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selenie
Un film original, autant dans la fore que dans le fond. Un casting impeccable et quelques scènes hilarante (le cours de comédie avec Luchini excelent). La bas blesse parfois par le choix de Duris (1 fois n'est pas coutume !). L'imaginer en Molière ne réussit pas toujours.
Roub E.
Le choix de raconter la vie et l œuvre de Molière en créant une histoire qui aurait influencé ses œuvres futures est plutôt bon et évite l écueil de la biographie linéaire. Le choix de Romain Duris pour décrire un Molière Bohême est forcément excellent tout comme celui de Lucchini toujours à l aise dans cette univers et vraiment amusant dans ce rôle de bourgeois assez pathétique. Seulement le film n est pas arrivé à me passionner, comme les pièces de Molière d ailleurs ce qui m a fait poser la question est ce que pour rendre hommage à Jean Baptiste Poquelin il faut faire des œuvres aussi chiantes que les siennes ?
Une sorte de medley sympatoche de quelques œuvres de Molière. Enfin, ne nous emballons pas non plus, le soi-disant pot-pourri se compose en réalité d’une base à 90% de « Bourgeois gentilhomme » complété par 10% de « Tartuffe ». L’idée n’en reste pas moins séduisante et surtout originale. Cela permet de sortir des sentiers battus du biopic, même si on s’égare du coup dans la fiction la plus totale. Le résultat est agréable, surtout dans la seconde partie, voire même touchant à la fin. Les acteurs s’en sortent bien, Fabrice Luchini en tête. On peut leur reprocher de mal porter les cheveux longs et, pour Romain Duris, la moustache. Nombre de spectateurs sortiront tout de même frustrés, surtout s’ils pensaient s’éviter un long et pénible documentaire d’Arte sur la vie de Jean-Baptiste Poquelin grâce au film. On n’apprend rien ou presque, c’est rageant. De même, le jeu forcément théâtral auquel on a droit a tendance à devenir pénible au bout d’un moment. Le côté niaiseux de la relation entre Molière et Mme Jourdain n’est pas non plus des plus intéressants. Enfin, la construction particulière de l’intrigue, avec une mise en bouche puis un énorme flash-back d’1h30, peut décevoir. On a du mal à saisir l’intérêt d’un tel choix, si ce n’est de rallonger une sauce en quantité trop insuffisante.
Molière a disparu quelques mois l’année de ses vingt-deux ans : et si, par hasard, il avait rencontré les modèles de ses Harpagon, Dorante, Jourdain et autre Célimène ? L’idée a priori d’imaginer des événements de la vie de Molière aurait pu avoir le double avantage du fantasme historique et de la redécouverte de l’un des plus grands génies (et l’on pèse ses mots) de la littérature. On assiste au délire déterministe d’un scénariste et d’un réalisateur qui ont décidé que Molière n’avait rien inventé, mais tout pompé sur son escapade. Il se retourne déjà dans sa tombe. Il est, certes, difficile d’évoquer un auteur aussi important. Il est tout aussi facile de crier à la trahison devant un film qui tente de mettre Molière en scène, et, de surcroît, d’imaginer les quelques mois que l’on ne connaît pas. Mais, devant un tel flot de non-sense et de médiocrité, on ne résiste pas à la tentation de se plonger dans le bain de la critique la plus virulente. Quelques petites idées sont bonnes, et démontrent une certaine volonté de réflexion sur les genres littéraires :
spoiler:
Molière revient à Paris en 1658 avec Madeleine et sa troupe, après une première tournée en France. Il voudrait écrire une tragédie, comme Corneille. Mais on ne l’attend que dans le registre de la comédie : genre plus noble, la tragédie n’est pas son fort. Il témoignera pourtant d’un génie de l’atrabilaire dans Le Misanthrope
. Mais la réflexion s’arrête là, pas très loin donc. Le film démarre réellement spoiler: lorsque Jean-Baptiste Poquelin, acculé à la fuite par ses créanciers, se voit proposer un marché par un certain M. Jourdain (tiens, tiens), un bourgeois moyennement gentilhomme : il lui apprend à jouer et à écrire, il annule ses dettes. M. Jourdain est marié à Elmire (tiens, tiens 2), et voudrait être admiré de Célimène (tiens, tiens 3), déjà amante de Dorante (tiens, tiens 4). Il rencontre en somme un certain nombre des personnages qui feront son succès et son talent.
