Bien sûr que je vais écrire deux mots sur ce film. D'ailleurs, j'ai trouvé étrange que dans notre portail préféré Allociné était annoncé qu'en trois salles, alors que les huit salles resoultent dans l'affiche séances. MK2 Beaubourg, où j'ai pu voir le film, ne resoultent pas encore. Etrange! En second lieu, le silence des Cahiers du Cinéma dont le numéro de février ne disait même pas un mot. Etrange!
J'ai trouvé le film bien fait, pas du tout long et avec une lumière qui reste dans le champ magnifiquement pendant tout le film. La violence, l'histoire d'amour, les raports difficiles, suicidaires homme-femmes, la société, le pulsionnel, le refoulé. Tous ces éléments font que le film parle très bien des conditions humaines sans avoir honte de les montrer ou sans tomber dans un truc moraliste. Non, ce film nous montre la vie de ses personnages telle qu'elle est. Théo, le violeur, a besoin d'une femme. Il est capable d'aimer, or il ne peut plus. Il s'explique à travers ses choix. Netti, est une jeune très gracieuse, elle ne veut pas rester sans Théo, or son destin est plus fort que ses désirs, ses rêves. Je n'en dis pas plus pour ne pas enlever la magie des plans. Et puis, chers cinéfils, courez le voir ce film, car il ne restera pas pour longtemps dans les salles.