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scorsesejunior54
150 abonnés
694 critiques
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2,5
Publiée le 14 décembre 2008
En lisant les critiques 0 étoiles, une remarque globale m'est venue à l'esprit (même si un ou deux internautes se détachent d'un groupe tristement homogène aux propos téléphonés) : à tous ceux qui se disent choqués, n'aviez-vous donc pas conscience de ce que vous alliez voir ? Vous saviez très bien qu'il ne s'agirait pas d'une projection de "Babar", non ? Alors, à part ceux (et ils sont rares) qui n'avaient pas vu de bande-annonce ni d'affiche, pas lu de synopsis ni aucune critique, remballez votre indignation ! D'ailleurs, je suis à peu près sûr que certains y sont allés pour se rincer l'oeil avant de vomir dessus histoire d'avoir leur petite conscience tranquille... Bon, passons aux choses sérieuses : "Shortbus" n'est rien d'autre qu'une comédie sentimentale aux idées libertaires remettant à leur place (c'est-à-dire pas très haut) les maîtres penseurs du cinéma Hollywoodien de ce troisième millénaire (berk !). Autrement dit, il ne faut pas chercher à y voir une plongée "dans le tréfonds de l'âme humaine" ou je ne sais quoi de ce genre mais un film drôle et divertissant qui n'a me semble-t-il pas la prétention d'offrir quelque chose de plus profond (sans jeu de mots). Après une ouverture tordante (la séquence du début de six ou sept minutes, énorme !) et un début de développement qui s'annonçait plus que bien, on tombe très vite dans les travers de ces comédies sentimentales justement. A vrai dire, même si les personnages sont attachants, on se fout pas mal de la plupart de leurs problèmes sexuels... Alors, on attend, on s'impatiente parfois, on trouve le temps un peu long mais on éclate de rire occasionnellement et on ne se remet pas d'une version politiquement très incorrecte de "The Star Spangled-Banner" ! La très bonne interprétation générale et le côté coloré, volontairement kitsch de plusieurs personnages et situations rattrape une mise en scène à côté de ses pompes. "Shortbus", c'est "Coup de foudre chez les débauchés" et ça mérite le coup d'oeil. Sympa.
Un superbe film, triste, joyeux, fou mais surtout libre. Shortbus est à lui-seul une véritable expérience, pleine de maitrise, drôle aux bons moments, savant être léger ou grave quand il faut. On pourra regretter quelques erreurs de scénario, notamment dans la répétition des scènes et dans le bâclage de la psychologie des protagonistes, dont les doutes existentiels sont grossièrement amenés, sans que cela lui porte vraiment préjudice.
C'est un film original et très artistique qui s'assume avec des scènes brutes et ouvertement porno (les masturbations,éjaculations,annulingus,partouzes et autres perversions etc ...sont véridiques),donc il faut que les gens soient prévenu (je m'attendais pas à quelque chose d'aussi hard hehe mais au final c'est assez drôle) L'histoire est surtout axée sur une relation homosexuelle avec ses hauts et ses bas,et en second plan,la vie sexuelle d'une psychologue qui cherche à atteindre l'orgasme et découvre un monde de débauche qui la fascine. Le film est intéressant,mais je trouve qu'il y a quelques longueurs et au final,on se demande à quoi sert vraiment ce film,y a t'il un message ? si oui j'ai du mal à le cerner ! Shortbus est il un film porno intello grand public ? Ben rien que pour cette question existentielle,ce film mérite d'être vu pour vous faire votre propre opinion la dessus et aussi parce que c'est quand même un véritable OVNI cinématographique !
Shortbus est un film de John Cameron Mitchell qui a été présenté au festival de Cannes en 2006 et acteur-réalisateur déjà de Hedwig and the Angry Inch. L'histoire tourne autour d'un jeune couple homosexuel qui se cherche d'autant qu'un des deux s'est prostitué auparavant et de Sofia une sexologue mariée mais qui n'a jamais connu l'orgasme. Et c'est le couple, les rôles s'inversent, qui vont lui conseiller de s'ouvrir elle et son mari à d'autres partenaires. Elle va donc fréquenter le Shortbus, sorte d'orgie sexuelle, et faire la connaissance de Séverine à qui elle va se confier. Mitchell décomplexe le sexe. Il y a un mélange de morbidité quand on voit la situation personnelle de certains personnages (extrême solitude le plus souvent) que Mitchell désamorce avec de l'humour. Séverine s'appelle en réalité Jennifer Aniston, ce qu'elle a du mal à assumer. Le film, lui, peut-être considéré comme un portrait pertinent post-11 Septembre de couples new-yorkais à la recherche de l'amour donc du plaisir donc du bonheur. Tout cela grâce à des acteurs non-professionnels et pour un budget ridicule de 2 millions de dollars. Un film cru, car la vie est ainsi, à ne pas mettre entre toutes les mains, triste car on y cherche continuellement de l'amour avec la crainte de ne pas le trouver et heureux à la fois avec de vrais moments de poésies comme lorsque l'on voit Sofia dans un rêve qui se caresse face à la mer sous le soleil couchant.
LA CONFUSION DES GENRES. D'abord drôle,l'ennuie nous guette rapidement, et l'humour mélangé au milieu de se remue ménage, finit par pourrir l'atmosphère.
Porno ou chef d’œuvre ? Non, évidemment il ne faut pas considérer Shortbus comme un film pornographique. Evidemment, il y a du sexe, c’est le sujet du film, mais c’est plus profond que ça ; au-delà des scènes de sexe, il y a un malaise tout au long du film. Ce malaise est un peu semblable à celui de Little Miss Sunshine ou American Beauty mais concernant un sujet différent, ce qui gène peut être certaines personnes et donc n’élève pas unanimement le film au rang de chef d’œuvre.
alors là, je suis impressionné! je n'osais pas le regarder, m'attendant à un film pornographique, puis ce soir je me lance... film extraordinaire qui mérite à lui seul mon inscription sur allociné pour faire part de ma critique!!
bof! original certes, mais vite ennuyeux et dommage que pour la sexologue la reusitte ne passe que par un changement de compagnon...un peu pésimiste tous sa!
un film HUMAIN, enfin !! bien loin de tout les clichés pornographiques dont on l'accuse, Shortbus est une fable des temps modernes, appuyée sur la sexualité qui rythme nos vies : ici, point de pudeur, place à la sincérité : celle des images, celle des pensées. Le film traite tantot avec humour, tantot avec mélancolie les problèmes existentiels de bons nombres de citoyens, soulevant le problème de l'intégration de certains dans la société. Shortbus émeut, attendrit malgré certains publics réticents à certaines scènes à contenu homosexuel, ou tout simplement contenant des scènes sexuelles explicites. Mais là n'est pas l'interet du film : il ne s'agit ni d'un porno, ni d'un érotique. Shortbus est...unique en son genre, et c'est très bien comme ça !
Frontal et véritablement indépendant, ce joli film arty réalise un grand écart époustouflant, en parvenant à être à la fois exigeant et fédérateur, grande prouesse. Nappée dans une mélancolie palpable, "Shortbus" construit une trame finalement très classique (errances de personnages underground), emballe beaucoup grâce à un traitement adulte du sexe et de sa représentation. Des moments d'anthologie se succèdent, notamment la magnifique introduction et le bouleversant final, parenthèses enchantées d'un univers peuplé de gens qui finalement ne savent plus où donner de la tête. Très beau.
Ultra chiant, sans intérêt, aucune histoire, le seul message que le réalisateur a voulu faire passer dans ce film est qu’un porno peut être interdit aux moins de 16 ans et distribué dans toutes les salles :)