The Big Bang Theory (2007) cartonne, alors pourquoi ne pas tout repomper pour en faire un film facile, aux gags "ajoutés" (les seuls originaux, qui sortent de ce qui a été copié sur la série à succès du moment) qui ne sont que des blagues de slip pour hommes (il y a bien un personnage féminin, qui sert de quota à partir de la moitié du film, mais elle ne sert en réalité à rien, elle n'apporte par exemple pas de lot de blagues "équivalent féminin"). C'est donc un long chemin de gags touche-kikis et de références très appuyées aux geeks (tout ce qui provient du Big Bang Theory, la rivalité du héros avec un gars de chez Star Trek aussi), avec des caméos gratuits qui ne servent encore qu'à brosser les fans dans le sens du poil (Carrie Fisher, William Shatner...), et une histoire de fan en fin de vie qui n'émeut jamais, noyé dans un flot de gags bas du froc. On aurait pu enlever cette idée de départ, et juste envoyer nos quatre lurons en folie pour voir le film en avance, cela ne changeait pas le scénario (qui ne se rappelle d'ailleurs de cette info qu'à la dernière minute). Les références sont appuyées au centuple, si vous n'y connaissez rien (ou n'avez pas d'affinité avec l'univers Star Wars) vous passerez de longs moments à regarder les personnages se faire des vannes ultra-pointues auxquelles vous ne comprenez rien. Heureusement, les quatre jeunes acteurs en question ne sont pas désagréables à suivre ("Oh le mec de l'Apprenti Sorcier... Il devient quoi, lui d'ailleurs ?"), et quelques caméos sont plus sympas car pas beuglés au ras du visage du spectateur (Danny Trejo, on ne s'attendait pas à le trouver là, ou Joe Lo Truglio qui jouait déjà un flic avant Brooklyn Nine-Nine, ce qui est une coïncidence amusante). Fanboys n'a pas été la rigolade annoncée, malgré un certain tempo soutenu, des jeunes acteurs sympas et des seconds-rôles qu'on reconnaît ponctuellement, on pense qu'un public-cible (surtout masculin et fan de Star Wars) y trouvera son compte.