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Un visiteur
2,5
Publiée le 15 septembre 2007
sur le fond, il est toujours trés difficile de se prononcer à moins de connaître le sujet de l'intérieur. formellement, le film est écrit et la direction artistique pensée et travaillée.
un film d'animation...bof ! ah merde, c'est la claque , une grosse gifle...un régal. a voir et a revoir ! un classique, un chef d'oeuvre taillé pour la postérité !
Récit autobiographique dramatico-burlesque d'une petite fille née en Iran à la fin des années 1960 dans un milieu relativement aisé. Beaucoup d'auto-dérision et un peu d'humour (le dessin animé/manga s'y prêtant à merveille!) mais aussi un gros malaise: la dépression de Marjane en toile de fond, un gros sentiment de désespoir face à un pays qu'elle ne veut pas renier -de par ses racines- mais dans lequel c'est vraiment trop "LA MERDE"... Une expérience sincère qui parlera d'autant plus à nombre d'Iranien/nes émigré/es. C'est pas mal du tout mais la note finale, bien que touchante, reste vraiment DEPRIMANTE. J'aurais pu mettre deux étoiles mais vu ma déception, ma... frustration, je reste assez loin des éloges déversés par beaucoup. D'autre part, je m'attendais à une vue beaucoup plus distancée que cette focalisation sur un agrégat d'"instants critique" intimes. J'aurais espéré une histoire moins cyclo-thymique, un style plus "mature" que ce conte perso brinquebalant qui balance entre éléments historiques et phantasme, entre réalités tragiques et comique désespéré. Du reste, on ne voit pas bien que Marjane Satrapi étudie dans un lycée français, à Téhéran puis ensuite aussi (à partir de 15 ans) à Vienne. Je n'ai en outre pas entendu le mot "perse" (qui donne son nom au film) prononcé, comme si déjà "perse" était le mot qui recouvrait "Iran" par pudeur ou par mélancolie. Concernant enfin les voix françaises, seule celle de Catherine Deneuve vient en quelque sorte "parasiter" l'image de la mère. Marjane et Vincent auront sans doute d'autres histoires plus heureuses à nous offrir.
super film mais il montre pas le vraie image d'Iran nous les perses (iranien)on a jamais aimé l'islam et on l'a pas considérer comme notre religion c a cause de cette religion qu'il y a eu la révolution en Iran et khomeini a profiter de ça pour manipuler les gens pour manifester , le peuple pensait qu'il allait avoir la démocratie pas ce gouvernement de ... Bref j'espère un jour les retrouve leur vraie valeur et leur vraie religion, après 7500 ans de civilisation on mérite pas ça ...
L'histoire vraie de Marjane Satrapi, née en Iran dans les années 70. Il s'agit d'un récit sensible et humoristique porté par des dessins très dynamiques et une bande son excellente. Plusieurs sujets sont abordés, mais uniquement ceux que l'héroïne a connue directement. A voir
L'approche est intéressante, témoigner de la révolution islamique en Iran du point de vue de la contestation silencieuse. Mais ça reste très peu joli à regarder, assez ennuyeux, et relativement plat. Puis la moralité de l'histoire qui consiste à vivre la dictature islamique sous la plus docile soumission publique, et la plus grande manifestation d'intégrité en privé à l'abri de tout regard, en proposant l'exil comme seule issue, c'est pas très original. Comparaison : pendant l'occupation Allemande en France, il y avait la résistance (les héros), les collabos (les traitres), et les autres (les lâches), ici c'est pareil, c'est l'histoire des autres, pas très glorieux en somme.
Long métrage d'animation d'ambition et reçu par la critique avec les honneurs. La première partie pour certains spectateurs peut paraitre lourde et longue, car Persepolis à comme sujet la guerre et la politique de L'Iran et L'Irak. L'autre partie est plus légère, voyage, la petite grandit. En tout cas l'histoire est pas anodine et on doit un minimum s'y poser dessus sans compter que la sexualité, les propos verbaux sont de mise également. Pour ce qui est du graphisme, c'est du travail de précision.
