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Un visiteur
3,0
Publiée le 14 février 2010
Découverte du cinéma libanais. A travers les déambulations nocturnes de Toufic/ Elie Metri on découvre Beyrouth la nuit entre jeunesse insouciante et violence latente
Depuis LA FUREUR DE VIVIRE de Nicolas Ray avec James Dean, il n'y a pas eu beaucoup de film qui parle de la jeunesse, de leurs espoirs, leurs amitiés, leur mal de vivre et deséspoirs. ça faisait très longtemps que je n'ai pas vu un aussi bon film qui traite des plaisirs du moment même si ces plaisirs sont violents. c'est un vrai plaisir de le voir. On sort ravi de cette ballade en scooter sur un fond de musique jazzy orientale très originale. le réalisateur nous tient en haleine tout le long du film, Tout peut arriver, un suspence garanti sans modération. l'orient à cette magie inavouable et mystérieuse, qui nous transporte dans le film vers notre passé d'adolescent où l'on a cette rage de vivre, d'aimer et l'envie de surpasser nos peurs pour enfin devenir adulte coûte que coûte. On reste sur notre faim; on veut que ça continue et que ça dure.
Un petit film libanais sympathique au demeurant et plein de bonnes intentions. Mais le scénario aborde pleins de thèmes qui partent un peu dans tous les sens. Ca manque donc de cohésion et d'une force de mise en scène qui nuit beaucoup à l'intérêt que l'on pourrait porter à l'histoire. Du coup on ne s'identifie pas et on ne s'attache pas vraiment à ce personnage, aussi charmant et plein de vie soit-il. Le jeune acteur qui l'incarne est plutôt bon et possède un certain charisme mais cela ne suffit pas. De plus l'action se passant exclusivement de nuit, on ne voit pas toujours grand chose et la photo n'est pas très belle. C'est dommage car le tout aurait pu donner un joli film plein de charme et de poésie. Deux éléments qui ne sont présents qu'à de trop rares moments. Un premier long métrage pas franchement convaincant mais qui laisse entrevoir quelques lueurs d'espoir pour son metteur en scène. Attendons le deuxième.
Une étoile, ce qui m'embete un peu c'est qu'il ny a pas plus de critiques pour mettre un peu plus de poids à la balance! Donc Falafel, film libanais se déroulant à beyrouth. Voilà un film avec un dépaysement culturel ce qui fait plaisir durant ce mois d'été. Le caractère de ce film, c'est de connaitre une autre culture, une autre facon de vivre pendant la vie de toufik pendant 24 h. Les jeunes acteurs donnent une fraicheur au film, cependant le scénario est loin de suivre. Pour moi, c'est un sitcom libanais " Les 24 h de toufik", avec ses bonheurs et ses malheurs, donc scénario sporadique, des longueurs, ennuyant par moment. A un moment du film, tu te dis voilà tu as de l'action, mais pendant 5/10 min plus rien...bon beyrouth c'é sympa heureusement que ce n'est pas bergue lollll(oui je sais cela ne fait rire que moi!!) Falafel, (en passant je vais passer dans une épicerie libanaise pour y gouter) est un film divertissant comme l'était Caramel. Mais pour ma part j'aimerai voir un film libanais plus engagé ou avec un impact plus important politiquement sur la situation actuelle. Si vous en connaissez merci de me laisser un message dans ma messagerie?
Toufic fend la nuit de Beyrouth sur son scooter. Rencontres, fêtes, amitiés mais aussi la violence qui n'est jamais très loin. Tourné en 2006, Falafel dresse le portrait impressionniste d'une jeunesse libanaise décidée à croquer la vie à pleines dents en dépit du voile de tristesse et de l'imminence du danger qui planent comme des vautours sur la ville. Le premier film de Michel Kammoun, direct et parfois poétique, laisse comme un goût d'inachevé, avec son scénario linéaire qui manque un peu de chair. Le cinéaste n'est pas très convaincant dans la volonté de croire en des lendemains qui chantent. Et si tout n'était que chimère et désillusions à venir ? L'Histoire récente du Liban lui a hélas donné raison.