Avis : La Cage Dorée - Page 10

Un film a voir, vraiment! Un film très touchant mais aussi très drole, une vrai histoire avec de super acteurs, pas mal de surprise, bravo au réalisateur Ruben Alves, un très très bon premier film!!!!!!

La cage dorée est un excellent film, la comédie portugaise est la meilleur, qui nous met de bonne ambiance du début à la fin du film mais surtout au début. Allez le voir, vous ne le regretterez pas.

Magnifique film ! Bel hommage a une communauté immigrée discrète et travailleuse ! Un film drôle émouvant et qui rappelle comme il peut être difficile d être déraciné et la dure réalité de choix pas toujours voulu ...

Beaucoup d'humour, un peu d'émotion. Les valeurs de la famille, des origines, des amis, y sont merveilleusement bien abordés. Un vrai petit bijou du cinéma français.

Comment dire… vous savez, les téléfilms où on zappe après 10 mn, accablé par les clichés dévidés à la louche, la réalisation calamiteuse, les rebondissements artificiels, les personnages caricaturaux, les scénarios explicatifs où chaque séquence annonce ce qui va se passer dans la suivante… Eh bien la cage dorée, c'est ça. Alors un conseil, attendez que ça passent à la télé… et changez de chaîne !

Eh bien je viens de le voir, et j'ai littéralement a-do-ré !!!!
Chti Furax et Lcguerrero l'ont très bien décrit et analysé...
Effectivement c'est un film où on ne s'ennuie pas une seconde, on rit, on sourit, on est ému (petites larmes et les poils qui se dressent par moments)... Un mélange de vie simple et de grandes questions, des acteurs superbes, des personnages auxquels on s'identifie immédiatement...
Et qu'on soit immigré ou pas, Portugais ou pas, ce film nous touche, nous remue !!!!!
A voir, vraiment !!!!!!!!!

On sait que la comédie est un art difficile. Jusqu'où peut-on aller dans le comique ? La frontière acceptable n'étant pas la même pour tous les spectateurs, le réalisateur doit choisir quel public viser. La plus grosse erreur consiste à rester le cul entre 2 chaises, en mélangeant dans un seul et même film comédie fine et / ou sentimentale, comédie déjantée et comédie lourdingue. Certes, "La cage dorée" semble avoir un succès notable parmi les spectateurs et même parmi les critiques, il n'empêche que, pour moi, ce film pratique un mélange des genres qui le plombe de tous les côtés. Le pire est atteint avec les prestations de Maria Vieira et de Jacqueline Corado, au jeu beaucoup trop forcé (c'est la partie comédie lourdingue). Le reste est inégal, même si Chantal Lauby arrive à être toujours drôle par son jeu décalé (c'est la partie déjantée) et Barbara Cabrita toujours émouvante et ... merveilleusement belle (c'est la partie comédie sentimentale). Le meilleur du film se situe sur le dernier quart d'heure mais cela ne suffit pas à emporter la mise.

Même si le film de Ruben Alves souffre de quelques défauts, presque inhérents au genre, c’est une vraie bouffée d’air frais qu’on ressent devant « La cage dorée », un film qui passe trop vite, et çà c’est un signe. D’abord parce que il y a une vraie tendresse dans ce film, une vraie tendresse pour cette communauté portugaise si présente en France et si discrète. De mémoire, c’est un des premiers films à évoquer cette communauté et c’est bien là le signe qu’elle s’est fait tellement discrète, qu’elle s’est tellement bien intégrée qu’elle a été assimilée. Le film la montre soudée, animée par un patriotisme « sain » qu’on ne retrouve plus guère que chez les expatriés de nos jours, mais en même temps tellement reconnaissante d’avoir été accueillie qu’elle en a presque été acculturée. Il y a matière à une vraie réflexion sur ce sujet, je trouve, au-delà même du film et je suis bien certaine que tous les français d’origine espagnole ou italienne, ou bien encore polonaise trouveront dans « La cage dorée » de quoi se poser des questions essentielles sur leur identité. Mais revenons au cinéma… Les interprètes sont épatants, avec une mention spéciale pour l’attendrissante Rita Blanco en mère de famille effacée qui ne sait pas dire « non » ou « merde » et qui use sa vie au service des autres et est obsédée par l’opinion que les gens vont avoir d’elle, au point de faire son lit dans un hôtel 3*** ! Même si la fin du film fait un peu trop dans le « happy end » obligée (il y aurait eu ici moyen de faire plus subtil sur ce point quand même, on se croirait dans une pub !), le scénario est intelligent et efficace à défaut d’être inventif. Bon, les rebondissements ont les voit arriver d’assez loin, mais « La cage dorée » compense en subtilité ce qui lui manque en originalité. Alors évidemment on n’y coupe pas : la morue, le fado (que c’est triste comme musique, on dirait un long gémissement ! Je ne me vois pas écouter çà chez moi sans avoir envie de m’ouvrir les veines !), le derby Porto-Benfica, et même Linda de Suza, rien n’est oublié et rien ne nous est épargné ! Mais comme je le disais, c’est presque inhérent au genre, alors on sourit et on passe l’éponge ! « La cage dorée » est une jolie petite cage que nous aussi, nous quittons à regret quand la lumière se rallume.

