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Julien D
1 194 abonnés
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3,5
Publiée le 27 octobre 2014
Davantage qu’une énième provocation directe à l’encontre de la bienséance puritaine américaine, voici un petit film indépendant qui nous propose de dépeindre de manière très crue un New-York post-11 septembre en perte de repère, via la sexualité débridée mais non moins source de lourdes frustrations de quelques-uns de ses habitants. Avec ses personnages attachants (tous brillamment interprétés) et la délicatesse de sa mise en scène, cette plongée dans les milieux undergrounds et libertins new-yorkais parvient à faire de ses passages chocs, depuis le plan d’ouverture sur un pénis aux nombreuses scènes de partouze, des moments où la poésie fait le pas sur le voyeurisme. Ainsi, derrière son caractère pornographique et la légèreté de sa trame scénaristique, Shortbus réussit l’exploit de faire preuve d’une subtilité émouvante et d’un humanisme étonnant. Même si le public blasé sera insensible à ce qu'il a accomplit, John Cameron Mitchell signe là une chronique mélodramatique qui, à n’en point douter, laissera sa marque dans la représentation du sexe au cinéma.
Très bon film sur la diversité sexuelle et les difficultés à vivre dans une société stéréotypée. Je ne suis pas bi malgré mes expériences homo, mais les scènes homosexuelles sont tendres et parfaitement rendues. On sent bien plus l'amour que le désir. La quête de l’héroïne est surement partagée par des millions de femmes soumises au machisme de l'éjaculation. La réalisation artistique et humoristique cherche a casser la vulgarité et y arrive mettant en scène plus des personnalités que des corps. Et c'est pour ça que l'on a envie de quelqu'un: parce qu'il peut nous épanouir. A voire et revoir, et je pense que ce film devrait être diffuser au lycée en pédagogie.
Que voici un film hard et sans tabous, éloigné du X car film d'auteur, proche du burlesque! A ne pas confondre avec un film sur le libertinage, le jeu des lumières est fracassant dans le montage, à se demander si la scène finale où la réalisation sexuelle des protagonistes se consomme et qui est réalisée lors de la nuit du blackout new yorkais de 2003 n'est pas un clin d'oeil à strangers in the night et à Eyes Wide Shut! Loin d'être une éloge de la vertu, le sujet est peut être l'apanage de son épanouissement sexuel pour la relation de couple... Film très éducatif, à voir et à conseiller
Film à mon avis qui devrait etre interdit au moins de 18 ans (mon dieu que les temps et les moeurs ont changés , ceci seulement interdit au moins de 16 ?) Shortbus est un superbe film trés cru, aux pratiques sexuelles ultra libérées qui rend le spectateur meme géné devant l'ecran , tant parfois c'est osé et libertin. Mais à travers ces scenes choquantes , il y a une véritable histoire , un interet à regarder jusqu'au bout ces personnes déchirées qui cachent un mal etre profond , un secret bien gardé (révélé à la fin) J'ai été trés surpris de ressentir beaucoup d'émotion pour ces gens aux sexualités differentes et meme avec ce couple gay (de l'emotion dans le mouvement gay , j'aurai pas cru , je sais ça fait idées arretées mais bon , chacun son truc) Bref une excellente réalisation pour ces gens à la recherche du bonheur, de leur bonheur ,pas tape à l'oeil , pas vulgaire c'est juste une belle oeuvre (à ne pas mettre devant tout les yeux)
Je suis assez partagé, parce que si d'une part, les scènes de sexe, non simulées et carrément pornographiques, sont finalement faciles à regarder, souvent drôles et pas choquantes de par le ton employé (et même finalement les scènes qui me faisaient le plus peur à voir -les scènes homosexuelles masculines), même s'il faut effectivement saluer le travail des acteurs qui font passer beaucoup d'émotions dans ces scènes d'une crudité extrême, ce qui je pense est loin d'être simple, la morale qui veut que promeut le libertinage comme art de vivre est plus douteuse... Mais après tout, pourquoi pas. À chacun de se faire une idée. Il est clair que, pour ma part, je l'aurais interdit aux moins de 18 ans (J'ai cru voir qu'il l'était aux moins de 16 ans), mais il ne faut pas le voir comme un simple porno. Il y a de l'esthétisme, de la mise en scène, de l'humour...
