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    Notre enfance à Tbilissi
    Note moyenne
    3,3
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    4 critiques spectateurs

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    mem94mem
    mem94mem

    118 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    Le film est éminemment nostalgique, comme le suggère le titre. Nous sommes immergés dans un quartier de Tbilissi, avec des habitants du quartiers. L'époque est charnière, c'est le début de l'indépendance, mais la guerre n'est pas finie. Le réalisateur se concentre sur deux frères, dont le plus jeune est exceptionnellement expressif et ce petit frère est un génie du piano. Mais le film s'intéresse aussi à tous les habitants du quartier. La vie est difficile pour tout le monde, c'est le système D à tous les étages. L'humanité qui se dégage du film est formidable, elle est l'atout majeur de ce premier film particulièrement maîtrisé. Les amateurs de piano, dont j'en suis, trouveront en outre une autre raison de se déplacer voir le film.
    Paquito Perez
    Paquito Perez

    41 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2014
    Bien sur, c'est un film de débutants. Bien sûr, l'intrigue manque de cohérence. Bien sûr, on est un peu trop tenté de ne s'intéresser qu'à ce gamin, génie précoce du piano, qui joue de l'instrument aussi bien qu'il joue comme acteur. Il éclipse même, par sa présence, l'autre acteur incarnant son grand frère. Mais il faut aller au-delà : la beauté de ce film, c'est la peinture pleine d'humanité d'une rue de Tbilissi, de l'entraide entre voisins (le commerçant local qui donnerait son épicerie, le vieux cadre retraité du système soviétique, les jeux entre gamins), de leurs difficultés partagées dans une époque d'anarchie et de violences (comme toutes les guerres civiles). C'est celà qui donne à ce petit film tout son charme : c'est un vrai voyage en Géorgie.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2014
    Étrange premier long-métrage d’un couple franco-géorgien (lui, français, elle, géorgienne), qu’on aurait voulu aimer, malheureusement c’est impossible, tant ses deux versants sont mal assemblés : comme l’huile et l’eau, ils ne se mélangent pas.

    À Tbilissi, capitale de la Géorgie, c’est déjà la crise économique qui suit la nouvelle indépendance du 9 avril 1991, et une forme de guerre civile. Giorgi est censé avoir seize ou dix-sept ans (mais l’interprète en a visiblement beaucoup plus !), il est plutôt influencé par les films de gangsters venus d’outre-Atlantique naguère interdits dans l’ancien Empire soviétique, et il plonge dans un début de délinquance en faisant du marché noir, car la ville manque de tout. Il n’y a pas de père à la maison, mais il y a un petit frère, Datuna, qu’il adore, qui a une douzaine d’années, et qui joue extrêmement bien du piano. Giorgi veut le protéger, ce qui semble plus facile qu’on le croit, car l’enfant ne s’intéresse qu’à cela (il écoute sans cesse la Sonate N° 17 de Beethoven, jouée par Glenn Gould, interprète dont la photo surmonte son lit !).

    Il faut avouer qu’on s’intéresse assez peu à ce Giorgi, et beaucoup plus à Datuna, dont l’interprète, Zuka Tsirekidze, n’est pas seulement bon acteur, mais il joue également très bien du piano, sans être le moins du monde doublé, ce qui est confirmé par le générique de fin, et ce qui se voit si on connaît un peu la question : tant d’acteurs sont ridicules lorsqu’ils font semblant de jouer du piano !

    Néanmoins, on ne peut s’empêcher de se demander comment une famille qui n’est pas aisée peut offrir un piano à queue à un enfant, et pourquoi on prétend que le piano livré a « neuf octaves », donc 109 touches, quand les pianos modernes n’ont que sept octaves et une tierce mineure, soit 88 touches !

    Le film réussit au moins à créer un climat. Mais il échoue à faire comprendre la situation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 octobre 2015
    1991. Tbilissi, Géorgie. Un film formidable sur l'innocence, le piano, la mort, la renaissance et enfin deux frères, un petit et un grand, à moins que ça ne soit l'inverse… Un film sensible à vivre absolument.
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