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Votre avis sur Le Mont Fuji et la lance ensanglantée ?
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Sur un thème assez simpliste, le voyage d'un samouraï accompagné de deux serviteurs, vers la capitale Edo. Au cours du voyage, ils rencontrent divers personnages et vivent quelques évènements imprévus. Si le scénario n'a rien d'extraordinaire, la réalisation n'est pas dénuée de qualité, quelques belles séquences (au début du film) avec un beau noir et blanc, mais l'action étant limitée, on peut s'ennuyer la première moitié du film. Il y a un intérêt certain sur le mode de vie au Japon à cette époque. Il y a un peu d'humour, mais ça reste très léger, et sans grande profondeur, sauf à la fin du film, lors du combat.
L'aspect mélodramatique n'arrange rien. La faiblesse du scénario et parfois l'incohérence du récit nuit à l'ensemble. Juste à la fin, il y a un peu d'action, mais tout reste prévisible.
L'aspect mélodramatique n'arrange rien. La faiblesse du scénario et parfois l'incohérence du récit nuit à l'ensemble. Juste à la fin, il y a un peu d'action, mais tout reste prévisible.
Du road-trip au comique lourdingue, on glisse vers une deuxième partie plus sombre et tragique. Le contraste ne fonctionne pas vraiment et au final, le film souffre de la comparaison d'œuvres contemporaines plus captivantes.
AMCHI
C'est un beau film mais Le Mont Fuji et la lance ensanglantée m'a durant sa première heure royalement ennuyé, cette traversée de son maître et de son serviteur ponctuée par des rencontres ne m'a pas plus passionné que cela. En fait seule la dernière demi-heure m'a réveillé notamment le combat final qui est splendide.
Redzing
Attention, vous n'avez pas affaire ici à un film de samurai stricto sensu. On est davantage dans une satire sociale, voire une comédie, avec toutefois quelques passages très sérieux.
On suit le périple d'un petit groupe de personnages, se rendant à Edo. Parmi eux, un samurai qui s'est juré de ne plus boire d'alcool, accompagné de ses deux servants. Une musicienne de rue et sa fille. Un policier à la recherche d'un voleur. Un homme isolé qui tient à défendre sa bourse. Et quelques autres...
Tout ce petit monde servira à dresser des constats sur le Japon féodal, et surtout à tacler ce système. Avec ses castes rigides, son sens absurde de l'honneur et de la cérémonie, et ses parts d'ombres.
Je vais être honnête, ce n'est pas toujours palpitant. Quelques scènes s'étalent un peu, la mise en scène est bonne mais pas incroyable (à force d'être habitué à du Kurosawa...). Et j'ai trouvé le noir & blanc un tantinet palot.
Mais le film contient beaucoup d'idées sociales très intéressantes, quelques séquences vraiment drôles, et certaines fortes.
On suit le périple d'un petit groupe de personnages, se rendant à Edo. Parmi eux, un samurai qui s'est juré de ne plus boire d'alcool, accompagné de ses deux servants. Une musicienne de rue et sa fille. Un policier à la recherche d'un voleur. Un homme isolé qui tient à défendre sa bourse. Et quelques autres...
Tout ce petit monde servira à dresser des constats sur le Japon féodal, et surtout à tacler ce système. Avec ses castes rigides, son sens absurde de l'honneur et de la cérémonie, et ses parts d'ombres.
Je vais être honnête, ce n'est pas toujours palpitant. Quelques scènes s'étalent un peu, la mise en scène est bonne mais pas incroyable (à force d'être habitué à du Kurosawa...). Et j'ai trouvé le noir & blanc un tantinet palot.
Mais le film contient beaucoup d'idées sociales très intéressantes, quelques séquences vraiment drôles, et certaines fortes.
Oeuvre dèpaysante de Tomu Uchida avec en point de mire le superbe Mont Fuji, toujours photogènique! Une aventure nippone non dènuèe d'humour qui oxygène du coup ce voyage d'un samouraï et de deux de ses serviteurs où le maître a le vin mauvais lorsqu'il boit! Fondateur du mouvement d'avant garde de l'art du film au Japon, Uchida revint au pays après la guerre de Corèe en abandonnant sa première inspiration pour le film historique / aventures mèdièvales! Entre un gamin attachant et « casse pied », une belle cèrèmonie en plein air devant le Mont Fuji et un spectaculaire combat final, "Le Mont Fuji et la lance ensanglantèe" est très intèressant pour sa construction dramatique notamment dans sa dernière partie! C'est qu'on ne badine pas avec la mort avec Uchida...
Contrairement à ce que laissait présager son titre ou son sujet, cette oeuvre est beaucoup plus proche d'une étude de caractères à la Mizoguchi qu'un film d'aventures à la Kurosawa. On sent que le cinéaste Tomu Uchida, dont je viens de faire la connaissance par ce film, veut en découdre avec le fossé entre les classes sociales n'étant jamais à court d'idées pour faire descendre les maîtres de leur piédestal ou en se moquant d'eux lors de scènes où ils exposent leur prétendu superiorité, tout en évitant un quelconque manichéisme. Et loin de l'archétype de la scène de combat où un samouraï réussit à mettre à terre douze combattants en moins de dix secondes en bougeant à peine la première phalange de l'auriculaire, la seule véritable scène d'action du film y montre au contraire des gens maladroits et peureux. Ce qui fait son originalité. Il manque juste vraiment l'étincelle ou l'état de grâce d'un grand cinéaste derrière la caméra pour que ce film soit mémorable. Mais "Le Mont Fuji et la Lance ensanglantée" reste grandement une oeuvre d'une belle qualité.
Sur la route du Tôkaidô, en avant toute ! C'est jouissif, plein de samouraïs, d'honneur et d'humour ! Bravo !
Vieux de plus d'un demi siècle ce monument du cinéma est certainement le bijou du réalisateur Tomu Uchida. Rempli de bonté et de personnage haut en couleurs nous suivons la route plus ou moins paisible de nos héros jusqu'au moment où on fini indéniablement par sentir que le dénouement est proche est qu'on se demande si il n'y a pas une erreur sur le titre du film. Malheureusement non, le réalisateur nous fait découvrir le meilleurs des hommes mais aussi le pire et ce jusqu'à la fin. Les épilogue joyeux n'étant vraiment pas la spécialité de M. Uchida.
C'est un très bon film que "La lance ensanglantée", à mi-chemin entre la comédie (le thème en lui-même est drôle, tout comme la scène où il s'en prend au passant au nez rouge) et le drame (meurtre final du maître, désespoir du lancier). Une perle rare que je vous invite à découvrir.
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