Comédie sympatique et mené par de convaincants acteurs. En bref, bon petit film. Une hymne d'amour au Portugal.

Il y a ce type de films, très imparfaits (quoique la perfection n'existe pas au cinéma, ni même dans l'art, tout juste pourrait-on parler de maitrise de son art) dont les acteurs ne sont pas tous parfaits, dont la réalisation n'est en aucun cas remarquable et pourtant, pourtant, ces films emportent l'enthousiasme, on oublie tout, on plonge dans ces univers, dans ces mésaventures, dans ces bouts de vie, sans rechigner, en plongeant, corps et âme, en s'immergeant, debout, dans cette cage dorée.

Et ça, c'est la force des films honnêtes, des films qui parlent la langue de la vérité, des films qui ne trichent pas, ni avec le sujet, ni avec le spectateur, des films qui épousent leur sujet sans ironie ni sarcasme, avec chaleur et bienveillance. Le film vrai parlera toujours au spectateur, le film qui part des tripes.

Bon sang ne saurait mentir.

Sympa sans plus.

Beaucoup trop de clichés, et pas seulement sur les portugais, mais sur "la comédie à la française" en général.

Sûrement plus à voir à la TV qu'au ciné.

Certes c'est sans prétention, certes c'est gentillé, certes c'est bourré de bonnes intentions mais c'est aussi bourré de clichés, ok c’est voulu mais vu que c’est assez mal exploité ça fait plus souffler que rire. Les blagues manquent de finesse ou, au choix, elles ne vont pas assez loin et on a donc le cul entre deux chaises entre la comédie légère ou la comédie potache, le film ne va jamais franchement dans une ou l’autre des directions ce qui est dommage.
Heureusement les personnages sont attachants et Chantal Lauby est vraiment bonne et remonte le niveau du jeu d'acteur car on ne peut pas dire que c'est le point fort de ce film…

Un film bien gentil et assez rigolo qui met en avant les clichés portugais vus par les français, à partir d'un couple franco-portugais qui doit annoncer sa relation à leurs parents respectifs. On va voir ce film pour se détendre et passer un bon moment, mais en aucun cas pour vibrer au gré des rebondissements car il n'y en a aucun (on peut s'en douter en regardant simplement la bande-annonce et/ou en lisant le synopsis...). Les acteurs s'amusent bien et transmettent beaucoup de bons sentiments, mais j'ai quand même été déçue par Chantal Lauby qui (malgré tout son talent que j'apprécie), surjoue les clichés portugais et perd en crédibilité. Petite surprise : Nicole Croisille dans les seconds rôles !

Malgré sa convivialité et ses bons sentiments, cette comédie se révèle plutôt ennuyeuse par sa prévisibilité et par son manque de prise de risque. En effet, le réalisateur semblait vouloir se moquer - gentiment - des clichés concernant les portugais mais ne les dépasse jamais pour autant, ne s'écartant jamais des sentiers battus et n'offrant aucun regard nouveau sur la culture portugaise. Au final, le schéma du film ressemble à du déjà-vu, se calquant sur ceux des films communautaires classiques, n'apportant ni subversion ni originalité. Dommage.

L’époque est à l’humour communautaire où une minorité se retrouve au centre d’une histoire, une comédie, où on se moque autant d’elle que de la majorité (comprenez les « gaulois »), voire des autres minorités. Le résultat n’est pas toujours des plus réussis au niveau de l’humour, quand il ne s’enferre pas dans les clichés qu’il prétendait démonter ou détourner pour la galéjade. Dans ce sous-genre humoristique, « La cage dorée » est plutôt une réussite qui mérite un coup de chapeau. Ruben Alves réalise et scénarise avec brio un premier film qui nous rappelle la forte présence de la communauté portugaise dans la population française bien que devenue plus discrète (hors événements footballistiques) dans les médias. S’il nous ressort l’ensemble des clichés sur cette population immigrée (la morue, l’accent chuintant, les métiers du bâtiment, Linda de Suza … et bien sûr l’amour du foot), il arrive en ne pas en faire un angle stigmatisant ni ridicule. Au contraire il nous donne presque envie (nonobstant le côté un peu angélique) de faire partie de cette communauté qui très intégrée arrive à maintenir ces racines vaille que vaille. L’intrigue est également suffisamment solide pour ne pas laisser le film s’égarer dans un insipide où même l’humour n’arriverait plus à le sortir. Il a fait en outre appel à de très grands comédiens (portugais et français) pour portraiturer le rapprochement de deux communautés qui bien que vivant bien ensemble semblent encore beaucoup ignorer de choses l’une sur l’autre. On rit beaucoup pendant ces 1h30 (Chantal Lauby est particulièrement désopilante) et on est aussi ému parfois devant le destin de couple absolument adorable. Une comédie très réussie qui a fait avec brio le pari de l’humour communautaire sans être excluant ni stigmatisant pour personne. À voir absolument.