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    Antoine et Antoinette
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    Newstrum
    Newstrum

    50 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Une merveilleuse chronique d’après-guerre où Jacques Becker fait vivre à l’écran un Paris effervescent, plein de joie de vivre et d'énergie après les souffrances de l’occupation. La tendresse du réalisteur pour ses personnages est palpable. Voir ma critique complète sur mon blog :
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    43 abonnés 2 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    L'oeuvre de Jacques Becker est d'une frappante vérité. Quoique l'intrigue qui s'ébauche au cours du film spoiler: -la perte d'un billet de loterie gagnant-
    puisse, au départ, sembler futile, elle sert et accompagne avec intelligence la véritable vocation du film. Becker réalise une peinture sociale aussi juste qu'attachante de la condition ouvrière et du Paris de l'après-guerre. L'authenticité des personnages et des extérieurs parisiens introduit l'esprit de l'étude de moeurs à laquelle le recul des années confère encore davantage de relief et d'intérêt. Et si le ton du film est celui de la comédie optimiste, l'approche de Becker peut-être considérée comme réaliste.
    Le cinéaste filme un Paris laborieux et populaire, ses habitants, somme toute pittoresques, leur langage et, surtout, ces petits métiers aujourd'hui disparus (vendeuse de la Loterie nationale, poinçonneur du métro, chaisière...) qui dispensent le charme de leur désuétude tout en ayant valeur de témoignage sociologique.
    Et puis, il y a Antoine et Antoinette, sympathique couple d'amoureux (à l'égal d'Edouard et Caroline, du même Jacques Becker) incarnant avec justesse un mode de vie simple et nécessairement modeste. De cette modestie que l'on retrouve même dans leurs rêves raisonnables de fortune et qui fait d'eux des personnages extrèmement positifs. Autour de Roger Pigaut et de la très charmante Claire Maffei, on trouvera d'excellents seconds rôles avec, dans le plus important d'entre eux, le toujours formidable Noel Roquevert en épicier concupiscent et immoral.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2018
    Asservis de boulot, à la limite de l’irrespect social et professionnel, jonglant leur vie à coups d’économie de bout de chandelle dans leur immeuble bruyant, pour qui réparer une roue de vélo est un véritable problème, et saupoudrant leur vie de repas frugaux, Antoine et Antoinette, jeunes ouvriers parisiens récemment mariés, s’aiment comme ce qu’on peut faire de plus sain, mignon et loyal. Une fois gagnée cette tendre sympathie, le film nous fait voltiger dans la course de malentendus auxquels ils sont livrés pour rattraper leur ticket de loto gagnant qui s’est perdu dans un carrousel de quiproquos. Jonglant entre un livre subtilisé, un portefeuille égaré, un jeu d’échanges ponctué par les poursuites salaces de l’épicier du coin jouant de sa lubrique fortune pour harceler la jeune femme, on suit les tribulations de ce petit couple pour lequel notre cœur bat doublement.
    L’aventure romantique et joyeuse de ces tribulations a beau finaliser ce film de 1947, ça ne l’empêche pas d’en faire une critique sur les inégalités sociales et un hymne à l’honneur et aux vertus dans l’indigence, avec en prime la provocation, inédite pour l’époque, de voir un prolo flanquer la raclée à un petit bourgeois. Malgré sa naïveté et sa prévisibilité, on jouit surtout d’une rafraichissante cascade de rebondissements et de dénouements moraux qui, dans un monde tellement tourmenté, nous offre une grande et bienvenue bouffée d’allégresse.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    149 abonnés 3 108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2019
    Une comédie qui se laisse regarder car gentiment romantique mais dans le thème, la loterie, assez matérialiste. Cependant l'intérêt se porte aussi sur le reflet d'une époque de pas mal de décennies en arrière sans grosse déformations. Par certains biais on constate que pas grand chose n'a changé dans le fonds on est dans une époque proche bien marquée par un capitalisme grandissant. Bien que stylée et moralement raisonnable c'est une vision réaliste assez peu optimiste avec comme support l'amour toujours et comme ressorts les travers de la convoitise que l'on retrouve un peu partout sans autre grande perspective.
    Matthias T.
    Matthias T.

