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boscopax
79 abonnés
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4,0
Publiée le 18 décembre 2008
Une satire politique fun et rock n'roll que la critique a du mal à comprendre et à accepter. Bien sûr très souvent abhérent, irréaliste et déjanté, The Tripper est un vrai film casse-croute où Regan et indirectement Bush en prennent plein la tronche. Si on peut plus rigoler sans être mal vus par la critique maintenant...
Certes, on ne tient pas là le film de l'année. Et j'avoue que certaines séquenses du film sont un peu lourdes (les hallucinations visuelles dues aux drogues, ça va bien un moment, mais à trop colorer l'image, ça devient bordélique). La violence, plutot bourrine, n'est pas non plus très bien montrée à l'écran (gore souvant en hors champ). Mais rien que l'aspect politique du film mérite son visionnage (rien que l'intro, c'est déjà un bon morceau). Un film bancal, mais fort sympathique.
Film pas terrible avec un scénario basique (jeunes qui se font poursuivent par un psychopathe). Le film est quand même bien rythmé, on nous met bien dedans des le début mais c'est pas assez, les scènes de mort son trop brèves et l'on ne voit rien et le peu qu'on voit les effets gores sont pas très bien réalisés.
Quelques bonnes idées, des moments assez amusants mais cela ne sauve pas les meubles et ce film reste un moment assez désagréable. Un grand festival à la Woodstock est organisé, et des centaines de personnes s'y rendent pour mettre à profit le "peace" et surtout le "love". Mais un fou armé d'une hache et portant un masque à l'effigie de Ronald Reagan rôde dans les bois... La réalisation ne fait pas rêver: la profondeur de champ n'est pas géniale, le cadrage est passable, la mise en scène pas terrible, les mouvements parfois trop confus et les prises de vues trop classiques. Le scénario est une parodie du film de slashers, on y retrouve donc tous les codes avec un peu de dénonciation politique pas trop mal. Mais ce film finit par y renoncer et au lieu de se retrouver devant une parodie, on a l'impression qu'il se prend vraiment au sérieux. De plus, le rythme est très mal travaillé, les incohérences sont trop nombreuses, il y a finalement peu d'humour, trop de clichés qui sont trop faciles et le climax est trop faible. Les personnages sont assez faibles, on ne s'attache pas à eux. Les acteurs ne sont pas très bons, ils ne sont pas vraiment crédibles et surjouent beaucoup. Les dialogues sont assez pauvres, malgré quelques répliques bien trouvées. La photographie n'est pas horrible, il y a une lumière intéressante et de bonnes couleurs. Le montage est peu intelligent et présente beaucoup de faiblesses. Les décors sont assez beaux mais sentent beaucoup le studio, les costumes ne sont pas très bons et la musique, bien qu'assez sympathique, n'est pas assez présente. "Tripper" est une comédie horrifique assez faible qui ne laisse pas un grand impact.
Plutôt mauvais, oui. Je ne vois même pas quoi en dire tellement c'est insignifiant. je m'attendais au moins à ce que ce soit drôle, déjanté... foufou... mais même pas, c'est très sage, l'histoire est quelconque, l'humour on n'en voit pas la trace (ha si y'a une fantastique blague popo à la fin, on applaudit le popo) et puis c'est moche, ça fait vraiment série z de troisième zone estampillée '90.
Il faut plus qu'un masque pour que la satire soit frappante, l'horreur coule à flot, si ce film en est vraiment un évidemment, bref pas terrible et décevant
Tourné en 21 jours et réalisé par David Arquette qui signe ici son premier métrage, The Tripper annonce d'emblée la couleur au cours d'un générique provocateur. Le moins que l'on puisse dire c'est que le passage derrière la camera nous fait découvrir un David Arquette engagé, connaissant son sujet sur le bout des doigts. Ainsi, on retrouve de nombreuses références aux slashers des années 80 et notamment "Massacre à la tronçonneuse" (le van, les hipies, le masque à la leatherface...). La réalisation est quant à elle de très bonne facture (au dessus d'une première réalisation), même si l'utilisation des effets psychédéliques liés à la drogue ne semble pas ici pertinent. Le discours politique est à comprendre comme une critique de l'Amerique des Républicains. Saluons le culot de faire un film avec Ronald Reagan comme tueur et ayant un cochon s'appelant...George . Fallait oser, Arquette l'a fait. Notons également le petit caméo de sa douce : Courteney Cox en blonde écervelée (difficile à reconnaitre...). Loin d'être parfait, The tripper nous propose un bon slasher assez déjanté, parsemé de petits clins d'œil au genre, agrémenté d'un humour cynique engagé rafraichissant. Il lui manque juste des moments marquants, des meurtres plus élaborés et un scénario moins prévisible. Gageons que David Arquette saura tirer les leçons de cette première réalisation au combien déjà très prometteuse.
