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Un visiteur
4,5
Publiée le 10 juillet 2012
C'est quand même agréable de découvrir c'est film indépendant américain inconnus et d'être content après vision. Film sur le passage de l'enfance à l'adolescence (et tous ce que cela implique de drame personnel). Vu à hauteur d'enfants, c'est souvent tendre et intelligent mais aussi très dur par moments. Les personnages sont extrêmement attachants tous autant qu'ils sont, encore une perle.
Bien étrange que ce film !! Le début n'est pourtant pas trop mauvais, le drame tombe vite et une ou deux scènes valent le détour mais très vite cela s'essouffle et le ton comique gâche tout !! Les réactions des personnages ne sont pas réalistes, les traits de personnalité sont caricaturaux, le sentiment de vengeance est fatigant et on aurait aimé ressentir plus de tristesse et de deuil !! C'est sombre et loufoque à la fois et le mélange n'est pas fameux !! Un bide...
Michael Cuesta nous revient après son superbe "LIE" avec un nouveau film sur l'adolescence et notamment sur l'histoire de trois gamins de 12 ans qui vont devoir affronter la mort d'un de leur camarade. Avec un sens de la psychologie adolescente étonnant, le cinéaste parvient à dresser le portrait de trois personnages dont le mal-être est lié à leurs relations parentales. On donnera une mention spéciale pour l'histoire bouleversante de la petite asiatique, magnifiquement interprété par une jeune actrice craquante. D'une belle profondeur psychologique, le film arrive à nous émouvoir, parfois jusqu'aux larmes. Une oeuvre splendide à tout point de vue.
On est vite touché par le regard sincère que Michael Cuesta porte sur ces trois pré-ados tous pour le moins attachants. Certains personnages sont cependant plus intéressants que dautres, ce qui peut devenir gênant quand on sait que le scénario a pris le parti de segmenter lhistoire en trois. Quelques grosses ficelles sont parfois utilisées, mais suffisamment habilement pour que le tout se regarde avec plaisir. Somme faite : ce « 12 and holding » est un regard sur la jeunesse très juste et fort plaisant, qui parlera à tous les adultes que nous sommes.
Twelve and Holding de Michael Cuesta, un film dramatique d'une grande puissance ! Une belle claque, un coup de maitre pour le réalisateur. Le long métrage est fascinant, très intéréssant et qui parle de nombreux sujets important (la perte d'un être, l'obésité, une jeune fille en quête d'une identité) trois portraits, magnifique, très touchant. Ce film est très réaliste, très juste. Humour et émotion s'entremêlent et le résultat est éblouissant. D'une maitrise parfaite ! Respect au réalisateurs et aux jeunes acteurs exceptionnels !
Une adolescence filmée avec beaucoup de soin, de douceur et remplie de troubles pourtant. On sourit et pourtant c'est grave! Les jeunes acteurs sont exceptionnels, et nous emmènent chacun dans ses tourmentes quotidiennes. Un film fait avec beaucoup de finesse, sans ajout ni artifice. Juste ce qu'il faut pour en faire un film de qualité et d'émotions et surtout un bride d'humour.
Ils sont 3 ados de 12 ans, on les croit encore des enfants et pourtant... Le premier vient de perdre son frère jumeau et ne sait plus s'il doit pardonner ou se venger. Sa mère décidera pour lui (scène très très cruelle). La deuxième découvre sa puberté et tombe en transe devant un homme deux fois plus âgé qu'elle. Le troisième ne supporte plus son corps de garçon obèse en entame une révolte culinaire contre sa famille. Trois histoires très différentes, aux enjeux et intensités un peu trop disproportionnés : l'histoire de Jacob écrase un peu les autres, et aurait suffit à faire un film. Cependant, Cuesta parvient à nous tenir accrochés au destin de ses 3 personnages, qui découvrent qu'ils ont leur voix au chapitre, et que leurs actes ont des répercutions sur ce monde adulte qu'ils ne pensaient pas pouvoir atteindre. C'est ce qu'on appelle grandir. Dans la douleur, souvent. Bravo aux jeunes comédiens, excellents, et j'ai eu le plaisir de voir Linus Roache, beaucoup trop rare.
un bon film..passage entre enfance et adolescence...un bon moment qui fait tout de même reflechir après coup! très bien realisé et bon jeu de rôle pour des ados !
