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    Charly
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    btravis1
    btravis1

    111 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 septembre 2007
    Je connais quelques amis qui réalisent des films en amateur et qui n'auront certainement jamais l'occasion de voir leur travail dans une salle de cinéma, leurs films sont pourtant bien mieux réalisés et beaucoup plus intéressants que celui-ci.
    Mais voilà, ils n'ont pas un nom dans le cinéma contrairement à isild le besco. Ce film a du être réalisé très rapidement, scénario inexistant, dialogues limités, souvent inaudibles, montage bancal, l'ennui guette à chaque plan. Les acteurs sont mauvais à l'exception de Julie Parmentier remarquable.
    Nelly M.
    Nelly M.

    97 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2007
    L'actrice Isild Le Besco signe son deuxième film après "Demi-Tarif". "Charly" prend aux tripes ou bien on passe à côté. Il faut être sensible aux états d'âme de "préado" (14 ans), avoir connu de près ou de loin cette forme d'absence temporaire à soi-même. Grands parents plus vrais que nature. Désir et fuite de l'aide du monde adulte. Très judicieux d'avoir mis en parallèle la maniaquerie féminine ! Les deux jeunes acteurs excellent dans leur opposition. Et j'ai trouvé l'élément marin venant scander la métamorphose très poétique, avec cette mer inondant la crique à la fin, juste après l'instant fatidique, d'une crudité incroyable, je reste fascinée par la profondeur de ce film, tant de recul de la part d'une femme tout juste trentenaire !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 septembre 2007
    j ai bien failli ne mettre aucune etoile et pourtant ce film en merite une . ce qui est genant, c est d aller au cinema pour assister a une projection au format tele. on ne s ennuie pas trop quand meme . pourtant de nombreuses scenes ressemblent à une pure improvisatiion. c est filmé en style camescope. une scene interessante, la recitation. une mention speciale à l actrice principale qui va surement faire carriere.
    Cluny
    Cluny

    77 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Premier plan du film, fixe. Un homme et une femme se font face, sur un fond bleu piscine. Ils se séparent, on entend hors champ les bruits d'un déménagement, des silhouettes passent dans le cadre. Il lui demande si elle n'a rien à dire, si elle ne veut pas qu'il reste ; elle ne répond pas. Il sort du cadre, on entend une portière claquer, un camion démarrer, et le fond bleu s'efface. Elle est maintenant seule, sur un fond désertique, et réussit enfin à dire : "Reste !" Cette scène d'ouverture est représentative de ce qui fait la particularité de ce film, c'est-à-dire son côté très écrit (trop ?) -les deux réalisateurs sont écrivains-, et la maîtrise technique, plus inattendue puisqu'il s'agit d'un premier film.

    Cette compréhension de ce qu'est le cinéma, à savoir l'utilisation appropriée de la grammaire du mouvement pour se mettre au service d'un récit, se manifeste particulièrement lors de la découverte du deuxième personnage, Keren. Nous rentrons dans un mariage par un long plan séquence en traveling à la suite de Batya depuis la cuisine jusqu'à la salle des fêtes. Puis la caméra filme en plongée la mariée coincée dans les toilettes, la corolle de sa robe blanche sur le fond bleu marine évoquant les méduses du titre. Un montage nerveux oppose sa détresse assourdie à la frénésie de la piste de danse, symbolique du décalage des différents personnages par rapport à leur réalité environnante.

    Décalage de Batya, qui avoue douloureusement à celle qui lui propose de l'aider qu'elle ne peut faire confiance à personne, jamais remise des déchirements du premier âge entre un père cavaleur et une mère bienfaitrice médiatique, et qui s'attache à cette petite fille mutique sortie de la mer, à moins que ce ne soit de sa propre enfance.
    Décalage des jeunes mariés, partis pour les Caraïbes et échoués dans un hôtel lugubre envahi par des remugles d'égoûts, et où les femmes croisées dans les ascenseurs demandent comment s'écrit opprobre éternel. En quelques jours, ils vivent en accéléré ce que subissent bien des couples : suspicion, déception, jalousie.
    Décalage de Joy, lost in translation, le coeur aux Philippines, souhaitant travailler avec des bébés, et qu'on envoie s'occuper de vieilles dames, dont une meurt, et dont l'autre pense que parler allemand suffit pour se faire comprendre de cette potiche anglophone.