Il n’a rien inventé ? Son style sans doute, son rythme… Mais, mise à part une scène assez réussie où Molière parle à Jourdain par le biais d’un miroir, la caméra ne prend jamais le parti de la comédie : elle préfère la bouffonnerie, le cabotinage. On aura donc droit à toutes les répliques cultes, filmées en gros plans rapides et censées rappeler les phrases fétiches de pièces de Molière à un spectateur du XXIe siècle qui a étudié "Le Malade imaginaire" ou "L’Avare" en quatrième. On pense beaucoup à l’admirable libertin avec Vincent Pérez qui tentait de se mettre dans la peau de Diderot, on rit jaune devant Luchini qui, seul, insuffle une épaisseur à son personnage de médiocre conscient, on pleure de rire devant l’hystérie insensée de Ludivine Sagnier en Célimène. On ne remettra pas en cause le talent de ces acteurs, très mal dirigés, même celui de Romain Duris qui semble s’être perdu dans la fierté de jouer le grand Molière en oubliant que ce dernier ne s’est pas vraiment distingué par une tignasse flottant au vent et des cavalcades dans les jardins (qu’allait-il faire dans cette galère ?). Jamais on ne sent la subtilité du maître tant elle est noyée sous des monceaux de chichis. "C’est un métier, M. Jourdain, de sentir et non de paraître", entend-on dans la bouche de Molière qui ressemble plus à un coureur de dots qu’à un futur génie. Tiens, tiens… effectivement. Cela dit, ce "Molière" reste un film de bonne facture
. Mais la réflexion s’arrête là, pas très loin donc. Le film démarre réellement spoiler: lorsque Jean-Baptiste Poquelin, acculé à la fuite par ses créanciers, se voit proposer un marché par un certain M. Jourdain (tiens, tiens), un bourgeois moyennement gentilhomme : il lui apprend à jouer et à écrire, il annule ses dettes. M. Jourdain est marié à Elmire (tiens, tiens 2), et voudrait être admiré de Célimène (tiens, tiens 3), déjà amante de Dorante (tiens, tiens 4). Il rencontre en somme un certain nombre des personnages qui feront son succès et son talent.
Il n’a rien inventé ? Son style sans doute, son rythme… Mais, mise à part une scène assez réussie où Molière parle à Jourdain par le biais d’un miroir, la caméra ne prend jamais le parti de la comédie : elle préfère la bouffonnerie, le cabotinage. On aura donc droit à toutes les répliques cultes, filmées en gros plans rapides et censées rappeler les phrases fétiches de pièces de Molière à un spectateur du XXIe siècle qui a étudié "Le Malade imaginaire" ou "L’Avare" en quatrième. On pense beaucoup à l’admirable libertin avec Vincent Pérez qui tentait de se mettre dans la peau de Diderot, on rit jaune devant Luchini qui, seul, insuffle une épaisseur à son personnage de médiocre conscient, on pleure de rire devant l’hystérie insensée de Ludivine Sagnier en Célimène. On ne remettra pas en cause le talent de ces acteurs, très mal dirigés, même celui de Romain Duris qui semble s’être perdu dans la fierté de jouer le grand Molière en oubliant que ce dernier ne s’est pas vraiment distingué par une tignasse flottant au vent et des cavalcades dans les jardins (qu’allait-il faire dans cette galère ?). Jamais on ne sent la subtilité du maître tant elle est noyée sous des monceaux de chichis. "C’est un métier, M. Jourdain, de sentir et non de paraître", entend-on dans la bouche de Molière qui ressemble plus à un coureur de dots qu’à un futur génie. Tiens, tiens… effectivement. Cela dit, ce "Molière" reste un film de bonne facture
Après une entrée en matière laborieuse (pour moi, le prologue et l'épilogue sont inutiles), le film noue emporte dans une légèreté et une fraîcheur assez rares au cinéma, on passe un super moment devant ce pur divertissement. Les dialogues sont hilarants, les acteurs sont excellents, on rit aux éclats pendant les 3/4 du film avec quelques moments de fous rires. A voir parce que dans ce monde de violence, de drame (aussi bien dans le monde qu'au cinéma), ce film nous apporte un souffle de joie.
biopique tres libre sur l'un des auteurs les plus celebres de notre pays!le film surfe sur la vague des films d'epoques a la francaise avec l'indéboulonable Luchini! si l'oeuvre est sympathique et virevoltante le tout est tout de même assez pompeux et la forme plus soignée que le fond! disons simplement qu'ils se sont contenté de peu!
