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CH1218
207 abonnés
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4,5
Publiée le 27 mai 2018
Joël et Ethan Coen adaptent Cormac McCarthy et nous offrent une oeuvre particulièrement âpre et rugueuse, mâtinée de western et de film noir. Bien que lente, l’histoire nous harponne et ne nous lâche plus jusqu’aux dernières minutes, lesquelles restent néanmoins en retrait par rapport à l’ensemble du film. Sans que cela soit nullement perturbant, l’absence de musique contribue à rendre l’atmosphère de « No Country For Old Men » encore plus pesante et en accroit la tension. Bien que supplanté par l’effarante performance de Javier Bardem, Josh Brolin et Tommy Lee Jones n’ont de très loin pas à rougir de la leur. La grande classe.
J'ai rarement vu un film avec des faces à faces aussi prenant. Cela est du à la réalisation des frères Coen, ils font là ce qu'ils savent faire le mieux, mais aussi au casting cinq étoiles avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin... Un grand moment de cinéma.
Les fréres Coen signent ici un trés grand thriller mené par un excellent trio : Jones-Bardem-Brolin. Les paysages du Texas sont superbes, Javier Bardem est génial en tueur violent et glacial et la tension est présente jusqu'à la fin du film. Les Coen offrent un thriller violent, sans détours et d'une grande intelligence.
Peut-être en attendais-je trop ? En tout cas, je n'ai pas été emballé plus que cela par No Country for Old Men, en tout cas bien moins que la critique française en grande partie élogieuse face au dernier film des frères Coen. 4 fois oscarisé (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur second rôle pour Javier Bardem et meilleur scénario), il est l'adaptation du livre éponyme de Cormac McCarthy. Ce qui m'a séduit, c'est son côté film noir et western. Au début du film, on a vraiment des plans magnifiques de déserts poussièreux. Le personnage d'Anton Chigurh, tueur psychopathe incarné par Javier Bardem, est vraiment glaçant par sa détermination, sa brutalité, renforcées par les dialogues absurdes qu'il peut débiter. Le fait qu'il tire à pile ou face pour savoir s'il doit épargner ses victimes m'a fait un peu rappeler la façon de faire de Mickey et Mallory Knox dans Tueurs Nés. En parlant de Tueurs Nés, à ses côtés, Tommy Lee Jones retrouve Woody Harrelson après Tueurs Nés et The last show même s'ils n'ont aucune scène en commun. On peut reconnaitre à No Country...de distiller une tension permanente et de proposer une fin aux antipodes de ce qui se fait habituellement à Hollywood. Ce qui n'est déjà pas rien.
Ce western contemporain donne envie de se plonger aussitôt dans le roman de Cormac McCarthy, tant le film des frères Coen est une réussite. Les paysages sont grandioses, les personnages excellamment écrits et joués à la perfection par un formidable trio d'acteurs: Javier Bardem, à la fois inquiétant et drôle dont certaines scènes et répliques sont promises à rester dans les mémoires, Josh Brolin qui confirme après Planète Terreur qu'il est le sosie officiel de Nick Nolte, Tommy lee Jones n'a plus rien à prouver en shérif fatigué qui ne comprend plus le monde dans lequel il vit. Les Coen font un subtil mélange de genres entre le western, le thriller et le film d'épouvante, la photo faisant la part belle aux contrastes entre l'ombre et la lumière retranscrit très bien l'idée de frontière entre le bien et le mal, la rigueur morale (Jones) et la violence (Bardem), le fait d'être pris entre les deux (Brolin). Le film est visuellement très beau, traite de sujets intéressants, et contient des scènes d'une originalité certaine (cf l'arme de Bardem). Seule ombre au tableau: le rythme est parfois trop lent, et particulièrement les vingt dernières minutes qui n'en finissent pas. Mis à part cela, No Country for Old Men est une vraie réussite et d'une grande originalité. A découvrir.
Deux réalisateurs ; trois acteurs, un destin. On peut se résumer ce film en disant que les frères Cohen offrent une réflexion sur l’homme et sur sa volonté de récupéré de l’argent. Car nos trois personnages ont tous un but dans la vie : l’un cherche son butin en tuant tout ce qu’il se trouve sur son passage, joué par un immense Javier Bardeen ; un autre joue un homme perdue prenant l’argent sans savoir dans quel guêpier il se trouve et un vieux shérif dépassé par les évènements. Des scènes de tuerie d’une rare violence et une réflexion sur la bestialité de l’homme. Un film coup de poing qui nous retourne le ventre.
