Avis : Le Samouraï du crépuscule - Page 2

Simple chef d'oeuvre évident - en fait presque du théatre No - qui se passe de tout commentaire.

Amis de Bruce Lee, passez votre chemin ! Point de combats à foison ici et point de revanche eternelle, l'histoire de notre samouraï est beaucoup moins tumultueuse. Autrement dis, plus proche de la vérité historique ! Le héros, veuf, doit s'occuper de ses deux petites filles et de sa mère devenue gâteuse. Quand il n'est pas chez lui, occupez à subvenir aux besoins de ses proches, il est au service de son clan comme samouraï. Loin des combats, son travail consiste essentiellement à la comptabilité des denrées alimentaire du clan avec ses autres collègues samouraïs. Au premier abord, ça ne semble pas très passionnant tout cela, pourtant le réalisateur nous offre une très belle histoire, où les sentiments humains sont subtilement mis en avant, qu'il s'agisse des relations que notre samouraï entretient avec son amie d'enfance ou l'amour qu'il a pour ses deux filles. Du très beau cinéma japonnais en somme.

Ce film est un témoignage assez détaillé sur la vie au Japon avant l'ère Meiji et on y retrouve plein de choses dans l'art de vivre et dans la structuration actuelle de la société japonaise. Cependant le film est un peu long dans ses passages descriptifs et les reconstitutions sont un peu trop sobres. On est intéressé mais pas captivé.

La fin de l'ère des Samurais, traitée de manière réaliste. J'ai trouvé ce film assez passionnant. Je suis simplement decu de ne pas en avoir eu encore plus, car la réalisation, la musique, les acteurs : impeccables. Immersion garantie, très bon film.

Magnifique ! Injustement peu connu ce film retranscrit d'une belle manière le temps des samouraïs et l'image est tellement belle et le scénario si fin que je pouvais sentir l'odeur de crasse de Seibei aussi bien que l'odeur du bouillon ou celle du thé. Et quand un film t'arrive aux narines aussi fort qu'aux yeux, aux oreilles et au cerveau, tu peux être sûr que tu regardes un chef-d'oeuvre. Arigatô gosaimasu Yamada san !

Pour le portrait MAGNIFIQUE d'un homme modeste...qui vit avec ce qu'il a...envers et contre tous...un portrait hors du temps...sublime !

Tasogare seibei fait parti de ces films rares, qui nous procurent un bonheur immense quand on découvre la vie comme elle était vécu, dans un autre pays, dans une autre époque et dans une autre culture. Hiroyukia Sanada fait aussi parti des acteurs extrêmement talentueux, qui n'a pas forcément besoin d'être au premier plan mais qui crève pourtant l'écran à chacune de ses apparitions. Tout est beau dans ce film, même si la réalisation parait vieilli, elle donne de l'authenticité et du charme à la production. Un vrai plaisir !

Trop vieux pour moi en plus en vo et je ne parle pas un mot de japonais peut etre que l'histoire peut etre interessante (et ce serait le seul point positif car a part ça presque pas d'action de mise en scene original ou de trucs qui accroche l'oeil) mais impossible à suivre

Un grand moment de cinéma asiatique. Ce film a un peu la position comme "Unforgiven" au sein des westerns, sauf que ici ça concerne les samouraïs. Oubliez les combats speedés, les gerbes de sang, non non ici seules la vie et la psychologie du modeste Seibei Iguchi sont au centre des débats; il faut avouer que le jeu des acteurs et actrices est bluffant de réalisme et que les sentiments exprimés sont parfaitement crédibles. L'histoire d'amour mélangé à une mission mettant en jeu l'honneur du guerrier est vraiment bien exposée, simplement et naturellement. Il n'y a pas de défaut majeur, donc si le genre vous branche, foncez.

Version courte :


Somptueux, sobre et classieux
Admirable dans le soin apporté à la restitution
Magnifique interprétation
Original notamment lors du combat final qui se passe en partie hors champs
Universel pour les thématiques abordées
Réaliste pour la façon de les traiter bien
Appliqué dans la réalisation
Indispensable pour tout ceux qui aime le cinéma japonais au même titre que certains Kurosawa

Version longue :


J’ai découvert ce film un soir, fort tard, sur Arte, et il m’a scotché derrière l’écran. Ils ne sont pas légion les films qui exaltent l’excellence à chaque image et ce « Samouraï du crépuscule » en fait parti.
Film de sabre, histoire d’amour, instantané de la société japonaise, ce film est tout ça est plus encore. Il est une fenêtre qui retranscrit avec fidélité la vie dans la campagne loin de la majesté de la capitale. Ici les hommes sont grivois, les nobles vivent dans une autre dimension que les paysans sauf le héros, Seibei Iguchi, qui vit dans la précarité avec ses deux jeunes filles et sa mère sénile.
La grande intelligence du réalisateur, Yoji Yamada, est de prendre la vie de ce samouraï de basse caste pour en faire un microcosme qui synthétise l’ensemble des maux qui frappent le Japon à l’aube de l’ère Meiji. A l’image du héros, le film se veut à la fois humble, humain et juste. Bouleversant, tendre mais aussi sombre, désespéré et violent, c’est une leçon de cinéma que nous offre Yamada par ce film qui renvoie plus au film d’auteur qu’à l’épopée guerrière et barbare.

Très beau film triste et habité. Il est un peu au film de samouraï ce que Impitoyable est au western : une fin, mais surtout l'ouverture à quelque chose de plus profond et de plus conscient. La mise en scène absolument époustouflante. Les idées sont très belles et nombreuses.

Ce film est magnifique. Un retour au vrais films de samouraïs porté par un trop rare Hiroyuki Shimosawa au charisme envoûtant, jamais aussi bon que lorsqu'il endosse le kimono et les valeurs du Bushido. Une fable teintée de mélancolie et de sérénité absolument inoubliable.

Ce film est d'une beauté exceptionnelle. Il est tenu de bout à bout par Hiroyuki Sanada, qui nous fait la une interprétation absolument magistrale. Il joue le rôle d'un père de famille modeste malgrés des conditions d'existence difficiles et marquées par le décés de sa femme. Modeste dans sa condition de vie mais grand par son honneur et par sa dignité. Ce n'est pas le premier film Japonais qui me fascine par la modestie des personnages présentées et par la puissance qui se dégage de leur intégrité. Le réalisateur du film, Yamada, parvient également à faire ressortir un lyrisme de sa mise en scène. Le lyrisme ambiant nous fait vivre le film comme un conte qui n'a pas de frontières mais qui rend hommage à la culture Japonaise.

Une très belle surprise, injustement méconnue, sans doute à tort cataloguée dans les films de samouraï à cause du titre. Plein de délicatesse et de finesse, un tableau magnifique du Japon historique. Un acteur touché par la grâce.

Histoire d'un ancien samouraï qui vit difficilement avec ses deux filles et sa mère malade . Le pays subit une famine et une instabilité au niveau du pouvoir . Notre héros retrouve une amie d'enfance mais reste très indécis par rapport au mariage . Par ailleurs , il doit affronter en duel un opposant au pouvoir .
Film très réussi et agréable à voir.