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Ykarpathakis157
4 723 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 3 avril 2021
Je l'ai vu il y a un certain temps mais je me souviens distinctement que d'autres garçons portaient aussi du rouge à lèvres et des jupes dans cette histoire ou peut-être que cela m'a troublé parce qu'il était tout à fait acceptable dans toute la communauté dans laquelle Maximo vivait qu'il s'habille et se comporte de manière chic sans aucune explication. Il était également étrange et dérangeant que cet enfant noue une relation amoureuse avec un policier de 25 ou 30 ans et que sa famille ne s'inquiète pas de la différence d'âge mais seulement du fait qu'ils pourraient être arrêtés pour leurs activités criminelles. Je pensais qu'il s'agissait d'une histoire avec un intérêt plus large pour les homosexuels mais ce n'est pas le cas et il n'est pas clair que Maximo est homosexuel et cela ne semble pas avoir d'importance. Par exemple a-t-il découvert qu'il est préférable d'être hétéro. Mais ce n'est pas quelque chose que je veux revoir car c'est juste un film vraiment trop bizarre pour être apprécier...
Je vais me démarquer mais moi je n'ai pas aimé du tout ce film ! Pourtant le sujet délicat et sensible m'attirait beaucoup mais un sujet ne fait pas tout !!! C'est mauvais, lent, inintéressant les 3/4 du temps et franchement ça joue très mal !!! Le cinéma asiatique n'est décidément pas ma tasse de thé et j'espérais que ce Maximo Oliveiros ferait exception mais non, rien à faire je n'accroche pas et je suis passé à côté de cette belle histoire !! Tant pis !
Beaucoup de simplicité et de spontanéité pour traiter de la complexité du monde qui nous entoure. Ou comment un petit garçon de 12 ans apprend que rien n'est complètement blanc, noir ou immuable. Là, on a vraiment l'impression d'être dedans, de voir les choses telles qu'elles seraient sans la présence de la caméra. Maximo est très attachant, autant de par son innocence, son apparente fragilité et son désarroi face aux sentiments qui l'assaillent, que par sa force et sa résistance vis-à-vis des violences qui l'entourent ou qui le touchent au quotidien. La forme de ses relations avec ses frères et son papa, entre autorité affectueuse, acceptation de sa différence pleine d'affection par ses proches et discrimination, coups ou insultes par d'autres, débrouille et magouilles, m'ont également beaucoup attendri. Et pour LE bisou, j'avais les larmes aux yeux... Une belle fin également, juste et sobre, qui s'ouvre sur l'espoir. Moi qui avait peur de tomber sur un film lourd-dingue en voyant le genre "comédie" associé à la thématique homosexuelle, je me suis plutôt retrouvé absorbé dans une sorte de témoignage de société, à la fois exotique, dramatique et émouvant. Le pire, c'est que Maximo, que l'on peut trouver exagérément efféminé de notre point de vue d'occidental, n'est absolument pas une caricature des jeunes homosexuels philippins, qui parfois même plus jeunes, rêvent, dans leur quotidien de misère, d'une vie de star, et cherchent à imiter ostensiblement leurs idoles féminines. C'est mignon, mais c'est triste. J'en suis encore tout ému, et je conseille donc vivement !
De l'autre côté du globe, on évoque souvent les ladyboys de Thaïlande mais quasiment jamais ceux des autres pays d'Asie. Plus qu'un phénomène, on parle souvent d'un troisième sexe, où les jeunes garçons s'assument très tôt et ne sont pas rejetés par leur ainés (tout comme les trans d'ailleurs). Une vraie visibilité pour les LGBT de là-bas. Dans cette petite production qui ne dura pas moins de deux semaines, nous découvrons un incroyable jeune acteur nommé Nathan qui ne fera que deux films dans sa vie, une histoire qui tient parfaitement la route, entre amour interdit et délinquance, et une ville de Manille qui oscille entre pauvreté et survie. Beaucoup d'intelligence et de vérité se dégagent. Une belle surprise !
C'est une rareté, un petit bijou, plein de finesse, de tendresse, de pudeur. Et, surtout, de charme, cette chose si rare, qui fait défaut à tant de films. Le jeune acteur est tout à fait extraordinaire, et l'ensemble des interprètes est d'une justesse absolue. C’est du reste un film moral, autre caractéristique dont on a tant besoin. Ce film a tout ce qu'on peut attendre d'un film, c’est un plaisir de le regarder comme de se le rappeler.
Ce film a été tourné en 13 jours et avec trés peu de moyen..
J'ai une pensée émue pour tout ces enfants et ces gens qui doivent se battre pour survivre.
On ne choisit vraiment pas dans quelle famille on va tomber ni dans quelle ville ou pays on va vivre...
Nous trouvons toujours et encore à nous plaindre, nous Européens ,alors qu'à l'autre bout de la terre il y a des garçons qui vivent (ou survivent) comme Maximo....
