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dejihem
137 abonnés
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5,0
Publiée le 10 août 2010
Un ode à la paternité, iconoclaste, marginal, anti-spectaculaire, ou comment parler du Japon daujourdhui à travers lépoque visée dans le film avec ses problèmes, ses angoisses, ses réalités sociales. Une histoire dun samouraï de basse caste, cest peu courant au cinéma. Tous les personnages sont émouvants : ce père, veuf, pauvre, aimant beaucoup ses deux filles ; qui ne peut pas se reconnaître dans la quête de lhomme nouveau, celui saurait réconcilier autorité et paternité ? Cette amie denfance, amour intérieur secret, sinscrivant dans la longue lignée des fabuleuses héroïnes japonaises de mangas, dessins animés que de films (dont ceux des années soixante, fameux comme La femme de Seisaku). Ladversaire, lami, la hiérarchie du samouraï : tout ici est passé au crible ; on ne peut que se faire sienne ces valeurs, également titre dun film :« Love, valour, compassion. ». Un film émouvant.
Somptueux, sobre et classieux Admirable dans le soin apporté à la restitution Magnifique interprétation Original notamment lors du combat final qui se passe en partie hors champs Universel pour les thématiques abordées Réaliste pour la façon de les traiter bien Appliqué dans la réalisation Indispensable pour tout ceux qui aime le cinéma japonais au même titre que certains Kurosawa
Version longue :
J’ai découvert ce film un soir, fort tard, sur Arte, et il m’a scotché derrière l’écran. Ils ne sont pas légion les films qui exaltent l’excellence à chaque image et ce « Samouraï du crépuscule » en fait parti. Film de sabre, histoire d’amour, instantané de la société japonaise, ce film est tout ça est plus encore. Il est une fenêtre qui retranscrit avec fidélité la vie dans la campagne loin de la majesté de la capitale. Ici les hommes sont grivois, les nobles vivent dans une autre dimension que les paysans sauf le héros, Seibei Iguchi, qui vit dans la précarité avec ses deux jeunes filles et sa mère sénile. La grande intelligence du réalisateur, Yoji Yamada, est de prendre la vie de ce samouraï de basse caste pour en faire un microcosme qui synthétise l’ensemble des maux qui frappent le Japon à l’aube de l’ère Meiji. A l’image du héros, le film se veut à la fois humble, humain et juste. Bouleversant, tendre mais aussi sombre, désespéré et violent, c’est une leçon de cinéma que nous offre Yamada par ce film qui renvoie plus au film d’auteur qu’à l’épopée guerrière et barbare.
" Le Samourai du Crépuscule " est un long métrage japonais qui m'aura énormement déçu. Certes, cette oeuvre possède des atouts non négligeables, surtout en ce qui concerne la musique qui est très mélodieuse et par son côté artistique qui est vraiment réussi, notamment au niveau des décors et des costumes qui sont très soignées et de la photographie qui est d'une belle réussite. Mais pour le reste cette histoire de samourai n'aura jamais réussi à me captiver, faute à une mise en scène de Yoji Yamada d'une lenteur inimaginable dans son ensemble. De plus, l'interprétation des comédiens manque cruellement d'émotions et le tout fait que je me suis souvent ennuyer devant ce film.
Voilà le type même de l'excellente surprise : un film qu'on enregistre presque par hasard sur Arte, un film d'un genre dont on n'est pas particulièrement friand et qui se révèle être un petit bijou de finesse et de subtilité et qui nous apprend, tout en nous captivant, plein de choses sur un pays et une culture qu'on connait mal. Yoji Yamada a près de 80 ans, on le connait très mal en France : si tous ses films (ils sont très nombreux) sont du niveau de ce "Samouraï du crépuscule", on aimerait les voir sur nos écrans !!
Bon film, mais trés peu d'action, filmé comme une chronique neo-réaliste du Japon des années d'avant L'ére Meiji (d'avant la modernisation forcé du Japon vers 1868), et montre le crépuscule du monde des samourais qui s'éteint peu à peu. La misère, dans cette société, touche même notre samourai, dont le salaire ne suffisant pas doit confectionner des cages d'oiseaux pour pouvoir boucler les fins de mois difficile...dur, dur d'être un samourai...
Une histoire passionnante sur l'ère des samouraïs avec des personnages biens interprétés. A voir en VO de préférence pour véritablement apprécier l'ambiance et les dialogues.
La fin de l'ère des Samurais, traitée de manière réaliste. J'ai trouvé ce film assez passionnant. Je suis simplement decu de ne pas en avoir eu encore plus, car la réalisation, la musique, les acteurs : impeccables. Immersion garantie, très bon film.
Archétype de ce qu'est un beau film, magistral, émouvant, intéressant, et d'une simplicité naturelle qui charme immédiatement. Il est rare qu'un film présente la psychologie du héros avec autant de profondeur. Dans mon TOP 5.
Magnifique film de samouraï dans lequel on voit de façon très réaliste la vie modeste d'un samouraï de basse caste. A voir sans penser regarder un film de sabre pur et dur mais un film très touchant sur une période et un pays souvent maladroitement filmé ailleurs.
Un film de samurai parfait, ou les combats passent au second plan. Les japonais sont capables du meilleur comme du pire, du plus vulgaire comme du plus fin, la on est plutot gate.
Un grand moment de cinéma asiatique. Ce film a un peu la position comme "Unforgiven" au sein des westerns, sauf que ici ça concerne les samouraïs. Oubliez les combats speedés, les gerbes de sang, non non ici seules la vie et la psychologie du modeste Seibei Iguchi sont au centre des débats; il faut avouer que le jeu des acteurs et actrices est bluffant de réalisme et que les sentiments exprimés sont parfaitement crédibles. L'histoire d'amour mélangé à une mission mettant en jeu l'honneur du guerrier est vraiment bien exposée, simplement et naturellement. Il n'y a pas de défaut majeur, donc si le genre vous branche, foncez.
Récit sobre et limpide, sans effets ni style appuyé. On aurait pu aussi attendre un film un peu plus lyrique sur le même thème, et un certain académisme de la réalisation nuit un peu à l'ensemble.