Une fois de plus, le cinéma indépendant outre-atlantique aborde les dégâts des mutations de la société américaine au travers dhistoires dadolescents. Il y avait Larry Clark, il faut compter maintenant aussi sur Michael Cuesta. L.I.E., son précédent film, très réussi, mettait particulièrement mal à laise, dans une ambiance malsaine. Celui-ci est beaucoup plus "aimable" en apparence, il présente trois personnages différents, trois pré-ados âgés de 12 ans, ayant tous les trois une différence à gérer, et des relations difficiles avec leurs parents respectifs. Le traumatisme initial, les touchant tous les trois, mais pas au même niveau, est le prétexte à laccélération de leur sortie du monde de lenfance. Même si parfois ils se comportent de façon un peu trop extraordinaire, ces trois-là touchent énormément, bénéficiant dune interprétation étonnante de justesse, de finesse. Les adultes ne sont pas montrés de façon uniforme, ils ne sont pas absents de lhistoire, comme trop souvent dans les films de Larry Clark. Multipliant les points de vue, le scénario nest jamais ennuyeux, la mise en scène ne sembarrasse pas des maniérismes habituels du cinéma indépendant américain. Il en ressort une force certaine, et donne limpression davoir vu un bien plus grand film que ce à quoi on pouvait sattendre.
Fort, cruel, drôle, troublant, attachant, intelligemment subversif... Un trio de jeunes copains-copine apprend, dans l'adversité, à se montrer finalement plus adute que les "adultes". Chacun se met en tête de résoudre "son problème" à sa manière, tout seul. C'est un film "avec des enfants" (de douze ans, donc), centré sur eux, dans lequel le spectateur n'est jamais pris pour un immature: sans mièvrerie ni niaiserie, avec on alterne entre drame et comédie, humour et tragédie, pour finir plus sereins. Une autre vision de l'Amérique, très touchante.
Après l'électro-choc L.I.E., Cuesta reste dans la chronique d'une jeunesse qui subit de plein fouet la violence du monde, mais en abaissant l'âge de ses héros, le ton change et se fait moins âpre. Empreint de tendresse, le film n'en n'est pas moins radical dans son geste : chacun des personnages se retrouve face à un cas de conscience qui fait exploser tout repère moral. Qu'il s'agisse d'une fillette de 12 ans qui s'offre à un trentenaire ou d'un gamin qui enferme sa mère dans la cave pour lui faire suivre un régime (et se venger aussi du mauvais traitement qu'elle infligea à son corps), notre boussole morale s'affole. Car, comme dans LIE, le réalisateur a un véritable talent pour plonger dans les zones d'ombre de ces consciences en train de se construire. Mais sans non plus jouer la carte de la provocation, en restant à la hauteur de ses personnages. Il y a une humanité bouleversante dans le portrait de ces enfants qui naviguent à vue entre leur désir et la représentation du monde que les adultes veulent leur imposer. Cela faisait longtemps qu'un film ne s'était pas montré aussi juste et sensible dans l'évocation de cet âge charnière. Mélange de tendresse et de violence rentrée, le film, à la direction d'acteur irréprochable, ne laisse pas indemne. On peut certes regretter le côté très construit du récit, le côté très écrit des dialogues, alors qu'un souffle de liberté balayait tout sur LIE. Mais "12 and holding" demeure une oeuvre forte et intelligente qui confirme la singularité d'un réalisateur engagé et exigeant.
Un film exceptionnel, un drame poignant mêlé à une critique bien sentie de la société américaine, le tout servi par de jeunes acteurs prometteurs. A VOIR ABSOLUMENT !!!
Pas de pathos dans l'ensemble et c'est d'ailleurs ça qui fait la force du film. Toutefois, je ne trouve pas le scénario original, hélas, puisqu'il ne s'agit en fait qu'une histoire banale de "vengeance", "d'amour", de "complexes" mais transposé dans un monde d'enfants. Je ne reproche rien à la mise en scène, à la photographie et à la bande originale, mais juste à ces histoires croisées qui parfois semblent vouloir fuir à grands pas une certaine crédibilité. Je n'ai pas cru par exemple à ce gamin qui rend visite au meurtrier de son frère, et qui après un évènement tragique, devient presque un ami. Et du coup lorsque les émotions fortes reprennent le dessus, et qu'il se sent dans "l'obligation" de le tuer, il est difficile d'y croire et d'y adhérer. J'ai beaucoup de mal à imaginer que cela puisse se réaliser. Outre cela, je n'ai pas apprécié l'atmosphère très lourde qui planait sur l'ensemble du film. Difficile on dirait pour Cuesta de choisir une ligne à suivre. Tantôt on part dans l'humour (avec, comme l'a souligné Vino, cette scène amusante ou Leonard se met au footing pour la première fois), tantôt on chavire dans un ton dramatique (meurtres, etc...). Et du coup, le film a du mal à être pris au sérieux, car on ne sait sur quel pied danser. C'est ce que je regrette hélas. En résumé, 12 and Holding est un film qui ne vous divertit pas (le sujet n'a pas de quoi divertir), et qui ne vous flanque pas une grosse claque. Quoiqu'il en soit, on ne peut indéniablement pas dire que la réalisation est mauvaise, mais le scénario est pour moi d'un niveau moyen... Avis mitigé donc pour ce 12 AND HOLDING.