animation assez sympa quoique un peu mou. L'histoire est belle, prenante et racontée dans un ton très juste. Pas mal mais pas exceptionnel non plus, une œuvre qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable car j'ai trouvé l'ensemble un peu hautain et le dessin trop banal.
Le passage à l'écran de cette sublime bande dessinée, souffre de ce qui justement faisait son charme sur papier. Le fond reste sublime mais la forme rend parfois la lecture un peu indigeste (les séquences "irréelles"), une sorte de "trop gris" suffocant abime qq peu l'intention de l'auteur. loin d'être un mauvais film, la richesse du fond et du sujet n'enlèveront rien à la qualité de l'objet dans sa totalité mais un casting de voix trop porteur de "stars" dénature l'objet simple que cela aurait pu être. Seul Simon Abkarian en resort convaincant et convaincu de participation. Ne pas passer à côté mais s'arrêter plus que ça serait sans doute du à un effet presse qui souligne une initiative plus qu'un résultat. On en resort cependant enrichi et affligé de ce que la vie peut être ailleurs..."méditant"
Référencé et réinventé, Persepolis n’est pas une illustration mais une réelle adaptation. En effet, Satrapi se raconte, sans orgueil ni nombrilisme, observant l’histoire critique pas seulement d’un pays mais d’un régime, en utilisant un vrai langage cinématographique oscillant entre gravité, poésie et tendresse. Néanmoins, celui-ci a ses limites, tout comme le regard qui finit par manquer de justesse.
Une BD en noir et blanc avec une pointe de couleur. Un sujet noir racconté habilement avec une pointe de drolerie. Un point de vue intéressant et poignant pour une histoire déjà connue. Celle d'un peuple opprimé sans liberté où les droits de la femme n'existe pas.
Un film qui regorge de qualités, qui devrait être montré à beaucoup de gens dans ce monde malheureusement l'humour s'en va très vite, le dynamisme également et on finit par s'ennuyer.
Il est parfois difficile de comprendre parfois pourquoi la critique s'enflamme pour certains films et enterrent sans autre forme de procès certains autres. Persepolis est encensé. Ce n'est pas immérité. Mais le format "clipé, la version long métrage d'un film parsemé de petites séquences sans toujours un enchainement très visible m'a empêché de pouvoir me plonger dans cet univers truculent. Car Persepolis recèle quelques perles et aborde l'iran selon un ton vraissemblablement fort juste, mais l'incapacité à plonger le spectateur dans le bain définitivement fait défaut !
Comme ce film est universellement célébré comme un chef d'oeuvre, ma critique n'a donc aucun autre intérêt que d'exprimer mon goût personnel. Sur la forme, on a une technique de dessin d'un autre âge (un choix selon la réalisatrice car l'animation par ordinateur est dépassée au bout de 5 ans contrairement au dessin...c'est sûr là c'est déjà immédiatement dépassé dès sa sortie) Sur le sujet, j'ai déjà beaucoup de mal à m'intéresser aux abrutis qui se tapent sur la gueule pour des raisons ethniques ou religieuses; ceci étant dit...c'est pire que prévu car à part une liberté de ton qui se résume grossièrement à des femmes voilées qui disent "salope", "pute" et "bite", on a quand-même du mal à s'identifier aux personnages aux personnalités parfois cartoonesques pour cause d'humour. Mais faut que je travaille sur moi-même pour comprendre pourquoi je fais partie des 2 ou 3 % qui n'ont pas été captivés...
Ensemble de qualité, malgré des maladresses évidentes, puis un certain défaut d'harmonie globale, qui nuit au beau. Le scénario est convenablement écrit, la mise en scène originale et le discours parfois fin. Difficile de parler d'une effective beauté, parlons alors, tout simplement, d'un joli charme (12.8/20).
Je peux bien comprendre l'enthousiasme qui submerge la plupart des spectateurs, mais, pour ma part, j'en suis sorti avec un sentiment mitigé. Ayant déjà lu la BD, j'ai eu plaisir a retrouver le très bel univers graphique de Marjane Satrapi. Le propblème de "Persepolis" réside dans l'inégalité de la réalisation. J'ai alterné les moments de plaisir intense et ceux d'une ennui tout profond. Je ne suis pourtant pas à me plaindre de la lenteur de certains film, cependant, il s'agit toutefois, dans ces longueurs, qu'il s'y passe quelque chose, et là, ce n'est pas le cas. Dommage car l'oeuvre respire une fraicheur et un message qui fait plaisir. Peut-être la prochaine fois.
Le Landerneau culturel prend toujours aveuglément parti pour les films d’animation français - il avait même été jusqu’à qualifier "Les triplettes de Belleville" de chef d’œuvre, c’est dire. Le Landerneau culturel adore les femmes-iraniennes-qui-sont-le-symbole-de-l’oppression-exercée-par-l’obscurantisme-machiste-et-religieux - surtout quand elles sont occidentalisées et parlent français. Alors quand une femme iranienne fait un film d’animation français, vous imaginez! Ca donne l’incroyable déluge de louanges sous lequel ce film a été enseveli, qui laisserait croire qu’il s’agit d’une œuvre majeure de l’histoire du 7è art. Peut-être faudrait-il garder le sens de la mesure... Non pas que ce soit mauvais. Vu le parcours personnel de Marjane Satrapi, le simple fait que ce film existe est une belle réussite, et en plus il y a beaucoup de points positifs. Son personnage est sympa - les autres aussi, en particulier la grand-mère. Le graphisme est excellent. Les dialogues sont ficelés, les voix bien choisies. L’humour est assez efficace - pas toujours, mais plus on avance, mieux ça marche. La vision proposée de la société iranienne et de l’histoire du pays n’est pas révolutionnaire (c’est le cas de le dire) mais permet de visualiser les choses - un bon cours d’histoire, avec un côté "La révolution iranienne pour les nuls". Pourtant "Persépolis" ne donne jamais l’impression d’être autre chose qu’une bonne adaptation d’une bonne bande dessinée. Il n’y a pas de construction dramatique, pas de main qui empoigne le spectateur au début et le conduit à la fin en lui faisant se demander en permanence ce qui va suivre. Peu de souffle, peu d’intensité, peu d’émotion: juste une succession de saynètes qui, prises individuellement, sont généralement réussies, mais qui ne composent pas un ensemble supérieur à la somme des parties. Le résultat est loin d’être déshonorant, ceci dit.
C'est une intention intéressante que d'essayer de nous montrer le coté historique des sombres années de l'Iran à travers les yeux de la petite fille 'Marjane', cependant, ce sujet sérieux doit être traité avec convictions, dureté & réalité face aux enjeux passés, et malheureusement, nous n'avons aucune épaisseur sur la vie réelle de la situation Iranienne, seulement les égards d'une ado en mal de musique et de fêtes, finalement, en voyant cela, les années noires, n'ont pas été si dures.. et même si les libertés tombent les unes après les autres, pour les Iraniens, et surtout les Iraniennes, Persepolis nous livre un coté gentil de ce qui a pu bien se passer, - quel dommage -, seul la grand mère à les mots qu'il faut, "être intègre avec soi-même", Pour finir, Persepolis passe a coté des thèmes principaux et essentiels vis à vis de la terrible souffrance du peuple (un comble pour un film citant le prolétariat et Lénine à plusieurs reprises), la perte des libertés, les femmes sans droit, les 'joies' de l'islam fondamentaliste.. un échec navrant que 'Valse avec Bashir' n'a heureusement pas emprunté, certes sur un autre thème, mais tellement dure et intelligemment réalisé.