    47 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2016
    Un film vraiment délicieux, au rythme alerte, écrit avec finesse, superbement interprété. Un vrai joyau qui se déguste comme une coupe de champagne.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2011
    MisterMuir a tout dit : attention chef-d'oeuvre. D'accord aussi avec Chrischambers86, pour les affinités électives convoquant McCarey. Mais Becker reste naturellement "français" dans sa peinture du faubourg parisien, métro "La Fourche". Peinture de gens heureux dans un Paris fait de villages, de petits commerces, d'entraide entre voisins et de...Parisiens ! Paris qui travaille et prend le métro, mais Paris qui sourit, un Paris sans antidépresseurs. Ceux-là n'ont pas grand chose mais le peu qu'ils ont, ils le savourent. Ils ne connaissent pas l'envie, "ce péché imbécile qui ne rapporte rien", écrivait Balzac. Mais ils ont quelques rêves écrits au rouge à lèvres sur le miroir d'une chambre. La grandeur de l'âme est déjà incrustée et n'a nul besoin d'un numéro gagnant. Ces deux-là ne seront jamais des "bobos", n'auront nul rêve de lune ou bien désir de jonque, comme le chantait Richepin. Oiseaux de passage ils resteront, et Becker a le génie de capter ces moments de joie simple (et c'est un peu héréditaire...). Au panthéon des films français de l'immédiat après-guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Chef d'oeuvre ! C'est à la fois précis, vivant, amoureux, ironique, humain, drôle, émouvant. Un film puissant et plein de grâce, sur un argument à priori léger. Un grand plaisir de spectateur avec, en plus, un aspect documentaire sur le Paris de l'après-guerre, et plus largement sur la société française au moment du baby boom. Une grande réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 janvier 2012
    Ah le monde en noir et blanc de Becker ! Les bons ouvriers sont de braves gens, ils ont tous le cœur sur la main et les autres, les patrons, les petits chefs, les épiciers, sont tous des salauds, à commencer par le fourbe Roland, avec sa moustache de traitre, ses guêtres d'ancien combattant, son béret de collabo qui corrompt la bonne prolétarienne Antoinette Moulin à coups de boites de sardines qu'il s'est sûrement procurées au marché noir. Car c'est clair qu'il doit faire du marché noir et qu'il a dû fricoter avec les Allemands pendant l'Occupation. Il a bien la tête à ça avec ses manières de pervers pépère satisfait de lui et habitué à acheter les gens à coups de roues de vélo, d'azalées et de marron glacés. D'ailleurs, n'a-t-il pas déjà corrompu sa caissière qui doit coucher pour garder sa place, la malheureuse ? Ça continue avec Barbelot le chef de rayon à Prisunic. Face à ces salauds d'exploiteurs capitalistes, de braves prolétaires certes un peu jaloux qui, ne possédant que leur femme, en sont naturellement bien un peu jaloux. Pensez, leur seule possession ! Quand on a que le café du pauvre, on n'aime pas partager ce café-là ! Alors quoi de surprenant à ce qu'il ne veulent pas que les autres regardent leur femme ? Ils n'ont pas entendu parler de la burqa. Alors de temps à autre, les gifles volent. Que voulez-vous ? Quand on aime sa femme chez les braves prolos, on la bat de temps à autre, il n'y a pas tant de distractions, et puis c'est sûr qu'elles aiment ça, les coups c'est pas pour leur faire peur, les fortes prolétariennes ! Alors quand le brave Antoine fait sa fête au félon de Roland en infligeant une bonne raclée bien populaire à l'épicier accapareur même pas cap' de se battre à la régulière pour lui donner un œil au beurre noir bien mérité, le petit peuple parisien est aux premières loges pour assister au spectacle et veiller au grain. Quand les Moulin sortent enfin blanchis de toutes leurs aventures pour connaitre enfin un bonheur bien mérité, ce n'est pas par l'infâme travail au service des capitalistes ou l'abjecte spéculation du commerce, non ! C'est grâce à un honnête billet de loterie des gueules cassées qui sauve la morale patriotique et prolétarienne dans ce film noir et blanc d'un monde en noir et blanc où les Moulin auront travaillé moins pour gagner plus.
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2022
    Becker était un grand réalisateur qui aimait profondément les gens et savait raconter des histoires simples, des histoires de voisins par exemple cohabitant dans des logements sociaux bien avant les tristes HLM de banlieue. Je ne connaissais pas ces acteurs mais tous jouent justes et billets gagnants ou pas, on plonge avec curiosité dans la vie parisienne mouvementée de l'après guerre.
    Dans son film suivant, Rendez vous de Juillet, on continuera la visite dans des milieux un peu moins populaires mais tout aussi trépidants.
    Yves Echard
    Yves Echard

    1 abonné 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2024
    On retrouve la vraie ambiance du Paris populaire de cette année 1947 avec de vrais personnages, de vrais sentiments, et de vraies histoires, et c'est surtout très bien joué avec un vrai scénario et un vrai réalisateur comme hélas on n'en fait plus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    une histoire superbe et simple d'un couple de l'apres guerre, une image magnifique et contrastée, comment faisait becker pour avoir ce son et cette definition??
    c'est le mystere des grands cineastes..
    l'histoire est celle d'un couple romantique qui s'aime, malgré les aléas des bas salaires..et un "riche" epicier drageur.. il faut dire que la vendeuse des champs elysées est adorable..
    si ce film devait faire un remake, il aurait un succes fou,
    je l'ai decouvert hier sur la tnt, je vais me le rapasser en boucle..
    je vous le conseille 100 fois!!
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