    De tous les films récents de ce nouveau cinéma israélien si dynamique ("The Bubble", "Tehilim", "Une Jeunesse comme aucune autre"), "Les Méduses" est certainement le plus universel. D'ailleurs, les réalisateurs se sont attaché à éviter les plans larges permettant d'identifier les lieux de Tel Aviv où se déroule l'action. Il y a bien quelques répliques spécifiquement israéliennes, comme cet homme qui répond sombrement à sa mère amésique qui lui demande qui lui a fait cette marque au visage "Les Syriens", ou la remarque de Malka à propos du metteur en scène de sa fille "Qu'est-ce qu'un Arabe a à voir avec Shakespeare ?", ou encore l'amertune de Michaël qui répond à sa femme qui se moque de sa méconnaissance de l'orthographe hébreu "En russe, au moins, je ne fais pas de fautes..." ; mais les histoires de solitude et de mal-être qui nous sont racontées pourraient trouver lieu dans bien d'autres villes d'Europe ou d'Amérique.

    Les réalisateurs tissent habilement la toile de ce film choral dans toute la première partie, à la fois poétique et par moment hyperréaliste. La seconde moitié se perd un peu dans un sentimentalisme appuyé, et la légèreté offerte par le rythme énergique et les fréquents changements de tonalité se dilue progressivement. Malgré cela, "Les Méduses", Caméra d'Or au dernier festival de Cannes, est un film intéressant, ses défauts n'étant que les scories d'une ambition absente de bien des films d'aujourd'hui.
    aaber
    aaber

    31 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2007
    Dur et aride ! Désespérant et drôle ! Notamment la scène de "répétition" de l'Eveil du Printemps de Frank Wedekind. Surprenant d'avoir pris à ce propos, ce titre pour en faire l'élément déclencheur du film. L'actrice principale, Marie-Julie Parmentier est tout bonnement géniale dans son rôle de femme de joie autoritaire et remplie de TOC. Peut-être, n'en sont-ce pas mais je l'ai pris comme ça. Quant à Kolia Litscher, il traîne formidablement son mal-être d'ado dans un corps déjà homme, mais pas tout à fait encore, tellement il est encore proche du mollusque ! C'est de la balle, c'est de la bave, Joyce !
    Fritz L
    Fritz L

    186 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2007
    Charly, c’est le cinéma indigent par excellence, celui qui rebute le grand public et enthousiasme les élites… Une idée mise en image dans l’urgence, avec peu de moyens et des acteurs amateurs ou presque. Sur ce constat aride, on pourrait croire que ce film dérange plus qu’il ne séduise… Mais c’est tout le contraire ! L’éveil de Nicolas, sorte d’ado autiste de la vie confiné dans son bocal par une famille d’accueil moribonde, passe par la fugue… Tel le brochet, il remonte peu à peu à contre courant une existence morte née. Sa rencontre avec Charly sera déterminante. Il saute dans un autre bocal, plus vaseux encore, mais salutaire. Film étonnant sur le passage de la frontière qui sépare l’enfant de sa future vie d’adulte, « Charly » est une œuvre puissamment douloureuse et authentique. Isild Le Besco n’a rien à envier à un Doillon, voir même à un Pialat dans sa manière intimiste et réaliste de filmer. Son film en huis clos, à la bande son totalement dénuée d’artifices et dont les deux acteurs sont en état brut, nous rappelle parfois aussi le « Sans toit ni loi » de Varda. Mais bien plus que le référentiel « Charly » se place comme l’un des films les plus originaux de ces dernières années… A l’image du générique de début avec l’interprétation de « La marée », chanson de Léo Ferré fredonnée aux larmes par le jeune Kolia Litscher (frère de la réalisatrice).
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2007
    Peu importe qu'il s'agisse d'une histoire d'inititation pas exceptionnellement originale, il faut s'arrêter à "comment c'est filmé". C'est une vision brute, dépourvue de la lanterne qui embellie tout du cinéma, de deux êtres qui eux non plus ne vivent pas dans le monde des apparences. L'un est un adolescent proche de l'apathie, sans autre ressource que de fuguer pour ne pas sombrer, et l'autre une jeune prostituée pleine de vie, mais que la vie justement, trop pénible, a rendu en perpetuelle tension. Cette rencontre improbable mais fascinante, cette main tendue de la vie dure à la non vie, débouche sur une émouvante histoire d'apprentissages et de reconnaissance. Inutile de dire que le type de mise en scène d'Isild Le Besco n'est pas orthodoxe, mais c'est là où est la réussite du film : elle a le truc pour choisir et rendre signifiants les mouvements de caméras, les plans, et tout cela crée une certaine fluidité dans la narration : elle film léger et se démarque ainsi à la fois du cinéma trop classique et du cinéma "estampillé" auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 octobre 2010
    J’ai trouvé ce genre de conte surnaturel absolument extraordinaire. Tourné avec les moyens du bord, ce film au montage dépouillé à l’extrême peut au départ dérouter le spectateur, mais plutôt qu’il ne s’explique il se ressent, se vit. Isild Le Besco arive à capter l’essence même des protagonistes tel le ferait un poète. Les prodigieuses répliques frisant l’irrationnel et les acteurs (non professionnels) hallucinants font de Charly une histoire déconcertante, une expérience à vivre absolument.
    vindiesel
    vindiesel

