Une comédie new-yorkaise tout à fait contemporaine (Le Sida et le 11 septembre sont passés par là). Il s’agit à la fois d’une ode à l’amour libre, mais aussi d’un questionnement sur une fidélité tellement décriée – que choisir, peut-on opter pour les deux en même temps ? L’auteur cherche à faire rire dans la première partie – et on rit beaucoup devant tant d’audace de ces corps débridés – mais peu à peu, le cocasse laisse place à la gravité. La sexualité n’y est jamais vraiment heureuse (et donc pas vraiment sexy, donc encore moins porno !), s’entoure d’artifices, et les êtres traînent leur passé comme un boulet, qu’ils aient ou non satisfait leurs désirs dans une vie « antérieure ». Voilà donc un film intéressant au goût d’inachevé, qui pose des questions, avec des protagonistes qui se cherchent, bref, un film vraiment dans son époque.
Ben en y reflechissant bien ce film n'est pas si bien que sa...Beaucoup de scenes explicites mais bon c'est signalé il faut s'y attendre.Néanmoins je ne vais pas critiquer mechamment le film comme certaine bouse genre Borat.Acteurs plutot courageux de tourner du "porno" car on voit pas mal de sexe,il n'ont pas peur de se montrer au moin!Bref voila la critique est faite.
Il est clair que c'est comme on dit un film "pour public averti". Comme "La grande bouffe" ou "L'Empire des sens" en leur temps, il provoque des réactions violentes et contradictoires. La preuve de sa réussite ? Gustave Courbet et son Origine du Monde ont ainsi choqué et choquent toujours en nous montrant ce que l'on n'a pas envie de voir. Mais l'art c'est aussi cela, nous confronter à une autre vision du monde.
Un film audacieux entre porno soft et intimisme, qui s'interroge sur les questions de couple, de sexualité, d'orgasme féminin.. Le message final est simple mais pas simpliste : aimez-vous les uns les autres, profitez-en, faites l'amour, arrêtez de vous poser trop de questions, ne vous apitoyez pas sur votre sort car il y a d'autres personnes autour de vous qui souffrent autant que vous. Les personnages sont attachants, bien qu'au départ on les voit comme de gros stéréotypes. Finalement, on peut voir Shortbus comme une belle réflexion, un film psychologique, qui sous ses airs de provocateur scabreux, se révèle assez subtil et juste.
Ce film est magique, superbe. Les comédiens sont extraordinaires, d'une sincérité vraiment touchante. Tout ce qui est sexuel n'est ni choquant, ni provoquant, et jamais vulgaire ou gratuit. Ca participe vraiment à la construction des personnages, c'est extraordinaire. Je viens juste de le voir et je peux dire que je vais le revoir, ça me bouleverse de voir un film aussi "vrai".
Incontestablement réussi esthétiquement parlant, Shortbus accumule de très beaux plans accompagnés de mises en scènes pour le moins étonnantes mais très originales. Ces lumières aux couleurs criardes, ces environnements et décors positivement kitsch dignes de ces films venus de l'espace marquent vraiment l'unicité du film. De plus, les acteurs pourtant presque tous novices, se livrent totalement à leur rôle, jusqu'à se prêter à des scènes sexuelles clairement explicites... Tous extrêmement crédibles, encrés dans des personnages très différents, amènent énormément de réalité psychologique aux comportements qu'ils adoptent, ainsi qu'à leur différentes peurs et questionnements personnels auxquels chacun pourrait quelque part s'identifier. Bien évidemment, Shortbus, c'est aussi l'exaltation trash et libérée de tous les délires sexuels les plus fous. Dans la forme, le film a un côté libertinage certain (peut être même un peu trop mis en avant du style "Ne vous posez plus de questions... vivez, faites l'amour avec qui vous voulez, lâchez-vous..."). Mais le fond a un côté bien plus profond et s'intéresse réellement aux peurs et mal êtres sexuels mais surtout psychologiques du commun des mortels. Ici, chacun des personnages, bien qu'ils soient tous différents ont leurs problèmes personnels, leurs peurs, leurs angoisses qu'ils réussiront à comprendre à leur manière et en communiquant. La scène finale de Sook-Yin Lee est d'une beauté esthétique remarquable et achève le film sur une note très positive. Donc, bien que le message soit quelque fois un peu exprimé maladroitement avec un surplus de sexe un peu inutile, l'intention a pour but de montrer que nous sommes tous vulnérables et que chaque problème, aussi délicat soit-il, se résout en communiquant et en se livrant à coeur ouvert. Un film touchant, intéressant, interprétable de différentes manières selon les personnalités mais qui peut se vanter de faire réfléchir réellement son spectateur.
Il y a tellement de choses à dire sur ce film. Avec un esthétisme parfait (musiques, images, acteurs) Shortbus est un film qui fait réfléchir, réagir, qui ouvre les yeux. Il résume beaucoup de maux de notre génération et son rapport avec l'amour. Le sexe bien sûr (Shortbus contient des scènes vraiment explicites et crues) mais aussi et surtout la solitude, la misère, la détresse, la tendresse, la mélancolie, la nostalgie, les fantasmes, les besoins, les frustrations, les émotions, les sentiments, les rires, les pleurs, l'espoir, les incertitudes, les désillusions, la violence, la mort. C'est physique, c'est mental. C'est l'amour. C'est la vie. C'est tout ça. C'est Shortbus.
Dans l'idée, ce film me fait penser au film "anatomie de l'enfer". En fait, c'est un film X (mais avec des scènes beaucoup plus crues) qui ne s'assume pas car on veut faire croire qu'il fait passer un message moralisateur et psychanalitique. C'est un film où le sexe ne dégage aucune sensualité, aucun amour, aucun désir, aucun charme, ... Entre parenthèses, j'aimerais d'ailleur qu'on m'explique comment un film où l'on peut voir pêle-même des fellations ou des pénétrations non simulées quasiment en gros plan, n'a pu être interdit qu'au moins de 16, et non pas au moins de 18. Vive le CSA !!!
Les premières minutes de Shortbus sont drôles, déjantées et dérangeantes. Après ça a tendance à faire du sur place. Ce qu’il ressort de ce film, c’est que lorsque l’on est homosexuel, il est très difficile de sortir de son isolement, le couple n’en étant qu’une émanation plus élaborée. Ici l’idéal de l'amour nous est montré au travers un très beau couple hétérosexuel. Bref, malgré une forme qui se veut très délurée, le message ne l’est pas tant que ça.
Pour certains panégyrique de la vie estudiantine avec ses partouzes sans heurts et les "parties" sans fin de ses communautés; ce film représente pour d'autres le triomphe de la pensée unique plutôt fade. En tout cas à voir.
4 étoiles de passage pour un film qui m'a touché; et pour contribuer à faire peser les critiques le concernant dans cette zone de l'indicateur proposé ici... N'en déplaise aux ecoeurés.
Pas grand chose à dire de "Shortbus".Je l'ai vu et suis resté dubitatif.L'intention est de montrer que le sexe,meme cru,peut conduire à l'amour entre les etres.Vaste programme,inédit au cinéma.Il faut probablement avoir l'esprit suffisamment ouvert,pour passer outre les scènes pornographiques,et y voir la solitude de New-Yorkais de l'après 11 septembre...