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    Half Nelson
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    3,3
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    217 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Une histoire vue et revue mais jamais traitée avec autant de finesse et de pudeur que celle d'"Half Nelson". Les acteurs sont géniaux. Ryan Gosling est juste magistral, un des plus talentueux acteurs de sa génération. Et Sharreka Epps est attendrissante. La caméra au plus près des protagonistes est du meilleur goût. Pour accompagner tout ça, une bande originale certes déprimante mais collant parfaitement à ce que l'on voit. Une vraie réussite sans prétention aucune.
    caro18
    caro18

    172 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    Ce film aurait pu être banal s'il n'était pas porté par Ryan Gosling.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 juin 2008
    Où est le brillant prof de banlieue dont parlait l'affiche ? Je n'ai vu qu'un type paumé, perdu dans une classe, divaguant... Drôle d'image pour une pédagogie efficace. Qu'est-ce qu'un prof brillant ? Un type qui se contente de dire ce qui lui passe par la tête ? Qu'a donc voulu dire ce critique qui a affirmé que ce film était le meilleur qui avait été fait sur l'enseignement ? Ce critique s'était-il drogué lui aussi ?
    selenie
    selenie

    6 226 abonnés 6 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2011
    Film indé par excellence malgré un résultat au final mitigé. La trame générale est très intéressante et offre un intérêt certain. Cependant le scénario est lui trop primaire, s'enferme rapidement dans les poncifs (noir-blanc, adulte-enfant...). Si les intentions sont louables jamais le film ne réussit vraiment à prendre toute sa dimension. La faute aussi à un manque de rebondissement valable. Reste Ryan Gosling vraiment excellent ; sans oublier la peite black parfaite. Seulement l'interprétation ne peut relever un film qui manque de rythme et d'émotion forte.
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    Le "half nelson" est une prise de lutte qui immobilise l'adversaire sans que celui-ci ne puisse se dégager, et l'on sent bien toute la métaphore de l'envie de se débattre dans une situation impossible (ou plutôt qui nous semble impossible). Nous suivons donc deux personnages en lutte avec leur milieu (la jeune fille qui deale car "elle n'a pas le choix", tel un triste aveu d'une société malade qui impose des clichés en fonction des couleurs de peau ou des quartiers dans lesquels on vit) ou avec eux-mêmes (le professeur toxicomane qui ne parvient pas à arrêter). On pressent que les deux univers vont s'entrechoquer pour en tirer le meilleur, et l'on attendait beaucoup d'un si beau scénario, qui finalement nous déçoit un peu sur son contenu réel. En effet, nous n'avons pas vraiment d'évolution des personnages (lui reste seul et accroc à tout ce qui passe sous son nez, et elle continue de fréquenter des dealers), sauf à la toute fin, in extremis dans une scène de spoiler: collaboration sincère
    entre le professeur et la fillette, une scène dont on ne comprend pas le placement à la fin du film. Il aurait été vraiment plus intéressant de mettre cette scène au démarrage et de suivre l'évolution qui en découle, pour exploiter tout le (grand) potentiel de ce scénario. Mais en attendant cette belle scène finale, on aura plutôt affaires à un jeu d'acteurs peu convaincant (critique générale du casting qui semble en petite forme), un rythme mou et des dialogues bavards, le personnage de la fillette qui est antipathique lorsqu'elle refuse l'aide durant tout le film et cette impression de ne pas avancer dans l'évolution des personnages (ce que l'inversement de la dernière scène comme base de début aurait pallié). Half Nelson avait un énorme potentiel avec un tel scénario et un beau casting, dont on se satisfait in extremis.
    Incertitudes
    Incertitudes

    204 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Ryan Gosling impressionnait déjà en 2006 dans Half Nelson, un film qui, je trouve, a pas mal de points communs avec Esprits Rebelles en 1995. Un prof aux méthodes un peu atypiques qui tente de donner des cours d'histoire et d'éducation civique à des élèves au parcours familial compliqué. Sauf que ce prof, et c'est ce qui est lassant à la longue, est défoncé les trois quarts du temps. Même si ce qu'il dit (la ségrégation raciale aux États-Unis) est intéressant et trouve un écho particulier avec l'actualité où des noirs ont été abattus récemment par des policiers. Donc si la relation amicale entre ce prof et son élève est intéressante, les longues séquences où Dunne est tout seul chez lui à se défoncer l'est beaucoup moins. Pourquoi le réalisateur ne s'est pas concentré uniquement sur son élève et lui ? On aurait pu imaginer ce prof au fond du trou qui arrive à remonter la pente grâce à cette adolescente. Alors même que sa culture n'est pas la même. Ce contraste aurait pu être intéressant. Là, cette relation en reste au stade embryonnaire et c'est un peu dommage, je trouve. C'est d'autant plus regrettable que le réalisateur avait trouvé la bonne approche en filmant de très près les personnages le plus souvent caméra à l'épaule. Un film qui a ses défauts mais qui a été multi-récompensé dans divers festivals aux USA.
    g0urAngA
    g0urAngA

    81 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Half Nelson est un film qui souffre pleinement d'un déficit de personnalité, qui donne le sentiment, comme beaucoup d'autres productions du même genre, d'être réalisé par la même personne, écrit par la même personne, éclairé par la même personne, pour en faire un produit certes pertinent mais beaucoup trop académique.