    4 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    Je n ai pas aimé le coté camescope ...
    Attention a la version non sensuré qui serait interdit au moin de 18... scene pornographique a ne pas regarder en famille .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2007
    Un film en 1.37, tourné en dv, ce n'est pas très courant au cinéma. Et j'ai trouvé l'actrice qui joue Charly vraiment formidable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2007
    Nicolas traine son ennui dans une famille d'accueil, deux personnes agées manifestement dépassées par l'ampleur de la tâche. Un jour, une carte postale trouvée dans un livre lui donne envie de fuir sa morne campagne sarthoise et de voir la mer. Sur le chemin, il est recueilli par une jeune prostituée nommée Charly. De l'histoire de ces deux personnages, rien n'est dit. On saura juste que Nicolas n'a pas connu ses parents, et que Charly a un frère décédé. S'installe entre ces
    deux là une étrange relation faite pour l'une de bavardages frénétiques et d'autoritarisme, et pour l'autre d'une passivité bovine bienveillante. On ne sait quel âge a
    Charly, mais on est attendri de la voir jouer les adultes et en meme temps se comporter comme une gamine qui joue à la maman avec Nicolas comme elle le ferait avec une poupée, ranger ses affaires précieuses dans une boite à trésors... Pour compense l'hystérie de Charly, l'hébétude de Nicolas pourrait être une facade de
    sa bêtise, si l'on ne voyait pas que sans faire de vagues, il apprend peu à peu, par petites touches à conquérir et à dompter la jeune fille. Malgré la grande performance des deux acteurs, on regrettera peut-etre qu'Isild le Besco s'embourbe un peu dans sa caravane entre les "Assis-toi!", "Range!", "Nettoie!", "T'as compris ?", "Je sais pas" trop répétitifs... Quelques scènes limite documentaires plombent un peu un rythme déjà lent. On reste dubitatif sur les interludes
    piscicoles chaque fois que Nicolas s'endort. Une curiosité en tout cas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 septembre 2007
    Un film réalisé caméra à l'épaule qui prend aux tripes. On ne peut rester insensible devant l'histoire complexe qui se joue entre Nicolas et Charly. Ces deux êtres solitaires vont s'apprivoiser et le jeune garçon, au gré de son parcours iniatiatique, va devenir un homme. Un très beau film qui mérite d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2007
    Dissolution de la personnalité à l’adolescence poussée à un paroxysme quasi autistique: Nicolas est largué. Enfant abandonné hébergé par un couple bienveillant mais très âgé et simple, sans amis et scolairement dépassé. Se peut-il que la vie ne soit que cela? L’adolescent n’est pas rationnel (sa force) et une carte postale de Belle-île en mer trouvée dans un livre oublié par son professeur (l’éveil du printemps) le décide à faire son sac, voler quelques billets, et tailler la route vers Belle-île. Même irrationalité quand il accepte de suivre une fille agressive en minijupe et blouson de fourrure synthétique. C’est Charly, petite pute la nuit, tyran ménager le jour, une boule de solitude à peine plus âgée. Seule la tenue de son intérieur lui permet de croire qu’elle a prise sur la vie. Lui se plie à son autorité souveraine dans sa caravane prés des poubelles. Inexplicablement la confiance est instantanée entre ces deux personnages malgré l’autoritarisme hallucinant de Charly et l’hébétude horripilante de Nicolas. Couple en quelque sorte inversé: elle brutale autoritaire part à la chasse, il fait le ménage les repas et subit l’autorité sans broncher. Ces deux individus bruts vont faire le parcours de l’apprivoisement mutuel: fable sur la renaissance de l’humanité à partir de l’animal. La littérature prendra une place dans cette