En adaptant sa bande-dessinée autobiographique, Marjane Satrapi (ici aidée de Vincent Paronnaud à la réalisation) nous livre un film d'animation surprenant et rempli de poésie. Malgré la lourdeur du sujet (la situation en Iran qui semble ne jamais s'améliorer), "Persepolis" ne manque jamais d'humour et s'avère aussi beau dans sa forme que dans son fond. Parce que le film évite de trop verser dans le drame et parce qu'il sait parler avec légèreté d'un sujet grave, il parvient à nous captiver dès les premières minutes, bénéficiant d'une esthétique très particulière mais très belle, permettant également de prendre un peu de distance avec l'histoire. Il en résulte un film très beau, portrait d'une jeune femme qui n'a pas pu trouver sa place dans le pays qu'elle aime tant. Jamais narcissique, un peu cruel mais toujours onirique, voilà un petit bijou qu'il convient de savourer mais qui n'est pas à la portée de tout le monde.
Le titre fait référence à la capitale de l’empire perse achéménide, fondée en 521 avant J-C par Darius Ier (550-486 avant J-C) et détruite en 331 avant J-C par Alexandre le Grand (356-323 avant J-C). Les 2 500 ans de la monarchie iranienne y furent fêtés avec faste en 1971 par Mohamed Reza Pahlavi (1919-1980), shah d’Iran. Le film est intéressant par son contexte historique (en noir et blanc) : chute du shah (11 février 1979), révolution islamique, guerre contre l’Irak qui a attaqué le pays (1980-1988), arrestations politiques, restrictions des libertés des femmes (en commençant par le port obligatoire du foulard) mais il est parasité par la petite vie de Marjane Satrapi dans une famille progressiste, enfant (fan de Bruce Lee), adolescente (études au lycée français autrichien de Vienne, désillusion amoureuse) et jeune adulte rebelle (mariage à 21 ans avec un étudiant comme elle, plus par obligation) pas toujours sympathique. Heureusement qu’il y a la grand-mère, personnage romanesque, une bande son très rock, un graphisme réaliste concernant les arrestations et exécutions, et même un peu de poésie avec la grand-mère (spoiler: qui met des pétales de jasmin sous ses vêtements ). Malgré son prix du jury au festival de Cannes 2007 (présidé par Stephen Frears), le film n’atteint pas la puissance de « Valse avec Bachir » (2008), postérieur et lui aussi d’inspiration autobiographique, d’Ari Folman qui critique l’invasion israélienne au Liban en 1982. Le film reste, malheureusement, toujours d’actualité (cf. mort de l’étudiante Masha Amini le 16 septembre 2022 après son arrestation).
Super narration, tantôt drôle, tantôt triste, on y passe par toutes les émotions pendant ce récit de vie extraordinaire. L'animation est splendide et intelligente. Du grand art.
Un vrai beau film et pas que d animation , un film universel qui plaira à un grand nombre émouvant sensible et profond dans son message. Par le biais de son personnage principale le film aborde un grand nombre de sujets mais de façon simple vu par ceux d un enfant qui grandit, la réalisatrice met aussi en avant les contrastes de nos sociétés occident et orient de nos visions et mœurs totalement différentes de nos cultures et attentes tellement décalés de ce qui est important pour nous et pas pour les autres..mais c est aussi l occasion de faire une critique et de raconter la descente aux enfers d un pays , de la religion et la politique qui se mélange , la folie des hommes tellement destructrice. Le film est militant et ses personnages attachants tout comme les dialogues percutants, le constat du monde par les yeux de sartrapi est accablant..... un beau film social d animation qui dénonce à voir
A l'heure où j'écris, déjà 232 notes "4 étoiles" ont été données à ce film à l'affiche depuis 3 semaines. Je ne serai que le 233 ème, preuve que je ne suis pas précipité. En général je n'aime pas trop les films d'animation et je suis assez peu réceptif aux films primés à Cannes. Mais là, je ne regrette rien ! Ce film est à voir absolument. Il fait définitivement partie des incontournables. C'est beau, c'est vrai, c'est sincère, c'est tour à tour triste et drôle. Un voeu : que ce film puisse être un jour à l'affiche à Téhéran ! Ce jour là nous nous rappellerons l'avoir vu et apprécié. Une longueur d'avance qui (si ce n'est déjà le cas) nous fera réfléchir. Le cinéma peut bousculer des idées reçues. La preuve en est donnée. Vraiment bravo.