Seul le vingt et unième siècle peut créer une génération de bourgeois bohèmes en pleine descente d'acide capable de crier "vive l'art" en regardant un homme, première scène du film, joyeusement se masturber et éjaculer dans sa propre bouche. Je passerai sur le fait de chanter l'hymne américain dans l'anus d'un pauvre type. Mais qu'à cela ne tienne! Ceci est trop cool, vive la liberté, whaou, il a osé! Mais qu'a t-il osé? Ce que la pornographie allemande nous sert depuis des dizaines d'années? Short bus est un film intellectuel pour les idiots acculturés, oui, osons le dire, confondant la provocation bien senti, le constat social et la gratuité du scabreux. Il faut véritablement arrêter de doter tout les étrons que des débiles nous servent d'une symbolique inexistante, appauvrissant le cinéma et le réduisant à un simple voyeurisme fade et vulgaire, sans une seule once de talent, surfant sur la vague d'un sectarisme se réduisant à "Whaou, trop provoc, si je me dis que j'aime, c'est que je dois être trop intelligent, non?" Que nenni... grave erreur.
“Shortbus”, de John Cameron Mitchell. Références au cinéma underground New-Yorkais en général, (passages tout de même felliniens, ou autres). Un film rare dans le domaine public, ce qui endommage le film, ce qui en fait ma réserve. (De ces films jusque là réservés au cinéma Underground. Ce qui est mieux.) Une liberté rare sur ces thèmes, habituellement réservés au porno, ce qui n'est pas le cas dans ce film. Etc. Rien. Ah si, les décors de cartons pâtes kitch de New-York sont rafraîchissants dans une lecture post 11 septembre. Bonne soirée.
Short Bus est un très bon film de genre, orchestré d’une main d’orfèvre par un John Cameron Mitchell bénit des dieux. Short Bus est un film rare, puissant, magnétique, inclassable car pas tout à fait une comédie dramatique ni une comédie musicale, c’est un genre nouveau, une expérience nouvelle qui se ressent, s’écoute, se regarde, se vit. L’une des œuvres les plus aboutit et les plus personnelles de ce siècle, un hymne au plaisir et à l’amour que beaucoup devrait prendre pour exemple. (critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/2009/08/06/critique-short-bus/)
Avant toutes choses, un avertissement : âme sensible et personnes à l'esprit étroit, s'abstenir... Sans vouloir insulté personne, mais après avoir constaté, lors de la projection de Harvey Milk, que bon nombre de gens avaient quitté la salle (problème avec les personnes homosexuels sur le grand écran ?) Shortbus n'est pas un film que l'on aborde facilement. Le sujet est intéressant (le rapport au sexe dans notre monde actuel ne peut que l'être vu ce que l'on voir à la TV) et le scénario rondement mené. Mais le problème sera, pour certains, la confrontation aux scènes crus que contient ce film. Mais, si vous n'avez pas de problèmes avec les scènes de sexe à plusieurs partenaires, vous pourrez apprécier un film beau (par son esthétique et par les faits qu'il relate), original et servit par une interprétation de premier ordre(et pourtant des acteurs encore inconnus).
Magique et envoûtant. Un film sur le sexe, un de plus, mais sans une once d’agressivité ni de mauvais goût, où l’amour remplace la haine. John Cameron Mitchell nous donne une vision de la sexualité et de l’humanité dont on aimerait qu’elle soit prophétique. Et New York en toile de fond n’a jamais été aussi beau au cinéma. On ressort de ce festival de couleurs et de sons avec un sentiment de sérénité et d’amour de son prochain. C’est un film qui fait aimer la vie !