démarche. Nicolas apprend par cœur l’éveil du printemps ce qui donnera un séquence savoureuse où ils jouent une scène fleur bleue et sadomasochiste : un moment magique de leur rapprochement et de leur évolution, elle dans l’acceptation de l’autre et lui dans l’acceptation de lui-même. Quand un matin Charly remonte sa jupe et colle son sexe sur le visage endormi de Nicolas elle s’offre de la seule manière qu’elle connaisse. Lui comprend qu’il existe enfin, pour elle et par elle. Mais Nicolas a un but : Belle-île. Fort de sa nouvelle « existence », il finit donc son chemin puis retourne dans sa famille d’accueil pour prendre son destin en main.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 septembre 2007
    « Charly » est bel et bien signé Isild Le Besco. A l’image de sa réalisatrice, le film est à la fois sensible, sec à première vue mais au final terriblement attachant. On y suit la fugue de Nicolas, un garçon de 14 ans, renfermé et dans son monde. Il faut dire qu’il ne mène pas une vie facile, à l’école ça ne va pas très fort, pas d’amis et une famille d’accueil composée de deux vieux pas très commodes qui n’hésitent pas à faire comprendre à Nicolas qu’il n’est pas chez lui. Un avion passe, une belle carte postale, il faut partir, respirer. Sur son chemin parsemé de jolies scènes (le fragment de dialogue entre l’automobiliste et le jeune homme entre autres) il fait la connaissance de Charly, une prostituée autoritaire et obsessionnelle. Cette dernière le recueille dans sa modeste caravane. La rencontre va former une sorte d’équilibre entre les deux protagonistes. Charly apprend le rangement à Nicolas (rangement matérielle et psychologique) mais aussi à sourire. De son côté, Nicolas apporte la présence qu’il manque à Charly. Entre les deux, c’est une relation ambiguë qui s’installe. La jeune femme joue la maman sévère mais demande bien vite à Nicolas s’il a une amoureuse, rôle qu’elle finira par prendre. Certaines scènes sont véritablement touchantes, celle de la récitation notamment. Kolia Litsher et Julie – Marie Parmentier forment un duo tendre et envoutant. On sent bien entendu que le film est réalisé avec peu de moyens mais la force d’Isild Le Besco est de réussir à en tirer un certain intérêt. En effet, la DV rend ici le film plus intimiste et permet au spectateur de s’immiscer totalement dans l’instant présent. Il faut préciser que Julie – Marie Parmentier offre une prestation magnifique et nous donne envie de la revoir très prochainement sur grand écran. A bons entendeurs… Un film marquant et attachant grâce aux acteurs qui habitent des personnages profonds et intéressants et grâce au talent de sa réalisatrice, à suivre de près…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2007
    Après un départ un peu lent, le film décolle vraiment et atteint une vitesse de croisière ébouriffante dès qu'apparait à l'écran la formidable Julie-Marie Parmentier en prostituée de campagne aux allures de tyran domestique pourtant plus à plaindre qu'à blâmer. La précision de son jeu plus nuancé qu'il n'y paraît fait mouche à tous les coups et mériterait bien une récompense aux prochains Césars... Avec un rythme soutenu, la jeune cinéaste embarque le spectateur dans la quête initiatique d'un ado paumé élevé par ses grands-parents mais sans s'apesantir sur le mal être du garçon, sujet mille fois abordé par le cinéma. Il s'agit plutôt d'un passage à l'âge adulte qui est montré ici, avec tout ce qu'il peut avoir de cocasse, de sordide et surtout d'unique. Après le formidable "Pardonne-moi" de Maïwenn, le clan Le Besco nous offre une nouvelle occasion de se réjouir de la qualité du cinéma français d'aujourd'hui, loin des sentiers archi labourés du convenu. Une affaire de famille à suivre donc.
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