J’étais franchement curieux de découvrir le tant estimé No Country For Old Men, douzième réalisation des non moins renommés frères Coen, et qui aura glané pas moins de quatre oscars… notamment au détriment d’un autre long-métrage deux fois récompensé, à savoir le chef d’œuvre hypnotique qu’est There Will Be Blood. Plutôt alléchant en somme, et le casting prestigieux ne manquait pas d’abonder en ce sens, oh que non ; mais qu’en est-il après visionnage ? Eh bien, sans plus tergiverser, ce long-métrage est une claque, immersif et profondément sombre, mais ni plus ni moins excellent ; néanmoins, bien que l’on assiste 1h30 durant à un coup de maitre, la dernière partie de No Country For Old Men fait mine de patauger, pour finalement nous laisser sur notre faim… Plus en détail, ce film de Joel et Ethan brille d’une réalisation en tout point parfaite : la mise en scène est sobre, mais diablement efficace car foutrement réaliste, tandis que l’ambiance arbore une absence éloquente de musique… mais loin d’être dommageable, une tension ambiante, continue et pour le moins pesante en résultant. No Country For Old Men se veut donc sans artifices, la mise en scène captivante des frères Coen se suffisant presque à elle-même ; le scénario, aussi simpliste que meurtrier, se veut lui dans la même veine, celui-ci nous proposant (principalement) une chasse à l’homme toute bonnement ahurissante tant celle-ci happe notre attention. Dans un même ordre d’idée, ce tableau idyllique est brillamment complété par des personnages (et par extension, interprétations) géniaux, si ce n’est extraordinaires si l’on se penche sur la paire Llewelyn/Anton ; en effet si le premier bénéficie d’une part d’un traitement en tout point convaincant, tant celui-ci parait « humain », et d’autre part du jeu d’acteur aussi surprenant que réussit d’un Josh Brolin des grands jours, le second crève l’écran… et c’est peu de le dire. En effet l’attraction première du long-métrage semble résider en la personne de ce tueur aux tendances fortement psychotiques, concentré de noirceur et de propos alambiqués (pour ne pas dire culte), et qui au même titre que l’attachant Llewelyn peut compter sur la prestation implacable d’un Javier Bardem somptueux. Bref, le rythme sans grandiloquences de ce thriller haletant ne décroit à aucun instant, et l’on est ni plus ni moins sous le charme (si l’on peut dire) ; toutefois le bât fait mine de blesser en son dénouement, ce-même rythme retombant soudainement au même titre que la tension jouissive. Sans pour autant faire un cruel faux-pas, No Country For Old Men donne l’impression de se conclure avec difficulté, tout en faisant repasser au premier plan un shérif Bell/Tommy Lee Jones plutôt effacé jusqu’ici, qui permettra de faire passer un message malheureusement insuffisant, tant l’on reste sur sa faim… En résumé cette adaptation des frères Coen du roman éponyme de Cormac McCarthy est une franche réussite, et aura mérité son succès critique ; reste que No Country For Old Men apparait finalement comme imparfait… la première heure et demi génialissime contrastant de façon regrettable avec la conclusion du long-métrage.
Les frères Coen ont su faire leurs preuves il y a longtemps. Cela ne les empêche pourtant pas de réaliser à chaque fois des films tout aussi différents que magnifiques. Lorsque j'étais parti voir No Country for Old Men en salles, je ne savais même pas l'histoire et j'ai découvert les interprètes en regardant l'affiche en haut du cinéma. Je regarde le film et puis soudain : générique. Je reste encore abasourdi par ce western moderne poignant, violent, haletant... La réalisation de Joel Coen est sidérante de beauté et d'humanisme, mettant en scène des acteurs tout bonnement incroyables (impressionnant Javier Bardem) dans des décors brûlants. L'atmosphère du film est également étouffante, composée de passages calmes qui se retrouvent momentanément bouleversés par une action vive et sanglante (la scène de l'hôtel est dotée d'un suspense impensable). Une traque sans pitié prenante et ahurissante dont on reste indéniablement cloué. Un chef-d'œuvre sombre, poétique, intemporel.
J'adore vraiment les frères Coen, et ici avec "No country for Old Men", je les aimes encore plus. Ils signent ici un excellent western contemporain mêlant action, suspense et drame. Les 3 acteurs principaux sont fantastiques, en particulier Javier Bardem en psychopathe. C'est vrai qu'il fait vraiment flipper en plus avec sa coupe à deux balles et son tube d'oxygène servant à exploser des serrures ou à préformer et traverser le crâne des gens, bref il est très sympa. Ensuite, il y a Josh Brolin, le mec de la cambrousse qui récupère une mallette avec 2 millions de dollars et qui est prêt à tout pour la garder, et ça fait des dégâts. Enfin, il y a Tommy Lee Jones, le vieux shérif qui enquête sur l'affaire de la mallette et qui prend tout son temps sur son petit poney. Bref les personnages sont tous bien écrits et sont excellents. Le scénario aussi est excellent, il est inventif et original et on en demande pas plus. Côté réalisation, rien à dire, c'est extra. Résultat: tout est bon dans ce film, il est à voir ou à revoir, je suis vraiment pas déçu!!!!!!!!!!!!!!!! Merci les Coen!!!!
