Un superbe film de samouraï dans la ligné des Kurosawa. La vie de se samouraï qui connait, la misère, le doute, l'amour pour ces enfants et pour son amie d'enfance... Un film dans le plus pur style japonais, a voir...
Très beau film triste et habité. Il est un peu au film de samouraï ce que Impitoyable est au western : une fin, mais surtout l'ouverture à quelque chose de plus profond et de plus conscient. La mise en scène absolument époustouflante. Les idées sont très belles et nombreuses.
Décidément cette trilogie sur les samourais est une très gardne réussie... Même qualité que pour "La servante et le samourai". Avec une mention particulière pour celui-ci qui nous montre un peu plus le quotidien modeste d'un samourai à la recherche pas évidente pour lui d'une femme. Mélancolique et d'une grande beauté.
Après "Le samourai et la servante", Yoji Yamada livre ici avec "Le samourai du crépuscule" le second film de sa trilogie sur le samourai. Ce film propose de sortir des lieux communs liés au mythe du guerrier féodal pour entrer dans le quotidien de l'un d'eux dans une société touchant à sa fin. Au-delà des odyssées guerrières souvent représentées au cinéma, Yamada propose un portrait humain et touchant d'un samourai luttant pour la survie de sa famille dans une société qui lui semble parfois absurde. C'est finalement un film social et intime où l'on apprend à connaître l'Homme de tous les jours plutôt que le guerrier et c'est avec pudeur et simplicité que le réalisateur nous porte au sein de cette superbe histoire féodale portée par la prestation bouleversante de réalisme et de retenue de Hiroyuki Shimosawa. C'est d'ailleurs grâce à la délicatesse du scénario et du jeu des acteurs que certaines scènes qui passeraient inaperçu dans n'importe quel mélo larmoyant révèlent ici la tension et l'ampleur des non dits entre les personnages. Si on regarde à un autre niveau on peut déceler l'importance du contexte historique de l'époque, une société japonaise à bout de souffle comme le soulignent certains motifs comme le "grand oncle", symbole de la tradition, que Seibei déteste. Yamada propose un film sur un des tournants historiques du japon, la culture samourai commence à devenir pesante avec l'apparition des armes à feu, Kyoto ville de "samourais vagabonds" et Tomoe refusant les règles traditionnelles absurdes de bienséance. Le fait que le film soit conté par la fille de Seibei de manière rétrospective et que Seibei soit surnommé "le crépuscule" renforce cette idée de fin d'une époque. On peut donc voir en ce film comme le portrait d'un samourai à la peine reflétant le destin d'un pays, comme le samourai meurt d'une balle d'arme à feu, le système féodal meurt de l'industrialisation. Quand un samourai perd la vie à cause de son katana, il en perd son âme.
Un film lent et mélancolique mais cette sobriété nous donne un film efficace et d'une beauté sincère et fragile. Avis aux fans des films asiatiques: à ne pas manquer!
Ce film est un témoignage assez détaillé sur la vie au Japon avant l'ère Meiji et on y retrouve plein de choses dans l'art de vivre et dans la structuration actuelle de la société japonaise. Cependant le film est un peu long dans ses passages descriptifs et les reconstitutions sont un peu trop sobres. On est intéressé mais pas captivé.
Un film émouvant. Il raconte l'histoire d'un homme noble et celle d'un petit bout du Japon des samourais. C'est une très belle histoire, enfin selon moi ! bons films !
Un film magnifique. Une vision démythifiée des samourais à la veille de la disparition de la caste. Le film aborde un aspect de la vie des samourais souvent inconnu et très peu traité au cinéma. Ici, le samourai n'est pas ce guerrier invincible de l'imaginaire collectif, symbole du Japon nationaliste, mais plutôt un noble déchu. Sa condition l'empêche de travailler au champ pour subvenir aux besoins de sa famille et la paix relative qui reigne au Japon le maintient à l'abris des combats. Alors il effectue un travail de comptable pour joindre les deux bouts et se sacrifie, lui et son honneur, pour nourrir ses filles. C'est l'autre face des samourais, loin du côté "glamour" et c'est vraiment très bien traité. De plus, l'interprétation est magistrale et on trouve dans le film toute cette beauté lyrique qui fait la grandeur du cinéma japonais. Un très beau film.
Sachant ressusciter avec brio lesprit du vieux cinéma japonais tout en lui insufflant une sensibilité et une énergie des plus rafraîchissantes, ce "Samouraï du crépuscule" est un pur moment de grâce qui sait remarquablement marier la sobriété au raffinement. En somme, voilà une uvre dune infinie délicatesse dont on savoure chacune des minutes. Une perle.
Un grand plaisir que de voir ce film passionnant, aussi bien pour son côté quasi documentaire sur un Japon d'une autre époque que pour ces belles histoires d'amour entre un père et ses enfants, un homme et une femme. Des comédiens parfaits, beaucoup d'émotions dans ce film que je recommande fortement
Un très très beau film. Un peu lent certes, long même je pourrais dire. Une narration émouvante et enivrante dune histoire damour et familiale. Une superbe narration de lamour dun père pour ses enfants, dun instinct protecteur pour lequel il sacrifierait son amour d'enfance. A voir
Amis de Bruce Lee, passez votre chemin ! Point de combats à foison ici et point de revanche eternelle, l'histoire de notre samouraï est beaucoup moins tumultueuse. Autrement dis, plus proche de la vérité historique ! Le héros, veuf, doit s'occuper de ses deux petites filles et de sa mère devenue gâteuse. Quand il n'est pas chez lui, occupez à subvenir aux besoins de ses proches, il est au service de son clan comme samouraï. Loin des combats, son travail consiste essentiellement à la comptabilité des denrées alimentaire du clan avec ses autres collègues samouraïs. Au premier abord, ça ne semble pas très passionnant tout cela, pourtant le réalisateur nous offre une très belle histoire, où les sentiments humains sont subtilement mis en avant, qu'il s'agisse des relations que notre samouraï entretient avec son amie d'enfance ou l'amour qu'il a pour ses deux filles. Du très beau cinéma japonnais en somme.