Un film très fort et assez unique. Témoignage direct sur "l 'underground " New Yorkais, mais avec un budget conséquent et une mise en scène très soignée qui lui permet de devenir universel, où en tout cas très actuel, très contemporain, qui pourrait très bien se transposer dans tous les pays développés.. C'est un témoignage et une réflexion sur la sexualité , sur la recherche de son identité , de ses fantasmes, jusqu'où peut -on aller, quelles limites pour l'homme , ou la femme moderne dans la recherche du plaisir, sans tabous. Les personnages sont superbes, et les acteurs excellents, incarnent parfaitement ces êtres à la recherche d'eux mêmes. C'est aussi très bien filmé et les scènes érotiques sont excitantes , au delà du standard habituel.; Il y a un vrai sentiment de liberté , un peu "hippy" des années 70's , mais avec la modernité actuelle. Un film qui marquera un tournant dans la manière de parler du sexe librement. C'est presque un "film culte", en tout cas un film qui qui marquera son époque..
Pas mal, c'est les premiers mots qui me viennent après le visionnage de shortbus. Une certaine beauté se dégage de ce film qui ne laisse pas insensible. Cette recherche perverse du bonheur sexuel est finalement donc très très habilement tourné. Les scènes explicites sont franchement réussi, on ne tombe jamais dans le vulgaire ; pourtant la lecture du seul scénario pouvait laisser s'attendre au contraire. Non franchement un bon film, avec pour seul point noir, un scénario peu étoffé qui risque d'ennuyer les moins émotifs. Pour ma part ce fut du bonheur, j'ai vraiment trouvé intéressant chacun des personnages, très travaillé par le réal. Une belle réussite donc, qui ne peut malheureusement rester que mineur sans un intérêt scénaristique secondaire. Dommage car il y a vraiment un talent certain qui parcoure chaque image de ce film. Et puis pour conclure, bravo aux acteurs... Ca n'a pas dû être simple...
Brute peinture des identités sexuelles contemporaines au travers de ce club "underground". Le sujet est particulièrement bien traité et contourne habillement le voyeurisme.
Cette ode à la baise libre est franchement sympathique, c'est malicieusement mis en scène pour que les images soient très explicites sans pour autant virer au vulgaire ou malsain, d'autant que sentiments d'amours réels se mêlent intelligemment aux pulsions sexuelles, l'un n'empêchant pas l'autre. Les acteurs sont bien filmés, les histoires abordés sont drôles et appellent à la tolérance et plus simplement au plaisir. Un petit bijoux du sexe en somme, à conseiller à de nombreuses personnes en thérapie.
Aaaaaahhhh liberté quand tu nous tiens!C'est y pas beau tout ça hein? Non mais franchement,quelle démonstration d'audace,de courage,de jusqu'au boutisme!! Si la connerie avait vocation à convaincre les masses,nul doute que les spectateurs de ce shortbus sortiraient de la salle déterminés à bloc! Sincèrement,à ce stade on imagine ce que le réalisateur nous aurait montré s'il avait fait un film sur la nutrition (une succession de scènes avec des gens se rentrant des parts de pizzas par tous les orifices?). Alors quoi? On ne s'émeut pas devant les déboires orgasmico-sentimentaux de tous ces gugus? C'est pas bien tout ça,c'est de la souffrance pourtant! Faut voir ce qu'ils sont prêt à accomplir pour trouver la plénitude ces gens là! Comment ça on s'en fout? C'est pas très gentil voyons! Qui a dit qu'ils ont oublié de mettre des bergers allemands? Inutile comme vous l'aurez compris de tergiverser plus longtemps sur ce film sans queue ni tête (Hou la la je sens le mauvais jeu de mots là!) C'est qu'à force de vouloir démontrer au spectateur à quel point son film est "subversif",on fini par se demander si en ces temps d'accomplissement de soi sur fond de prouesses homo,scato,trio,tantro,zoo,bi,cycletto, la vrai subversion ne se trouverait pas tout simplement du coté de la monogamie hétero basique,avec une personne que l'on aimerait pour sa capacité à nous rendre heureux et à fonder une famille,plutôt que pour son aptitude à se faire une auto fellation! En bref,préférez un bon gros film de cul,au moins on sait pourquoi on le regarde,et pour le coup c'est grosso modo la même chose,la prétention en moins!
New-York, de nos jours. Les problèmes sexuels de jeunes gens qui se retrouvent dans une sorte de club libertin: le Shortbus. un film très ennuyeux, sans réellement d'histoire. plat sans grande bouffée d'oxygène!