Un slasher politique ! Un admirateur de Ronald Reagan portant son masque entreprend de tuer des hippies se rendant à un festival de musique pop. Film intéressant parce que réalisé par David Arquette qui connait bien les codes du slasher mais qui ici s'en décale. Le film se défend de tous manichéisme, à part le tueur les personnages sont complexes, le maire et l'organisateur ne pensent qu'au fric, le policier essaie de faire son boulot, quelques hippies disent n'importe quoi…le tout patauge dans une ambiance glauque, un excellent cocktail horreur, musique et sexe. Une bonne surprise
David Arquette derrière la caméra…ça donne quoi ? Ben…Un film totalement barré et déjanté…Mais sincèrement jouissif ! C’est le genre de film qui va autant plaire, qu’il va être détesté. Un gamin tient pour responsable les hippies de la mort de sa mère, ainsi que de la perdition de son père et va péter un cable, se transformant en un leatherface en herbe ! Sa haine pour les hippies grandissant, il décide alors de sévir quelques années plus tard au beau milieu d’une fête « Peace and love »…Affublé d’un masque de Ronald Reagan… Il est clair que la position de David Arquette est sans équivoque….Il n’est pas vraiment fan des républicains et le fait savoir ! Il dénonce les agissements de l’ère Reagan mais aussi la politique de Bush (le pire président que l’Amérique ait connu, dira une des protagonistes), axée sur le concept de l’argent roi, de la dérégulation et de l’ultralibéralisme en générale. Si David Arquette choisi Reagan en tant que croquemitaine, c’est bien afin d’imager ce que la politique Américain à engendré de plus extrême. Ce film hautement dénonciateur de la politique n’en est pas moins un film drôle, ludique, irrévérencieux et bien gore…Le tout est de se prendre au jeu et de ne pas « être premier degré »… Il est un hommage direct aux slashers des années 80…David Arquette en a d’ailleurs respecté tous les codes du genre, offrant son lot de sexe, de rock’n roll et de violence ! Son croquemitaine est peut être ridicule avec sa tronche de Reagan est son costume…Mais quand il se pointe à la fête, déciment tous ces hippies les uns après les autres…Il joue la carte de la flip et du gore ! Et c’est tellement décalé que s’en est drôle… Soulignons cette scène finale où le face à face entre le tueur et l’héroïne est …euuuuhhhhh….terriblement décalée…Le tueur qui veut absolument la buter…Et elle qui rampe par terre car défoncée au LSD…Vraiment très drôle ! Côté casting…Rien à dire… Je me suis pris ce film en pleine figure et j’avoue avoir réellement appré
Qui aurait cru David Arquette orienté cinéma d'horreur de série B des années 70 ?! Pour l'hommage, tout y est, du synopsis au montage, du message à l'ambiance, de la surenchère à l'humour potache. Des jeunes hippies made in 2000 se retrouve aux prises avec un tueur lors d'un festival en pleine forêt. Si ce n'est l'action au départ approximative, en avançant dans le film, quelques passages valent le coup d'oeil. Oscillant entre brûlot politique "Reagan VS Bush Jr.", campagne anti-drogue et défilé Greenpeace, les messages s'accordent à ce grand n'importe quoi. Un tueur très méchant à l'allure inattendue (pour peu que vous n'ayez pas vu l'affiche), un shérif à la réplique cinglante et une bande de jeunes drogués comme chaire fraiche. Pas le film de l'année mais un délire rafraichissant, facilement engagé, volontairement kitch et drôlement sale.
A l'heure ou le cinéma d'horreur ne s'approprie plus une once d'originalité pure et dure, Tripper semble arriver à point nommé pour le plus grand bonheur des fidèles. Dôtée d'une savoureuse critique de l'amérique des années 70, cette bonne surprise sait, même si la surprise ne se montre pas véritablement sous un bon jour, renouveler de scènes alléchantes sans pour autant surenchérir le tout
Bonne petite comédie d'horreur, sans prétention, à regarder bien évidemment au second degrés de l'humour et sans arrière pensée pour être véritablement apprécié ! Des personnages débiles certes, mais quelques passages marrants et assez sanglants !
Un slasher des plus classique comportant son lot de scènes sanglantes (c'est juste ce qu'on demande à un slasher en général...) et un Boogeyman assez original (il porte un masque de Ronald Reagan !) qui trucide des hippies dans la joie et la bonne humeur. Pour les amateurs du genre.