Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 19 septembre 2010
Un gentillet film acidulé ou se débattent (et s'ébattent) sans grande conviction un panel de personnages tous plus clichés et plats les uns que les autres : la sexologue frustrée, la folle patronne de lupanar et le pauvre gay suicidaire... "shortbus" aurait choqué ou émoustillé les foules en "70, en 2010 on s'ennuie profondément devant ce puzzle mal construit de scènes de baise mal filmées. Plus risible que provoc', !
Passés le choc et la surprise des premières minutes, le film s'enlise dans un scénario très mal exploité et pas trop réussi sur les déboires sexuels de plusieurs personnes. Et si Paul Dawson est touchant et que la course à l'orgasme de Sook-Yin Lee est très drôle, le reste est trop gnangnan. Dommage car ça promettait !
Shortbus est une fresque superbe qui suit les quêtes amoureuses et existentielles de personnages extrêmement intéressants et attachants. Ce film dépeint la vie: des parcours atypiques filmés avec une grande sensibilité, une intensité, et une justesse rare. La caméra s'impose dans les ébats des protagonistes sans provocation, et arrive à saisir des tableaux et confidences de toute beauté.
enfin un film qui sort de la norme moralisatrice, qui integre la sexualite dans l'histoire comme quelque chose de naturel et d'humain et non comme une perversion
C'est un bon film du genre,les personnages sont très attachants.Le film possède une vraie âme qui fait qu'aucun n'autre film ne lui ressemble,à noter aussi des acteurs touchants,et un humour unique,surtout dans ce genre de film.
Quel dommage! Quelle déception! ça commencé si bien! Il y avait là matière à faire un très bon film, mais c'est plans et c'est images à la téléfilm allemand du dimanche après-midi gâche tout! Et le happy-end nullissime, je suis vraiment déçu.
Désespérément dérangeant. Ne sachant pas à quoi m'attendre avant le visionnage du film, j'ai eu l'impression de me retrouver devant un porno soft, dont les propos sans fond n'étaient qu'une façade à l'exhibition. Certaines critiques parlent d'une esthétique sobre, d'une image clean... attendez vous au contraire. Les personnages sont dérangeants, et ne dégagent aucune sympathie, les scènes crues sont entrecoupées de propos incohérents et s'enchainent sans réelle ingéniosité.
Parlons de ce que l'on retient d'abord de ce "Shortbus" : les scènes de sexe explicites sont bien mieux intégrées au film, filmées et pertinentes que dans "Baise-moi". L'histoire de ces personnages qui sont tous en quête de quelque chose (de l'orgasme à l'amour) est assez intéressante, malgré un milieu de film un peu moins intéressant. Les acteurs sont aussi plutôt convaincants. Un film étrange, pas forcément indispensable.
Film nullissime dont l'accumulation de cul et de caricatures n'arrive pas à masquer la vacuité du propos. On voit des éjaculations, des léchages d'anus, du sexe acrobatique, des trios, des homos, des sextoys... Cela suffit-il a rendre le film provoquant ? Non, évidemment. A moins de trouver que des concepts comme "le sexe c'est cool et sans tabou", "les homos aussi s'aiment très fort" ou "dans des conditions adéquates, toi aussi tu peux jouir" soient particulièrement révolutionnaires, c'est même très nunuche. La fin en happy-end musical est particulièrement infâme.
Dès le départ, le ton est donné: le sexe, ou du moins son évocation et sa représentation de but en blanc, sera le fil conducteur du film. Bien qu'il aborde toutes les formes de sexualités possibles, et ce de manière 'frontale' et peut-être un peu trop 'flamboyante' (si l'on parle du Shortbus lui-même), à aucun moment le film ne tombe dans la vulgarité car les-dites scènes de sexe sont filmées avec une certaine sobriété et s'intègrent à un ensemble structuré et cohérent; le scénario n'étant pas seulement un prétexte, mais une réflexion générale sur la place du sexe dans le couple (même si certains pourront regretter le fait que chacun des couples présents ait besoin de passer pas un/des tiers pour se retrouver). Ayant vu au préalable Hedwig and the Angry Inch, on pourrait effectivement qualifier Mitchell de cinéaste 'excessif', mais c'est justement en donnant un coup de pied dans la fourmilière, en abordant sans détours ni tabous la question de l'identité sexuelle et la place prépondérante qu'elle occupe dans la vie de tout un chacun qu'il arrive à mettre les choses à plat, faisant finalement de ce(s) film(s) quelque chose de plutôt sain.
Choquant au depart pour son realisme, un peu cru aussi mais finalement tres seduisant, Shortbus seduit pour sa mise en scene et son propos. Petit regret neanmoins, le message (et l'ambiance) assez noir du film n'empeche pas une fin tres explicite et assez joyeuse.
La 1ère chose qui saute aux yeux, ce sont évidemment les scènes de sexe explicites qui jalonnent le film. Construit comme un parcours initiatique vers la recherche de la communion du charnel et du spirituel, Shortbus surprend et instruit à chaque instant le spectateur qui se laisse embarquer malgré lui, grâce à ses personnages attachants, sa narration adroite et son sens de l'humour mordant et efficace.
On entre dans ce film comme un voyeur, on en ressort grandi et absous. Car Shortbus est une aventure bouleversante, une expérience humaine d'une intensité rare, qui nous laisse, à l'instar de ses héros, pantelant devant tout cet amour révélé. Nos sexualités ont quelque chose à voir avec le respect, l'empathie, le partage... C'est le sens profond de cette oeuvre marquante. Déculpabilisant le sexe, magnifiant la beauté de l'acte, incorporant l'autre dans sa diversité, Shortbus libère notre psyché de l'oppression sociale des dogmatismes qui nous enfermaient jusqu'à lors dans ce que nous pensions, être une forme de pornographie malsaine. Le sexe est beau, les gens qui le pratiquent le sont tout autant.
Cameron Mitchell réalise là son oeuvre majeure. C'est une déclaration d'amour absolue pour qui sait ouvrir son regard sur l'érotisme des autres, et par jeu de miroir, se reconnaitre.