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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Malgré la justesse des interprètes, le film s'enlise dans un sentimentalisme fatal, il ne va pas au bout de ses idées et finit par plomber tout le reste. Dommage.
Factice, inconsistant, brouillon, un poil lacrimal... J'ai passé beaucoup de temps à critiquer. Acteur principal cliché, incohérent, mal mis en valeur. Scénario indigent, quasiment pas d'histoire. Même pas une scène de baise pour rattraper l'ennui, et même pas drôle. Final ridicule: du n'im-por-te-quoi. Je me demande comment cette chose a obtenu un prix à Sundance; ça devient vraiment un festival-poubelle. Déjà que je me suis emmerdé avec PRIMER. Désolé mais sans intérêt.
Malgré une mise en scène plate et sans relief, "Echo Park, L.A." se suit avec intérêt pour peu que l'on soit sensible à la situation des latinos aux États-Unis et à l'évènement exceptionnel qui change la vie de la jeune héroïne. Les comédien(ne)s sont tous remarquables et insufflent le dynamisme nécessaire à ce récit au final très bienveillant. Pour eux et elles, voici un film qui mérite le détour, spoiler: tout comme l'émouvant éloge funèbre prononcé par le neveu dans la dernière séquence .
Le film m’interpelle sur la façon qu'il a de traiter l'homosexualité. Déjà le principal protagoniste est gay mais il ne va pas passer tout le film à l'accepter ou à chercher à le faire accepter à sa famille. Le réalisateur préfère laisser voir au spectateur des difficultés d'acceptation de certains membres de sa famille mais sans que notre principal protagoniste mène un combat pour s'accepter et/ou pour le faire accepter aux autres. Ajoutons à ça que l'acteur choisi est loin des stéréotypes du genre qui ont encore cours à la télévision, surtout dans les séries télévisées (!). J'aime cette façon d'aborder ce sujet car il me semble complètement en adéquation avec son temps et avec ce personnage qui n'a jamais à se poser la question de quelle est sa sexualité. Le film m'intéresse un peu moins lorsqu'il évoque la jeune fille car je le trouve assez maladroit et surtout je ne sais vraiment pas ce qu'il veut nous dire, ça me semble un peu une histoire improbable juste pour nous créer un autre mini drama dans le scénario. C'est dommage car l'histoire du mec suffisait grandement à faire un film qui aurait peut-être été un peu plus cadré et moins éparpillé. Mais qu'importe, Echo Park LA reste une bonne surprise, avec un traitement intelligent de son personnage principal.
Richard Glatzer & Wash Westmoreland nous proposent une plongée au coeur de la communauté latinos d’Echo Park à Los Angeles, on y fait la rencontre de divers protagonistes soudés par des liens familiaux, aux destins très variés. On se retrouve comme happé, par leurs vies, leurs problèmes, on s’immisce à travers ce drame social urbain, comme si nous avions affaire à un documentaire fictionnel. Les personnages principaux y sont attachants, tous très variés, on s’attache à eux jusqu’au dénouement final.
Ce film tourné en état durgence est dune rare intensité, et laisse comme une brûlure, une marque douloureuse. Echo Park, quartier hispanique de Los Angeles est en pleine mutation. Très convoité par les bobos de la classe moyenne américaine, certains dentre eux nhésitent pas à recourir à lexpulsion des « locaux » contre des loyers excessifs. La communauté latinos est donc en état de crise. Dautant plus que les jeunes sont moins ouverts aux traditions et se laissent envahir par la culture des states.
De ce pitch, Richard Glatzer et Wash Westmoreland nous servent un scénario dune rare subtilité à travers le parcours de Carlos, voleur, drogué et gay et Magdalena, 15 ans qui se retrouve enceinte miraculeusement. Ils sont hébergés par loncle Tomas, seul vestige du passé, mais très ouvert au monde. Ce dernier est lélément clé du film. Il aura un rôle déterminant et symbolise ce monde qui se meurt.
Les deux réalisateurs tirent à boulet rouge. Ils dénoncent lhypocrisie, le racisme tout azimut, lintolérance pour mieux nous délivrer un vrai message humaniste.
