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Un visiteur
2,5
Publiée le 8 janvier 2007
Cérébral,branché,intello,parisien?Tout cela sans nul doute,mais intéressant ce film dans lequel Edouard Baer fait montre de son réel talent de comédien.Ainsi,le monde serait à la limite de la folie,cerné ou parfois envahi par celle-ci.Qui est fou d'ailleurs ici? Hermann?Worms? Qui est folle? Diane ou Anne? Ou bien tout le monde? Ou personne?Est-il question d'amour dans ce film ou bien de sexe,de vertige des sens?Tous ces personnages sont-ils inaptes à aimer?Ou bien sont-ils en complète dépression?Désespérés?Etonnant quand même ce film dans lequel les événements se succèdent à un rythme un peu trop rapide pour être parfaitement vraisemblables,entraînant un déchaînement des sentiments pour le moins ébouriffant.On ne croit pas à tout cependant,on sourit parfois devant le côté puéril de certaines situations;on est surpris également par ces manifestations de paranoïa des personnages juifs,dont on cherche en vain la symbolique.En fait,une histoire un peu bourgeoise où l'on transgresse pour exister,où l'on déséquilibre pour vérifier,une histoire pleine de dangers.Un vaudeville intériorisé et analysé.
Des dialogues savoureux et des situations delicates et délicieuses. Une Géraldine Pailhas découverte enfin. Un peu parisianiste mais j'ai vraiment aimé.
Un film étrange, qui pourrait plaire aux amateurs du genre. Personnellement, je le trouve maladroit et même parfois prétentieux. C'est une parodie des thrillers diaboliques, et une ébauche des comédies. La ligne entre les deux n'est pas vraiment franchie, ce qui rend ce film mitigé et assez moyen. Seul le jeu des acteurs est bien et bonnement défini. On en sort dérouté, mais pas vraiment séduit .
Dommage qu'il n'y ait pas d'étoiles négatives. Film sans aucun attrait, sans aucun intérêt et où l'on regrette - encore une fois - le système de financement des films français... et le jeux des acteurs tellement peu adapté au cinéma. Ce film concentre la dérive vers le point zéro de la qualité du cinéma français. C'est éffarant! Dans la salle, le grotesque du scénario a déclenché des rires à des moments où, personnellement, j'ai failli partir. Nul, nul, archi nul, à oublier d'urgence en y pensant plus jamais.
Bonitzer prétend renouveler le vaudeville. Il ne faut pas compter samuser. Tout ces gens sont si antipathique que lon se désintéresse bien vite de leurs problèmes, et quune heure et demie en leur compagnie semble interminable. Tout le monde couche avec tout le monde dans une ambiance parfaitement glauque et lourde. La mise en scène est dune platitude totale, les dialogues plutot mauvais, et les acteurs ne forcent pas. Même laffiche est sinistre. Mention spéciale quand même à Marina de Van, qui est parfaitement glaçante dans son rôle de psychopathe.
POUR : le jeu toujours très convaincant de Géraldine Pailhas. CONTRE : le peu d'intérêt du scénario, Edouard Baer qui ne joue décidemment que des rôles d'écrivains ou d'éditeur, le ton constament hésitant entre le vaudeville ultra-conventionnel, l'oeuvre estampillée "intello" et le filon dramatique pas assez exploité. QUESTION : c'était quoi déjà l'adresse du site Internet où Berling a trouvé sa boxeuse russe ?
lamentable. Qu'est ce qu'on s'ennuie. Pas de rythme, pas vraiment de scénario non plus. Tout est linéaire et rien d'intelligent à en retirer.
Seul Baer sort un peu son épingle du jeu en montrant une sensualité qui devrait plaire aux femmes. Mais bon, je suis un mec et en parlant de cela, les femmes sont horribles et surtout déplaisantes au possible.
Un film d'un ennui mortel, des personnages inintéressants qui parlent plus souvent de leur "pipi" que de leur travail, des scènes confondantes d'invraisemblance, une image terriblement laide. Il n'y a vraiment rien à sauver dans ce ratage complet. Et G. Pailhas, C. Berling, H. Girardot et autres P. Caroit: mais que sont-ils donc allés faire dans cette galère?
Affligeant ! Tout simplement consternant ! « Je pense à vous » représente tout ce que jexècre dans le cinéma. Cest pompeux, pseudo intellectuel, faussement noir, insipide ! Les situations senchaînent sans aucune logique : tantôt humoristique, tantôt dramatique : rien nest dosé, tout est dans lexcès et la démesure. Les états dâme ne suffiront jamais à écrire un bon scénario. Les acteurs plutôt bons, parviennent tout juste à éviter le naufrage total ! Je ne parle pas de la BO, très laide (il ny a pas dautres mots). Mais Grands Dieux ! Qui donc peut se reconnaître dans un film pareil ! Sans conteste lun des pires films de ces derniers mois !
Bravo pour Messieurs les acteurs Edouard, Hyppolite et Charles mais pour le reste, le film ne démare pas vraiment! C'est lent, sans consistance, servi par un scénario pâlot. On s'ennuie ferme!
Mesdames les actrices montrent leur anatomie. Serait-ce pour raviver l'intérêt du spectacteur? Le petit triolisme aussi? On a l'impression que le metteur en scène ne sait pas quoi inventer pour nous empêcher de sombrer dans une sieste automnale.
vraiment chiant! Je me suis ennuyée à mourir. Mais bon, j'aime bien Berling alors je met quand même une étoile... C'est à peine si on le voit 3 minutes en tout, et c'est le seul qui ait un rôle intéressant. A part lui, y'a la folle nympho, la nympho nombriliste, le moralisateur mollasson , et le baiseur sans scrupule... on mélange tout ça et ça donne un film tout à fait passionnant!
Le seul intérêt de ce film est Edouard Baer, irréprochable, mais cela ne suffit vraiment pas. Le scénario est pauvre et trop parisien. Tout est trop dialogué, trop expliqué, trop intellectualisé. Les actions sont débrieffées par la parole avec une lourdeur accablante. Quelques moments sont bien trouvés (les scènes Baer/Berling) mais ça ne sauve pas le navire du naufrage. Dommage.
Film sans queue ni tête, plein d'incohérences, à mourir d'ennui... Géraldine Pailhas est catastrophique, Edouard Baer joue juste mais ne peut pas sauver le film ...
Magnétique, intriguant, troublant, fin, certes bourgeois mais juste. Dans ce film, on n'a pas à subir de bande originale écrasante. Le vide, les silences expriment l'angoisse, l'interrogation. Bravo au scénario (P. Bonitzer et M. de Van -super actrice), rien n'est gratuit.