Indiscutablement mon meilleur moment de cinéma ! Du grand Art. Un pur diamant, un vrai Joyau... un bijou d'émotions... une rivière de délice dans ce docu-fiction incroyablement touchant ou boulversant. De l'Amour, plus que de l'Amour... L'amour le plus beau, le plus pur, le plus intact, le plus brut d'intégrité... sur fond de misère, de violence ambiante. La rencontre fortuite avec un beau policier fait basculer la vie du troublant Maximo... fils-fillette de sa famille et capture le spectateur qui s’envole ainsi dans une belle histoire... et voyage au pays de ses propres désirs... et passions... tabous... Rien que des moments profonds, drôles, émouvants dans cette exceptionnelle production à savourer encore et encore. Sublime de beauté, sublime de richesse, sublime de générosité... indemnie de toute vulgarité, de toute pornographie. Sujet tabou, sujet dérangeant ? Certes, pour certaines catégories de public. La caméra zoome en gros plan sur une autre perception de l’amour, nous promène en travelling sentimental, focalise en émotion pure... ouvre son champ nous invitant à la beauté, au partage... Un éveil à l’autre transcendé par un jeu d’acteurs d’exception, un jeu d’enfant d’une rare force... tout en beauté, finesse... et justesse ! L’amour serait-il vraiment tout simple, comme un jeu d’enfant, tout en fraîcheur, tout en candeur et innocence ? Maximo, est touchant, bouleversant. Victor incarne des valeurs profondes... Une union forte, magique... puissante... inaltérable... Un éveil à la vie, un éveil au rêve magnifié transcendé par des prises de vues intimistes, au plus près, et d’une rare pudeur, par une lumière inhabituelle...
Au-delà d’un amour homosexuel, l’éveil incite à la réflexion, à l’introspection... et ne laisse personne ni insensible, ni indemne... Un ode à la vie, aux sentiments les plus intenses, les plus secrets, les plus beaux, les plus intimes, les plus purs, en un mot, les plus humains.
Peut-être suis-je passé à côté ? Ou peut-être que le film est tout bonnement mal réussi ! Va savoir, Joyce, dès fois on sort d'un film et voilà faut dire quelque chose mais on ne sait pas forcément comment décrire la sensation ressentie. Certes, le sujet est délicat, doublement délicat, sujet casse-gueule, sujet d'une grande finesse, mais au delà ? Maximo, il est petit, il est mimi, il se réveille, il va s'en sortir mais le film ne fait pas le maxi !
Enfin un film qui montre la sensibilité naturelle de certains, combattue par d'autres, et qui dans la ligne d'autres productions devrait être vu par tous les collégiens et lycéens du monde : Une certaine façon d'apprendre la tolérance dont les habitants de notre planête manquent tant. Les acteurs sont assez justes dans la réalisation d'un film dont le sujet - et l'affection qu'on ne peut qu'exprimer pour Maxi - pourrait nous faire réfléchir sur la folie qui a envahie le monde dit civilisé (France inclue) depuis 10 ans. A recommander vivement à tous, y compris à nos dirigeants...
tout d'aord merci au MK2 Beaubourg de nous proposer des films toujours inattendus et beaux! j'étais ce soir à la séance de 20h05. ce film est un bon moment de poésie. Maxi doit apprendre à grandir et c'est une belle leçon. surtout lorsqu'elle lui est donnée par son premier amour. oh un amour bien innocent, mais si pur, si beau. la vie sera dûr avec toi Maxi mais tu es tellement lumineux que personne ne te fera du mal. j'étais été très séduit par ce joli film, tant de beauté dans tant de laideur. le sujet n'est pas nouveau mais au moins là, il se déroule aux Philippines. et puis mon voisin de droite était très troublé lui aussi... un bon moment accompagné d'éffleurements rien que pour nous rassurer, nous rapprocher, alors si tu me lis...
C'est un film paradoxal. A la fois documentaire et fiction. Des personnages à la fois attachants et détestables, exception faite pour Maximo qui reste splendide tout au long du film. Un film que l'on peut déstester autant que l'aimer. Un film qui nous transporte dans les airs mais qui nous ramene aussi à une dure réalité. Maximo nous séduit par son charme, sa beauté, sa fraîcheur, sa fragilité dans un monde brutal et sans pitié. Finalement, c'est un film touchant de sincérité et comme Maximo, on reste sans voix à la question "c'est quoi l'amour?".
Au début du film on craint d'avoir à subir une énième docu fiction sur les bas fonds d'une grande métropole dans un pays en voie de développement. Rio, Mexico, Manille même combat. La saleté dès la première image, la délinquance, la violence, la police. Heureusement Maximo, par son unique présence, apporte la fraicheur et la poésie qui vont donner tout son charme au scénario. D'ailleurs quand vers les deux tiers du film on voit moins Maximo, on s'ennuie devant les éternelles scènes de règlement de compte. Et puis Maximo revient. Il a changé. Je ne dirais pas qu'il s'est éveillé. C'est presque même le contraire. Maximo est un beau personnage. Il n'est pas malheureux, pas pauvre. C'est une sorte d'Amélie Poulain qui finalement endossera l'imperméable de Derrick. On ne peut donc pas parlé d'éveil ni de blossoming, épanouissement en anglais. Je vis en Asie et des Maximo il y a en beaucoup. Il n'y a rien d'outré dans ce personnage. Rien de pervers non plus. Ne dévoilons pas la fin, disons simplement qu'elle très émouvante. Il faut regarder la petite séquence après le générique de fin. C'est à ce moment qu'on comprend que le film est parfaitement maitrisé de bout en bout par le réalisateur. Il devient évident, par exemple, que ce n'est pas hasard que le beau policier apprend à siffler à Maximo. Le réalisateur nous mène là il le veut et on en arrive à accepter ce dénouement un peu amer mais tellement réaliste.