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Scavs
15 abonnés
373 critiques
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0,5
Publiée le 7 avril 2014
En général les films à oscars sont souvent surestimés, et celui-ci ne fait pas exception à mes yeux. Un film qui n'a ni queue ni tête, pas de scénario concret, bourré de clichés énervants, qui enchaîne les scènes "au hasard" qui n'ont pas de sens, des morales à deux balles en veux-tu en voilà, etc...la liste des défauts est longue, palme d'or à l'acteur qui joue le fils muet, une vraie tête à claques et irritant au possible. La scène finale du film est très osée, ça m'a rappelé du "Borat ou du Brüno", j'ai eu honte pour la petite actrice qui devait jouer cette longue scène, pathétique! Vous devriez avoir honte ceux qui ont produit et écrit ce film, surtout pour la scène finale (était-ce vraiment nécessaire de ridiculiser la petite fille à ce point? Franchement?).
Une des meilleures productions américaines de la dernière décennie. "Road-Movie" mais pas tout à fait, comédie hilarante mais intelligemment caustique, en bref inclassable. La réalisation tout à fait sans prétention et le scénario peu inventif laissent la part belle à l'essentiel: des dialogues de première bourre et surtout une interprétation magistrale quasi générale, même si on pourra détacher Greg Kinnear et Steve Carell, formidables, et miss Abigail Breslin, exceptionnelle, sans doute la meilleure actrice de son âge tout films confondus. Comme dans tout moment de bonheur, on pourra juste regretter ce qui est trop court, comme le rôle du grand-père et la fin. Mais ceci juste pour dire.
Little Miss Sunshine (2006), Jonathan Dayton et Valerie Faris
En ces temps de crise (politique, économique, footballistique et lipidique, spécialement pour nous les filles), JM VIDEO a décidé de vous remonter le moral avec Little miss sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris qui est considérée comme l'une des meilleures comédies de l'année 2006.
C'est l'histoire du road trip tragi-comique d'une famille au bord du naufrage qui traverse les États-Unis à bord d'une épave pour que la petite dernière, Olive, participe au concours Little Miss Sunshine réservé aux Barbies Superstars qui ont l'âge de sucer leur pouce. Or Olive n'a rien d'une pin-up. Grassouillette aux lunettes à doubles carreaux façon années 80, elle est accompagnée d'une tribu qui n'a rien non plus de la petite famille modèle américaine.
A partir d'un père convaincu d'être un winner (Greg Kinnear qui a troqué ses habits de beauf pour du Hugo Boss dans Green Zone sorti cette année et déjà disponible chez JM VIDEO), d'un grand-père drogué et libidineux, d'un oncle homosexuel suicidaire spécialiste de Proust et d'un frère fan de Nietzsche qui a fait vœu de chasteté verbale, Dayton et Faris posent les bases d'une comédie bourrée de situations touchantes, cocasses et hilarantes (attention aux courbatures abdominales).
Parce que l'habit ne fait pas forcément le loozer, Little Miss Sunshine dresse le portrait d'une Amérique obsédée par l'apparence et la victoire et prise dans ses contractions. Si la critique est bien présente, elle est minorée par l'humour et surtout par l'humble apprentissage de cette famille qui se détache des valeurs-reines américaines.
Alors, n'hésitez pas à vous laisser aller avec une bonne glace chocolat-chantilly devant cette comédie décomplexée et complète qui est ficelée avec brio et servie par une belle brochette d'acteurs (Greg Kinnear, Toni Collette, Steve Carell, Abigail Breslin, Alan Arkin, Paul Dano...).
Tout simplement mon film préféré ! Des scènes hilarantes, des personnages atypiques, joués par acteurs géniaux. Le genre de film qu'on peut voir des dizaines de fois sans s'en lasser.
Un film très sympathique qu'il faut avoir vu. Parce qu'il est ouvert d'esprit et fait passer un bon moment aux spectateurs. La perfection est un idéal qui ne rend pas heureux et nous sommes tous hors-normes. Le film enseigne que seul l'intégrité permet d'affronter la vie. Excellent divertissement qui montre le pouvoir de ces acteurs.
Les Hoover forment une famille tout à fait banale. Le père saoule tout le monde par les préceptes de winner qu’il développe dans ses conférences. La mère s’empêtre dans les tâches ménagères auxquelles tous semblent l’avoir astreinte. Le fils choisit de supporter son mal-être d’adolescent par le mutisme. L’oncle rumine sa dépression suicidaire dans d’incessantes réflexions d’intellectuel gay blasé. Le grand-père espère vainement apporter quelque légèreté par sa gouaille de vétéran dealer vicelard. Enfin la petite dernière, rondouillarde et heureuse, n’a qu’une idée en tête : remporter Little miss sunshine, un concours de beauté minable qui tient place chaque année en Californie. Pour nos amis résidant à Albuquerque, ça fait une trotte, surtout quand on ne peut compter que sur un vieux Combi à peine en état de rouler. Mais papa est coach, il ne sera pas dit que sa fille est une loser. Alors démarre un long trajet semé d’embûches, qui va les obliger à se rencontrer, à s’aimer, et qu’importe le qu’en-dira-t’on. Un voyage réjouissant qui rappelle les grandes comédies sociales anglaises des 90's, la touche typiquement yankee de grands espaces et de hippies sur le retour en plus. A la fois touchant et hilarant. On en redemande.
L'engouement général pour le film demeure pour moi un mystère. Oui, c'est pas mal, c'est original, ça met un bon coup de pied aux conventions bien pensantes américaines (la fin est géniale), mais après, j'ai trouvé les situations trop exagérées, qui manquaient de finesse et de conviction. Un bon petit film sans plus.