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ManoCornuta
284 abonnés
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2,5
Publiée le 14 juillet 2014
Sujet on ne peut plus classique du cinéma américain, sans véritablement d'originalité dans le traitement. Le casting en or tire le film vers le haut, mais l'Idéaliste souffre d'une mise en scène très sommaire, d'un scénario on ne peut plus prévisible et de quelques longueurs assez désagréables. Matt Damon semble bien perdu au milieu de tout ça, comme son personnage qui a toujours l'air de s'en sortir par une espèce de miracle permanent. Le film aurait pu être meilleur, ce n'est pas faire injure à Coppola que de le souligner.
Un Matt Damon très jeune à la gueule d'ange pour un film en forme de réquisitoire des pratiques d'une certaine justice et surtout des grands groupes d'assurance . Bien réglé et bien mené !
Brillant pamphlet sur la profession d'avocat qui, si elle est nécessaire, engendre beaucoup trop de dérives et d'ententes condamnables pour de basses raisons d'intérêts. Hormis ce fait, le film est prenant et la brochette impressionnante d'acteurs ajoute un vrai poids au propos. Un bon moment de cinéma, mais avec Coppola aux commandes, on n'est pas étonné.
Un jeune avocat défend un famille à laquelle on refuse la prise en charges des soins médicaux. C'est un film de tribunal, bien conçu, truffé de bons sentiments. Les méchants sont très méchants et les gentils très gentils. il faut reconnaitre que la situation traitée est loin d'être irréelle. On retrouve Matt Damon et Claire Danes très jeunes avec plaisir. C'est bien réalisé et efficace, ce qui est dénoncé bien ciblé. Au final on oscille entre le film à thèse, le film policier et une comédie dramatique plutôt bien réussie.
Bon petit film de Coppola sur les avocats américains et leurs méthodes bien particulières... On découvre un jeune avocat qui est lancé dans le grand bain via un petit cabinet d'avocat dirigé par un magouilleur qui va vite s'échapper à l'étranger et le laisser plaider une affaire juste après l'obtention de son diplôme. Son collaborateur et lui vont d'ailleurs décider d'ouvrir leur propre cabinet et se lancer dans ce procès. Ce dernier met d'ailleurs en évidence les sociétés d'assurance maladie véreuses refusant 90% des remboursement dûs à leurs clients. Le film dure 2h15 et on ne s'ennuie pas grâce à un rythme soutenu.
Francis Ford Coppola est clairement en perte de vitesse dans ces années 1990, tant en terme de qualités que de quantités, et L'Idéaliste sera son dernier film avant L'Homme sans âge puis la renaissance Tetro, une dizaine d'années plus tard.
Adaptation plutôt classique du roman éponyme de John Grisham écrit en 1995, cette œuvre nous immerge donc au côté d'un jeune, naïf et idéaliste avocat et, à travers son histoire, Coppola dresse un tableau peu flatteur du système judiciaire américain, où manipulation ou encore chantage seront de mises. Alors, c'est sûr que c'est clairement un film mineur pour le génial réalisateur du Parrain, œuvre de commande manquant de folies, de prises de risques et, en général, d'une véritable dimension, que ce soit émotionnelle, intense et tout simplement puissante.
Pourtant, ça n'en reste pas moins efficace et plutôt plaisant à suivre durant les deux heures quinze de film. Francis Ford Coppola montre qu'il n'a pas totalement perdu son talent et met tout cela en scène avec un certain brio. Pour le coup, il réunit un casting prestigieux, contenant notamment Matt Damon, Danny DeVito ou encore Mickey Rourke, chacun étant convaincant et surtout le premier cité, portant littéralement le film sur ses épaules.
Loin d'être une œuvre majeure de Francis Ford Coppola, L'idéaliste n'en reste pas moins un film agréable à suivre, porté par un excellent casting capable de faire oublier la non prise de risque de Coppola et le manque d'une véritable et forte dimension.
