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Melanie D.
39 abonnés
96 critiques
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4,0
Publiée le 31 mars 2014
Ryan Gosling nous montre encore une fois l'étendue de son talent . Bien que peu rythmé , le film m'a touchée avec la relation qui se crée entre Dan et Drey . Bon film .
Un excellent film! Une histoire émouvante et bien menée par de jeunes acteurs très crédibles et prometteurs. Des personnages attachants et fragiles, un scénario bien tourné.
Ryan Fleck se colle pour son premier film à un vieux standard du cinéma américain, le prof rédempteur et rebelle venu « sauver » la jeunesse en perdition. Sur un thème similaire on se souvient, entre autre, du mineur « A la rencontre de Forrester » de Van Sant ou dernièrement, « Ecrire pour exister ». C’est au moins à quoi l’on s’attend dès les première minutes. Mais très vite, le ton change et l’on réalise qu’ici le prof est aussi mal que ses propres élèves si ce n’est plus ! Ce verrou faisant sauter les clichés, on entre alors dans un film profondément vertueux et audacieux, véritable épure cinématographique. Le curseur entre le bien et le mal oscille sans arrêt entre Dan Dunne, prof surqualifié et son élève Drey. Cette dernière découvrant peu à peu le mal de vivre qui ronge son « mentor » devient une espèce de conscience toisant sa vie du haut de sa maturité précoce, mais surtout d’une candeur généreuse. La manière de filmer même est équivoque, caméra à l’épaule lors des moments de crise, cadrages voyeurs, flous, contribuent largement à accentuer un malaise constant et mettre en valeur cette douleur latente en opposition avec des moments emplis d’espoir. Mais la plus grande force du film repose bien évidemment sur l’interprétation. Ryan Gosling, remarqué l’année dernière dans « Stay » de Forster qu’il su sauver de la nullité absolue. Il est ici gigantesque. Il habite son personnage de toutes ses contradictions, sans effets, sans excès. Quant à Shareeka Epps, elle excelle en tous points et devrait faire parler d’elle très, très vite.
Très très beau film. L'acteur est un génie et son duo avec cette jeune fille est plein de sensibilité, d'émotion et de complicité non dite. Le rythme et la musqie accompagne parfaitement le récit parallèle d'une vie privée en chute libre mais avec une volonté d'aider ces élèves. Bravo.
Surement le film qui illustre le mieux le proverbe :"L'habit ne fait pas le moine". En l'occurrence, je pourrais vous conseiller de ne pas vous fier à un synopsis pour juger un film.Après avoir lu le résumé de "Half Nelson", on s'attend à un film émouvant sur la différence et l'amitié. Mais l'intensité beaucoup trop morne, la lenteur insupportable et le manque d'action rendent ce drame presque impossible à suivre. D'autant plus que ce rythme mollasson restera jusqu'au générique final. N'espérez pas des rebondissements et des retournements de situations. Quel dommage lorsque l'on s'aperçoit que Ryan Fleck s'applique vraiment au niveau de la mise en scène, et que Ryan Gosling fait de son mieux pour remonter à la surface de l'eau. Réservé à un public averti.
La rencontre entre un professeur paumé et cette jeune fille est très touchante et doit beaucoup au duo Ryan Gosling, Shareeka Epps. On regrettera que le scénario soit si mince... malgré une réalisation maitrisée.
"Half Nelson" fait partie de ces films qui ne sont sauvés que grace à la performance de leur acteur (ou actrice) principal : ici le talentueux Ryan Gosling. Celui-ci incarne un prof d'histoire ("brillant" d'après le synopsis...LOL) complètement shooté et pommé dans sa vie privée. Arrive le jour ou il se fait prendre en flagrant délit par une de ses élèves en train de fumer du crack. Va alors se créer une certaine relation d'amitié et de complicité entre ces 2 personnes, que pourtant tout opposait au début (les fameux "contraires" si cher à ce génial professeur : blanc/noir, prof/élève...)... Mais là ou la mayonnaise prenait bien dans "Esprits rebelles" voire dans "Entre les murs", ici, aucune émotion ne transparait, le rythme est très lent, ennuyeux et répétitif... Bref, si on rajoute à cela un final des plus insignifiant, ça donne un résultat très moyen, voire catastrophique si on enlève du casting l'acteur de "Drive". Une grosse déception.
Un drame réaliste poignant,qui doit tout pour ainsi dire à sa vedette.Nommé aux Oscars 2007 pour ce rôle,Ryan Gosling n'est pas comme les minets de sa génération.Etoile montante,il choisit ce scénario subtil,juste pour mettre à contribution son abnégation,son investissement,sans y chercher salaire élevé ou louanges exagérées.Il interprète un prof d'histoire pour élèves en difficulté de Brooklyn.Se heurtant de pleins fouets à ses idéaux déçus,lui l'anti-capitalisme convaincu,s'enfonce dans le crack.Pourtant sa situation semble assez aisée.Comme quoi,la perte de soi et l'irrésolution peuvent mener à la déchéance physique et morale.Son sauveur viendra d'une de ses élèves,ado black de 13 ans,forte et naïve à la fois.Une rencontre imprévue,donc source de richesses mutuelles.Je ne le dirais jamais trop,le ciné indépendant US est un vivier de films de qualités à rechercher.Celui-ci déjoue les codes du film d'enseignement,en proposant un vrai contexte sociologique,sans sombrer dans la démagogie."Half Nelson",met en scène un être en prise avec lui-même,aux tendances auto-destructrices.Beaucoup de choses nous échappent à force de non-explications,et le regard porté sur cette rédemption difficile n'a rien de neuf.Cependant,la sincérité du projet force le respect.