Ce club libertin qui attire toute une ribambelle de personnages un peu barrés et ou on tente de suivre leur différentes histoires de cul mais qui finalement se trouve surtout en manque d'amour .
Une comédie existentielle imparfaite qui parle de sexualité de manière très crue, avec pourtant quelques bonnes scènes, malheureusement diluées dans un scénario foutoir pas super emballant.
Shortbus où une définition de la sexualité . Par son affiche et son synopsis , Shortbus sentait bon le film trash digne d'assouvir les pulsions de quelques personnes à l'esprit limité . Dans une certaine mesure nous pouvons dire que Shortbus est un parent de Fight Club de David Fincher dans sa manière de traiter un sujet qui au premier abord peut paraître provoc . Shortbus n'est ni plus ni moins qu'un traitement quasi chirurgical de la sexualité et en aucun cas une apologie de moeurs . Le message que je retiendrais du film est que s'abandonner aux plaisirs de la chair ne peut se réaliser sans une béattitude absolue sur tous les plans y compris celui des sentiments . Une critique ne suffirait pas à décortiquer les multitudes de points abordés dans ce film tous aussi importants et poignants les uns que les autres . Je n'ai rarement vu un réalisateur viser aussi :" juste" concernant la sexualité et le milieu des clubs libertins . Oubliez les caméras voyeuristes des reportages d'investigation et laissez vous guider par la caméra de John Cameron Mitchell qui nous embarque pour une passionnante plongée dans le monde drôle , parfois osé mais toujours affectueux de Shortbus . Les scènes :" trash" s'inscrivent dans une continuité somme toute assez logique et certaines séquences se révèlent être de purs moment de grâce comme il est devenu bien rare de voir au cinéma de nos jours . John Cameron Mitchell dresse une sublime définition de la sexualité de l'amour et de la beauté trois choses complémentaires qui ne peuvent fonctionner ( ou alors très rarement ) si on les dissocie . La phrase d'accroche du film aurait du mettre la puce à l'oreille :" Pas d'amour sans amour" . Un vrai film , avec de vrais dialogues servis par une mise en scène créative et de vrais acteurs devant la caméra .
Plutôt troublant mais surprenant, racontant l'amour et le sexe de façon très crue sans quasiment ni tabou ni censure, d'une manière originale ! Étrangement, on ne s'ennuie pas, on se prends même d’affection pour les personnages, et arrive parfois à y voir quelque chose de beau et touchant !
Nouvel étendard d'un cinéma indé typiquement NYC, J. C. Mitchell signait là un film volontairement provocateur avec scènes de sexe non-simulées, hétéros ou gays. Avec ses acteurs amateurs, ce dernier nous raconte une histoire d'émancipation sexuelle avec des personnages assez attachants pour qu'on s'intéresse à eux. C'est parfois assez drôle mais après un début prometteur, le film s’essouffle un peu. Son ouverture est par contre géniale et sa façon de passer d'un personnage à l'autre est particulièrement réussie. Le film contient aussi tous les stéréotypes du genre qui amoindrissent quelque peu sa portée. A réserver aux amateurs du genre et à un public averti. D'autres critiques sur
Un film intéressant qui parle de sexe et ose des scènes assez hard. Mais ce n'est pas de la pornographie, il y a une intention et un scénario derrière cette chronique de la vie sexuelle dans tous ses états. Un petit voyage bien sympa dans un petit monde ou le sexe est abordé sans entraves et dans toutes les positions aussi...
En matière d'évocation directe des choses du sexe, on se souvient du film de Soderbergh, Sexe, mensonges et vidéo. En voici une variante moins psychologique, plus pornographique, parfois plus drôle. Il ne faut pas manquer le début : une scène d'autofellation qui défie les lois de la souplesse... Mais passé la surprise des scènes sexuelles très crues, non simulées, et d'une liberté de ton décomplexée, on a l'impression que le scénario tourne à vide, additionnant des épisodes insolites sans approfondir vraiment les personnages ou décrypter leur évolution. À partir d'un constat social un peu déprimant, l'auteur esquisse une utopie où le sexe en groupe apparaît comme la voie de l'épanouissement personnel. Une nostalgie post-hippie, adaptée au goût du jour ? C'est audacieux, mais pas totalement convaincant.