A la fois drôle, émouvant et très bien interprété, c’est ce que nous proposent Valérie Faris et Jonathan Dayton avec la sublime réalisation Little Miss Sunshine.
C’est l’histoire d’une famille plus que bancale, originaire d’Albuquerque, ce rendant en Californie dans un combi qui l’es tout autant, afin de réaliser le rêve de la petite Olive Hoover qui es de devenir la nouvelle Little Miss Sunshine. Entre léger problème technique et imprévu, le trajet des Hoover n’aura de cesse de surprendre.
Un excellent casting qui compte l’oscarisé Alan Arkin pour son second rôle, jouant Edwin Hoover, un grand père râleur et vulgaire revenu vivre chez son fils. La nominé pour un second rôle Abigail Breslin qui es Olive Hoover, une enfant passionnée par la chanson et les concours de beauté. Son demi-frère Dwayne Hoover, amateur de Nietzsche qui a fait vœu de silence. Les parents sont interprétés par Greg Kinnear qui es Richard Hoover le père sans emploi et Toni Collette jouant Sheryl Hoover, la seule personne de la famille rapportant un salaire. Elle a comme frère Frank Grinsberg jouer par Steve Carrel, spécialiste de Marcel Proust, vivant avec la famille
après sa tentative de suicide lié à son travail.
L’hospitalisation de Frank suite à sa tentative de suicide, est le premier plan du film. C’est également le premier évènement dramatique que connaîtra chacun leur tour tout membre de la famille au cours de ce trajet.
Il y a donc l
a tentative de suicide de Frank, l’échec professionnel de Richard qui va engendrer à plusieurs moments du film de forte dispute avec sa femme Sheryl. La mort du grand père et le daltonisme de Dwayne qui met un terme à son rêve de finir pilote, ce qui mettra fin à son vœu de silence.
Le fait que c’est évènement dramatique soit tourné de façon humoristique donne du cachet au film. Tout est drôle alors qu’aucune situation de prête à l’être.
Le fait de devoir pousser le combi pour le démarrer, le vol du cadavre du grand père a la morgue, le policier qui tombe sur des revus pornographique, et tout un tas d’autre scène tout aussi loufoque.
Ce film bien que très drôle sait également prendre une posture plus émouvante. En témoigne la scène ou
Dwayne a une crise suite à la découverte de son daltonisme, Edwin venant consoler son fils suite à son échec professionnel, ou bien le moment ou la famille quitte le concours tous ensemble, donnant que tous ces malheurs leur ont finalement permis d’être plus unis que jamais.
Comme vu auparavant, chaque membre de la famille a connu un évènement dramatique, et la petite Olie Hoover na pas était épargner. Les plans la montrant dans
les backstage de Little Miss Sunshine, nous montre une opinion d’elle plus dubitatif vis à vis de sa perception des concours de beauté
, comme si elle se rend compte que ses rêves son diffèrent de la réalité.
Ce qui ne l’empêchera pas de monter sur scène. On suit la fillette mal à l’aise sur scène et toute la famille a le même ressenti. Et tout est un désastre, ce trajet d’un week end qui au final aura servie à Olive de présenté un streep tease appris par son grand-père. C’est alors que chaque membre de la famille ira la rejoindre un par un pour danser avec elle. Cette scène sonne comme l’apothéose des malheurs arriver lors de ce week end, mais au lieu de prendre ça comme un échec ils ont tous décider de s’en satisfaire, donnent une scène à la fois absurde,
drôle et bien évidement émouvante.
Le travail dans ce film est totalement réussi et le rendu es parfait. Chaque personnage a son caractère et aucun n’est laisser sur la touche. Il présente l'échec comme compliqué mais qui n’est pas pour autant un échec a tout.
Little Miss Sunshine démontre parfaitement qu’on peut se passer d’un gros budget quand le scénario est excellent.