Molière est un vrai film de costumes à l'époque de Louis XIV. On se retrouve projeté dans une farce de ce même Molière avec quelques uns des meilleurs acteurs capables d'interpréter une pièce de théâtre au cinéma (Fabrice Luchini et Edouard Baer notamment. Mais Romain Duris y est également excellent). Dans un style de "biographie totalement inventée", il retrace de manière fictive une partie de sa vie qui est restée inconnue aux historiens. Divertissant par son comique et ludique par une succession de scènes et dialogues dans lesquels l'auteur le plus lu par des générations de collégiens aurait pu puiser l'inspiration de son œuvre.
ffred
Je m'attendais à un film plutôt sérieux. Il n'en ai rien. Molière est une comédie beaucoup plus légère que ce qu'on peut attendre en entrant dans la salle. Loin de tout académisme, Laurent Tirard nous dresse le portrait sans complaisance du plus grand auteur français, tour à tour lâche, menteur, frivol, ruiné, arriviste, coléreux et ne pratiquant pas l'autodérision. Mais c'est tant mieux car ce Molière là est plus humain et plus proche de nous. Plus loin du personnage historique dont on nous a parlé à l'école. Le scénario relate une période de sa vie où il aurait réellement disparu pendant quelques mois avant de commencer sa fulgurante ascension. Les dialogues plutôt fins et intelligents nous narrent ces faits fictifs (personne ne sait vraiment ce qui s'est passé pendant cette période) avec humour et émotion. Les acteurs sont là pour nous faire passer un vrai moment de plaisir et parfois même de jubilation. Romain Duris est très bien, rien à dire. Mais il est malgré tout éclipsé par la prestation de Luchini. En effet celui-ci nous offre un grand numéro de drôlerie et de naïveté. Perdu dans son obsession de séduction, il en devient presque ridicule mais très touchant. Laura Morante est merveilleuse. Elle illumine le film de sa présence et de sa beauté. Son jeu tout en nuances et à la fois enfiévré, est très convainquant. Un sans faute.
Si le scénario ne fera pas de cette biographie le chef d'oeuvre définitif sur la vie du dramaturge, grâce aux comédiens on passe un excellent moment et on rit beaucoup. Coup de chapeau rien que pour ça !
Si le scénario ne fera pas de cette biographie le chef d'oeuvre définitif sur la vie du dramaturge, grâce aux comédiens on passe un excellent moment et on rit beaucoup. Coup de chapeau rien que pour ça !
Une grande déception ! Voici Molière tel qu'il n'a jamais existé en son temps, voici Molière tel qu'on le voit aujourd'hui. Outre les quelques doutes, le film est bardé de clichés et surtout, qu'on ne parle pas du travail du dialoguiste... quasiment tout le film EST la pièce Tartuffe. Reste Laura Morante, superbe et parfaite, comme d'habitude.
T-Tiff
"Molière" est incarné par Romain Duris, star montante du cinéma français. Le scénario parle donc du célèbre Jean-Baptiste Poquelin, compositeur de pièces de théâtre, mais l'histoire se déroule avant la célébrité de ce personnage. Fabrice Luchini maîtrise bien le rôle de M. Jourdain, il le traite avec un peu d'humour. Romain Duris est beaucoup moins plaisant en Molière, le personnage est assez antipathique, ce qui décrédibilise totalement le film. Laurent Tirard a choisi, comme d'habitude, de faire une comédie, donc le côté historique des événements n'existe presque pas. Par contre le fait de placé quelques célèbre phrase tiré des oeuvre de l'écrivain est une bonne idée. Les décors et autres ne sont pas très originaux, et de manière générale "Molière" manque clairement d'imagination. Le film peine à séduire, malgré quelques légères touches d'humour.