“L’idéaliste” est un des films de commande que Coppola fut contraint d’accepter après le semi-échec du “Parrain 3” (1990). La Paramount lui propose donc en 1996 une adaptation d’un roman de John Grisham, auteur de bestsellers spécialisé dans les intrigues judiciaires. Coppola qui n’aime rien tant que la démesure est ici obligé d’adapter son talent à la mécanique très huilée des films de procès . Il y parvient sans peine grâce à une intrigue classique mais solide basée sur les abus des trusts qui profitent avec le plus grand cynisme des plus pauvres. On suit avec intérêt le parcours de Rudy Baylor (Matt Damon), jeune avocat idéaliste, issu d’une famille modeste, obligé de commencer sa carrière dans un cabinet dont le patron dit « le Boxeur » (Mickey Rourke) use de méthodes peu orthodoxes pour recruter ses clients. Comme souvent dans ce type de film, le héros va se voir confronté à une situation à priori inextricable selon le bon vieux principe de la lutte inégale entre le pot de terre et le pot de fer dont il sortira grandi après avoir défendu vaillamment la vierge et l’orphelin. De ce point de vue, Coppola respecte parfaitement le cahier des charges du genre, ajoutant même une idylle amoureuse pour le beau Matt Damon afin d’élargir encore un peu le potentiel de séduction de son film. Nous ne sommes donc pas en présence d’un des chefs d’œuvre de Coppola qui sans doute conscient qu’il n’était plus sur une voie très créative, attendra près de dix ans après « L’idéaliste » pour se remettre derrière une caméra. Toutefois ne boudons pas notre plaisir avec ce film de procès sans doute improbable mais parfaitement mené qui nous offre en sus de la présence toujours sympathique de Danny de Vito, un grand numéro de la part de Jon Voight en grand squale du barreau, harponné par le jeune impétrant, mu par sa foi encore innocente en la justice des hommes. Les américains ont confiance en leur justice et Hollywood ne manque pas une occasion de le rappeler.
Le talent est de mise pour un scénario simple et bien prévisible la ou excelle particulièrement Mr Coppola avec une réalisation impeccable ,un bon partage des rôles ou ressort une claire Daines tout bonnement excellente. Des passages allégés bien vu ...La ou le "facteur chance" fini par être un personnage à part entière ce qui est ni plus ni moins un gros plus pour le réalisme particulier qui explique donc et fait mieux passer l'énorme pilule des faits qu'impose l'histoire. Pour finir j'ai passer un très bon moment ou l'on suit avec un intérêt certains ce film mêlant procès palpitant à coups d'objections et de contre objections et la vie d'un avocat à l'extérieur des tribunaux ce qui pour ma part a été extrêmement plaisant. Ce film n'est sûrement pas fait pour Mr tout le monde...
Le talent est de mise pour un scénario simple et bien prévisible la ou excelle particulièrement Mr Coppola avec une réalisation impeccable ,un bon partage des rôles ou ressort une claire Daines tout bonnement excellente. Des passages allégés bien vu ...La ou le "facteur chance" fini par être un personnage à part entière ce qui est ni plus ni moins un gros plus pour le réalisme particulier qui explique donc et fait mieux passer l'énorme pilule des faits qu'impose l'histoire. Pour finir j'ai passer un très bon moment ou l'on suit avec un intérêt certains ce film mêlant procès palpitant à coups d'objections et de contre objections et la vie d'un avocat à l'extérieur des tribunaux ce qui pour ma part a été extrêmement plaisant. Ce film n'est sûrement pas fait pour Mr tout le monde..
Ce film n'a pas vieilli. L'action est bien menée et bien jouée (par Matt Damon mais aussi par Jon Voight). Le scénario est riche et se passe rarement à la cour ce qui est inhabituel pour un film de procès. C'est avec plaisir que l'on voit un jeune avocat plein d'espoir lutter contre l’injustice vécue par des gens ordinaires.
Un film quelque peu idéaliste où le bon avocat, désœuvré et nouveau dans le milieu bat l'avocat expérimenté et véreux, sur une affaire d'éthique et de morale bien américaine. Mais grâce au talent de Coppola et de la multitude de grands noms présents sur le film, on passe un bon moment.
"L’idéaliste" est une réalisation fort sympathique, bien que gravée avec ferveur dans le marbre du plus classique des classicismes. Mais accordons à Coppola, trop empêtré dans une sombre traversée du désert, l'indulgence que ne devrait pas normalement mériter le choix du sentier à présent meurtri, à force de battages et labourages acharnés, de la Vilaine Justice Américaine. A noter tout de même, que "L'idéaliste" se force parfois à éviter les stéréotypes du genre. Effort sans lequel on se serait peut-être encore retrouvé devant le procès d'un énième génocidaire africain, ou d'un énième Gourou de secte trop porté sur le cyanure, voire même pourquoi pas, d'un énième terroriste cannibale nécrophile... Au lieu de ça, le film s'attaque aux arnaques des compagnies d'Assurance américaines en matière de santé, sujet sensible, qui ne nous concerne pas nous les français, puisque couverts par la Sainte Sécurité Sociale (Amen), et par conséquent exemptés du devoir d'en faire un film peu indispensable...