Un film que l'on qualifiera probablement de culte quand on en reparlera dans quelques années... Il faut dire que je me suis mis à le regarder plus ou moins sur un coup de tête, alors que je cherchais quelque chose pour satisfaire mon besoin cinématographique de la soirée. Dès le début, on sait que le film va avoir une atmosphère pesante jusqu'à la fin. Le trio d'acteurs est impeccable et la morale de l'histoire qui est implicite mais qui prend tout son sens une fois le film vu et le titre en tête, frappe fort. Les frères Coen nous livre leur vision de l'Amérique et plus largement du monde contemporain, où l'argent est roi et où la fin justifie les moyens. L'absence de musique durant le film ne m'a absolument pas manqué puisque je ne m'en suis à peine rendu compte, tellement j'étais obnubilé par le scénario. Ce film n'est certes pas accessible au grand public mais ça fait aussi du bien de voir que le cinéma est aussi capable de nous prendre pour autre chose que des pigeons par moments. Un film fort, avec des thématiques riches et une réalisation implacable. A voir et à méditer avec du recul.
Véritable chef d’œuvre, des oscars bien mérités pour un thriller vraiment prenant. Javier Bardem, malgré une coiffure plutôt "originale" est impeccable dans son rôle de tueur de sang froid.
tommy lee jones en homme cynique et désabusé regrettant la vieil époque dépassé par le bordel d'aujourd'hui. javier bardem en déséquilibré mental adepte de la cruauté et son duel avec josh brolin est l'un des plus violents du cinéma. le suspense y est, des passages cultes et l'humour est présent malgré tout.
Un film extraordinaire qui n'a pas volé ses 4 oscars. Les frères Coen signent ici un nouveau chef d’œuvre du cinéma et reste parfaitement accroché à leur genre cinématographique. Un casting phénoménal, Tommy Lee Jones et Josh Brolin géniaux. Mais surtout un Javier Bardem hors norme qui interprète ce rôle de psychopathe de façon magistrale. Juste un peu déçu par la fin mais sinon ce film est incroyable.
Etincelant! Cette pépite de mise en scène met en avant Javier Bardem dans un rôle de psychopathe qui renouvelle définitivement le genre. Le rythme est crescendo, la tension est insoutenable . Certaines séquences de suspens sont absolument incroyables, le spectacle est d'une jouissance infinie. Les frères Coen explosent leur art pour mettre la barre très très haut.
Réalisé par les frères Cohen, No country for Old Men est un chef d'oeuvre brutal, sur un pays ravagé par la violence. On suit donc un portrait croisé de trois protagonistes sur un fond de trafique de drogue et d'une mallette d'argent. Dès les premières minutes on nous présente Anton, joué par Javier Bardem, un personnage étrange et d'une rare violence. On voit ensuite en grande partie Llewelyn, interprété par Josh Brolin, qui trouve la scène d'un règlement de compte en plein désert, trouvant une mallette d'argent. Bell, joué par Tomy lee Jones, est quant à lui un vieux shérif désabusé qui se sent dépassé par toute cette violence. Le scénario, brillant, nous emmène donc dans une chasse à l'homme effréné pour retrouver cet argent entre Anton qui se révèle au fil du film un véritable sociopathe et Llewelyn qui tente de le fuir. On ressent donc pendant une bonne partie du film une tension très forte à la limite de l'angoisse qui accentue le caractère dramatique du film. On est donc partagé entre l'inquiétude et la peur pour le personnage de Llewelyn et la fascination et le dégoût pour le personnage d'Anton. Le film baigne donc dans cette ambiance tendue dès le début du film, s'ouvrant sur une scène brusque et violente, à l'aide de lents plans panoramique sur un désert vide qui offre aussi un impression de solitude et de faiblesse déstabilisante. La force des frères Cohen réside donc dans ce pouvoir à faire passer énormément de sentiment uniquement à l'aide de leur caméra et de leur réalisation très lente qui rends les passages brutaux beaucoup plus rapide et inattendu même si l'on sent tout au long du film qu'il va se passer quelque-chose. Pour renforcer cette atmosphère si particulière, ils font l'étrange choix de proposer un film sans aucune bande-sonore, juste les sons naturels tels le vent dans le désert. Ce manque de musique renforce d'autant plus l'ambiance de profonde solitude évoqué précédemment que ressent le personnage. La mise en scène s'accorde parfaitement avec l'ambiance générale du film dans un esthétisme très étrange. Le film traite donc de la violence sans concession à travers ses trois protagonistes, l'un étant la violence, l'autre la victime collatéral et le troisième étant le regard désabusé sur la situation. Le film arrive donc à mêler thriller et drame avec talent pour renforcer cet manière de traiter la violence. On peux néanmoins répartir ces deux genres assez aisément: Anton étant le protagoniste ( ou antagoniste ) du thriller et Llewelyn étant celui du drame. On est donc très loin du combat manichéen entre le bien et le mal et le film le montre très bien par le traitement qu'il réserve à ses protagonistes. Avant de conclure, je tiens à parler des performances des acteurs. Tomy lee Jones campe avec brio ce personnage dégoûté par cette violence et devient très vite un regard à la fois grave et cynique sur les évènements. Josh Brolin interprète avec un talent indéniable son personnage malchanceux qui sent le sol se dérober sous ses pieds. Il nous offre ainsi une interprétation très forte et humaine. Javier Bardem joue un psychopathe très crédible, effrayant et repoussant. Il dispose ainsi d'un très fort charisme déstabilisant qui interpelle dès le début du film. Au final, No country for Old Men est un chef d'oeuvre prenant et dramatique sur la violence qui ronge un pays.