Dèçu que ce ne soit pas vraiment une biographie de Molière. Ca aurait été beaucoup plus intéressant. Mais le scénario est tout de même pas mal, le film est très original (surtout pour les dialogues et le nom des personnages). Mais c'est surtout très bien joué.
Irrévérencieux, loufoque, poétique, risible, intemporel... C'est Molière ! Du beau cinéma !
Faire un film sur un passage de la vie de Molière dont on ne connaît rien, c'était une bonne idée, pouvant laisser place à toutes sortes de fantasmes plus ou moins crédibles, en vue de faire une bonne comédie décalée... Malheureusement, le scénario est extraordinairement vide et consensuel, et les références à l'oeuvre de Molière sont si peu nombreuses et si peu agiles que c'en est presque risible. De plus, pour une comédie, on ne rit pas beaucoup, la faute à une réalisation pauvre typiquement française (sans parler de la musique archi-caricaturale...) De façon assez étonnante, le résultat final se laisse regarder sans ennui, grâce à des dialogues plutôt bien écrits. Romain Duris a fait mieux mais s'en sort pas mal, Edouard Baer fait son affaire habituelle mais il faut reconnaître que ça colle bien à l'ambience XVIIème siècle, et les apparitions de Ludivine Sagnier en odieuse petite noble prétentieuse sont parmi les meilleures scènes du film. Fabrice Luchini, en expert du théâtre français qu'il est, semble en revanche très mal à l'aise, conscient peut-être de la qualité très moyenne de ce projet...
Une "farce" sympathique et purement fictive, dans laquelle, molière rencontre jourdain et tire de ses rencontres un grand nombre de ses pièces. Ca se laisse regarder, la fin releve le niveau.
Si vous voulez voire un biopic sur Molière, passez votre chemin, ce film ne vous apprendra absolument rien sur la vie de l'auteur. Au lieu de ça, Laurent Tirard nous présente ses élucubrations sur ce qu'aurait put être un épisode de la vie de Molière avant ses 13 ans de tournée au coeur de la France avec sa troupe. Et non seulement cette épisode révèle, du moins dans une grande partie, de la plus grande invention, mais en plus il est mal mis en scène et mal joué. Le film nous bassine pendant un bon moment les dangers de l'emphase, pour au final en abuser nous asséner de réplique grandiloquentes et franchement mauvaise du style "On ne dira plus qu'on parle le français, mais on dira que l'on parle la langue de Molière" assénées par un Romain Duris nous présentant un Molière d'une arrogance agaçante.
Le film est de plus remplie de répliques des pièces de Molière et les acteurs déclament leurs texte comme s'ils étaient au théâtre, sauf qu'on est pas au théâtre et heureusement, sinon ce serait une bien piètre pièce.
Au niveau des acteurs, Romain Duris laisse, comme souvent, indifférent. Sans être particulièrement mauvais, il n'est certainement pas bon. Edouard Baer et Laura Morante s'en sorte très bien, Ludivine Sagnier n'est pas trop mal, les autres sont en dessous de tout. C'est particulièrement désagréable pour Fabrice Luchini que l'on a pas l'habitude de voir à ce niveau. Sans être un film abyssale, Molière reste un assez mauvais film que l'on espère voire disparaître des salles obscures le plus vite possible.
Le film est de plus remplie de répliques des pièces de Molière et les acteurs déclament leurs texte comme s'ils étaient au théâtre, sauf qu'on est pas au théâtre et heureusement, sinon ce serait une bien piètre pièce.
Au niveau des acteurs, Romain Duris laisse, comme souvent, indifférent. Sans être particulièrement mauvais, il n'est certainement pas bon. Edouard Baer et Laura Morante s'en sorte très bien, Ludivine Sagnier n'est pas trop mal, les autres sont en dessous de tout. C'est particulièrement désagréable pour Fabrice Luchini que l'on a pas l'habitude de voir à ce niveau. Sans être un film abyssale, Molière reste un assez mauvais film que l'on espère voire disparaître des salles obscures le plus vite possible.
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