Pas de grands effets de mise en scène, des gros plans judicieux qui nous font mieux connaître chacun des personnages, et une véritable intimité se créée entre eux et le spectateur. Il faut souligner que cette symbiose est rendue possible grâce aux acteurs à commencer par Jesse Garcia qui nous joue un «dur » fragilisé, Emily Rios toute en retenue et très touchante et surtout Chalo Gonzalez qui dans le rôle titre de loncle Tomas nous embarque par sa bonté et sa liberté revendiquée
Grand Prix et Prix du public à Sundance, Echo Park est une uvre incontournable à découvrir.
Je trouve que ce film est plutôt réussi, les personnages sont attachants, le poids des traditions se fait ressentir et les protagonistes jonglent avec ceci.
Cette plongée au coeur de la communauté latino-américaine est passionnante, d'autant que les cinéastes ont réussi à créer trois personnages très attachants. Ainsi, la trinité représentée par ce grand-père très sage, le rebelle gay et la jeune vierge enceinte est tout à fait original et fonctionne à merveille. Le film nous montre aussi les nombreux blocages moraux qui subsistent dans cette communauté et aussi le rejet de ses membres par le reste des blancs. Filmé à hauteur d'homme, ce petit film très émouvant à la fin vaut le détour. Une charmante expérience.
Le résumé peut paraître simplet mais l'histoire est beaucoup plus fine qu'il n'y paraît. Les réalisateurs ont évité d'appuyer ce qui paraîtrait lourd dans les soap operas latinos pour instiller des touches originales et inattendues. Au final, on obtient un film sensible et humain.
Film qui traite de la vie dans les quartiers "chicanos" de L.A. On n'a pas l'impression d'être dans la grande ville du cinéma. C'est spécial, donc à voir.
Bon film indépendant !! Le début est un peu long à se mettre en place mais les trois derniers quart d'heure sont très émouvants !! Le seul petit bémol du film c'est qu'on ne voit pas assez Carlos (selon moi) . Le sujet de l'homosexualité n'est pas assez creusé et c'est dommage car le personnage du cousin gay était très intéressant !
Charmant, voilà le qualificatif qui colle le mieux à ce film. Une sorte de parabole moderne... sur la communauté latino des US, méconnue chez nous. Un regard inhabituel sur les Etats-Unis, sur les relations intergénérationnelles... Avec de chouettes acteurs bien dans leur rôle... Un très agréable moment!
A travers cette chronique de vie sans prétention d'une famille d'un quartier latino de LA, une vision sans fard ni misérabilisme exacerbé d'une Amérique que beaucoup souhaitraient garder "underground", car pas assez glamour pour Hollywood, c'est sûr.
C'est simplissime: La vie d'une famille mexicaine vivant aux USa ... Des coups durs , des tristesses , des déchirures. Une figure centrale : la bonté incarnée par le grand oncle acceuillant. Une mort ... Des retrouvailles. Sur une note exotique . Simple mais à voir !
La quinceañera est la célébration du 15ème anniversaire d'un jeune fille, le moment où elle est censée devenir une femme. Lorsque Magdalena se retrouve enceinte à quelques mois la sienne, les choses se passent plutôt mal à la maison : voilà pour le scénario. L'intérêt du script ne réside pas tant dans ce pitch que dans l'endroit où il se situe : les quartiers défavorisés de LA, autour d'Echo Park et d'Alvarado. Alors que ces blocs sont généralement considérés comme le repaire de la pire racaille de la planète, Echo Park nous montre les gens ordinaires qui essaient d'y vivre une vie ordinaire, malgré l'environnement hostile. Un bon scénario, avec certes un déroulement classique mais également des subplots dignes d'intérêt et surtout des personnages auxquels on s'attache. On s'y attache d'autant plus que le casting est de qualité, sans doute dans sa grande majorité originaire des quartiers où se situe l'action. L'interprétation de Emily Rios et Jesse Garcia est d'une sensibilité rare, une bonne surprise pour des acteurs de cet âge.