Bon film traitant divers problèmes de la société actuelle (le racisme, la politique, ect), il offre de bons messages de vie ! Ryan Gosling confirme une fois de plus qu'il est un grand acteur, je suis certain qu'il ira très loin dans sa carrière (malgré certains choix que j'adhère peu). Par contre, je trouve que le film se répète beaucoup trop, et ça c'est son principal défaut à mes yeux... c'est dommage !
Le récit est en fait l'histoire croisée de deux personnages, un professeur d'histoire et sa jeune élève de 13 ans, en proie à des problèmes personnels et familiaux différents, mais qui vont se trouver pour s'aider mutuellement pour ainsi mieux s'aider eux-mêmes.Le scénario à quatre mains du réalisateur Ryan Fleck et sa co-scénariste Anna Boden, est très bien écrit. Le contour psychologique des personnages est bien défini. On arrive à ressentir leurs détresses et leurs mals de vivre, et pourquoi ils agissent ainsi, tout en gardant un mystère ou un certain flou sur leurs passés et leurs histoires. Ce genre de sujet aurait pu apporter de la violence mais il n'en est rien. Tout est finement présenté avec douceur et humanité. Si une certaine noirceur parcourt malgré tout le film, l'espoir est toujours là. A s'entraider le prof et l'élève vont finalement s'aider eux-mêmes sans s'en apercevoir et peut être arriver à se sauver. Pour les suivre, la caméra à l'épaule du metteur en scène est au plus près des visages et toujours à l'écoute des personnages sans les juger. Les clichés ont été évités, tout comme le mélo larmoyant. L'image au grain plutôt sale et sombre contribue à l'ambiance si particulière du récit. Quelques longeurs n'arrivent pas à gâcher l'ensemble bien que parfois on ne soit pas loin de l'ennui, mais cela ne dure jamais très lontemps.Ryan Gosling tient tout le film sur ses épaules et le traverse avec une grâce et un charisme étonnant. Il n'a jamais été aussi bon et cela promet pour l'avenir. La nomination aux Oscars n'était donc pas volée. La jeune Shareeka Epps est, elle aussi, étonnante. Un mélange de gravité adulte et d'insoucience enfantine. Une magnifique prestation pour une actrice aussi jeune, à suivre dans les années à venir. Half Nelson est un film sensible et attachant, très différent sur ce qui a pu être fait sur des thèmes similaires. Une histoire puissante et bouleversante, sobre et profonde. A éviter tout de même un jour de grosse déprime !
"Half NELSON" constitue une véritable déception. Pourtant, l'idée de départ était très alléchante. Si le film est mauvais, c'est avant tout à cause de la maladresse de Ryan FLECK. Sa mise en scène est vraiment d'un goût très douteux. Tous les personnages sont sans âme (à part, peut-être, celui interprété par Ryan GOSLING). Mais même la relation amicale entretenue entre le professeur d'Histoire et sa jeune élève est dépourvue d'intérêt. Le spectateur attend, impuissant, que le film commence enfin à décoller... C'est peine perdu. C'est mou du début à la fin. Il ne se passe strictement rien. Même les dialogues sont très plats. Au final, il n'y a rien de profond et humain dans "Half NELSON".
Derrière ses aires de film instructif qui pourrait savoir faire réfléchir, "Half Nelson" n'est en fait qu'une parodie de ce que l'on peut faire de mieux en terme d'histoire de dépendance à la drogue. Outre le fait que Ryan Gosling, aujourd'hui mondialement connu tout en étant devenu l'icône du cinéma comique excelle dans le rôle qui lui est attribué, Ryan Fleck ne réussit pas à insuffler une quantité minimale de sincérité dans son synopsis qui plonge rapidement dans une routine moyennement habile. Le rendu aurait clairement pu être de meilleur augure.
Dan Dunne est partagé par deux moitiés. Il est à la fois un enseignant passionné issu de la bourgeoisie blanche qui enseigne dans ses cours d’histoire des principes de vie à des adolescents en difficulté de Brookyn et en même temps dans sa vie privée un drogué à la dérive qui se shoute à l’héroïne. Comme le nom du film l’indique, il est dans un half nelson, terme qu’on emploie dans les sports de lutte pour désigner une prise technique qui immobilise l’adversaire et dont il est presque impossible de se libérer. Il s’enfonce de plus en plus jusqu’au jour où une de ses élèves Drey le surprend dans les toilettes du gymnase en plein trip. Drey est très différente de Dan par son âge et sa situation puisqu’elle est une adolescente noire, pauvre, dans une famille à problème mais qui essaye de s’en sortir grâce à l’école. Le film s’attache alors à montrer cette relation ambiguë où les 2 personnages tentent de s’aider mutuellement dans une situation où tout peut basculer d’un côté comme de l’autre. Et en plus d’être un beau portrait sensible d’un prof et d’une élève qui nouent une relation particulière, le film a le mérite aussi de montrer sans mièvrerie ni excès de bons sentiments qu’il est possible de se dégager d’un half nelson mais avec le pouvoir du regard de l’autre. Enfin, la réussite du film doit beaucoup à l’interprétation très juste de Ryan Gosling et Shareeka Epps.
Ce film me laisse perplexe, je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, j'ai bien aimé le jeu des 2 acteurs principaux, et le thème était pas mal non plus, mais je suis tout de même resté sur ma faim, il m'a manqué un petit truc pour que je passe à 3 étoiles. Ce film reste tout de même à voir.