    Bien heureusement, Ryan Gosling possède à merveille son personnage rongé et dépendant. Mais malheureusement pour lui, il reste prisonnier d'un long métrage à la recette carrée, sans autre valeur ajoutée.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2013
    Un film indé US assez caricatural dans sa forme et visuellement assez laid (on est limite dans le Dogme), et plutôt classique sur le fond (le prof qui ne croit plus en rien mais y'a quand même un petit rayon d'espoir là bas derrière les nuages). On y suit les errances pseudo métaphysiques d'un prof d'Histoire paumé et drogué, qui va se prendre d'amitié pour une élève (cette marque d'amitié se traduisant par le fait qu'il la raccompagne chez elle après l'entrainement de basket - oui parce qu'il est aussi entraîneur de l’équipe de basket).Si on évite l'indigence de la plupart des films sur le même sujet - la violence étant finalement cachée et sous-jacente, et non pas formelle - et malgré quelques scènes sympathiques où tout le monde semble sortir la tête de l'eau (le ton du film est plutôt optimiste malgré tout), l'ensemble reste quand même profondément ennuyeux, la faute à un scénario vraiment trop light.
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2007
    Gosling bis repetitas...film surprenant, oeuvre indépendante dans le cinéma US, traitement de fond qui ratisse bas et hors sentiers dans les films récemments sortis. Interprétation hors norme d'un jeune comédien au parcours "actoring" sans faute. Film moyen, bon, regardable, lui est toujours au dessus de ce qu'on peut espérer attendre d'un jeune comédien. On évite alors le pathos de part le jeu et la mise en scène, on ne traîne pas dans les juppons pop de dangerous minds et autres saletés faussées mais certes blockbusterisable. Le traitement, celui d'une lecture non passive des difficultés de la classe moyenne américaine et de l'éducation. C'est par un regard subtil (amené par la problématique d'un prof "addict") que l'on nous propose une autre lecture d'un tel sujet. La comédienne principale se noue avec Gosling pour apporter une sorte d'aura dramatique subtile et originale.
    On aime le côté caméra épaule (qui pour une fois sert la narration) et donne une proximité très proche à tous ces personnages...
    Joli premier film, touchant, surprenant, à suivre...
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    173 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2016
    Dans le jargon de la lutte, un “half nelson” est une prise qui immobilise l’adversaire, au point qu’il lui est presque impossible de s’en dégager. En choisissant un tel titre, Ryan Fleck rend donc métaphoriquement compte de la situation dans laquelle se retrouve placé son anti-héros dès les premières bobines. Prof dans un lycée de Brooklyn, Dan Dunne enseigne l’histoire à des élèves en difficulté, avec une coolitude et une sociabilité qui cachent bien la déprime et le désespoir caractérisant sa vie privée, qui se délitère un peu plus avec le temps. Occultant son mal-être grâce à la drogue, il commet un jour l’erreur de fumer du crack dans les toilettes de l’établissement, où il est surpris par l’une de ses élèves, Drey (Shareeka Epps, véritable révélation du film). Un épisode fâcheux qui, au lieu de lui valoir un aller simple pour le chômage, va pousser le jeune homme à s’occuper d’elle, puis de lui-même, et, finalement le mener sur la voie de la rédemption. Ou vers une amélioration, dirons-nous, puisque, entre rechutes et désillusions, sa guérison ne sera ni facile, ni totale.
    Avec le changement comme thème central de son deuxième film (même s’il est parfois souligné de façon un peu trop ostensible), Ryan Fleck filme donc ces deux êtres en difficulté face à la mort de leurs idéaux, avec une caméra portée et tremblotante, parfait reflet de la fragilité et de l’incertitude qui caractérisent leurs existences. Mais la plus grande force de “Half Nelson” n’est pas là, et tient en deux mots : Ryan Gosling. Déjà impeccable face à Anthony Hopkins dans “La Faille”, il élève encore son niveau de jeu d’un cran, et prend à bras-le corps ce rôle difficile, avec un naturel époustouflant, loin de la “performance d’acteur” comme celle de Forest Whitaker, lauréat de l’Oscar à sa place.
    Sortant au milieu de l’été et sur un petit nombre de copies, “Half Nelson” risque hélas de passer inaperçu, immobilisé entre deux blockbusters. N’hésitez donc pas à le chercher pour l’en débloquer.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2012
    "Brillant professeur". J'espère qu'allocine plaisante. C'était marqué où ? Dans le dossier de presse. Car sérieux entendre Ryan Gosling débiter des conneries pendant 2h c'est absolument insupportable. Genre le réalisateur qui se veut trop cool et qui pense que c'est ainsi que l'éducation devrait se faire. C'est juste indigeste. Alors après c'est pas tout le film, mais on va pas non plus me dire que c'est bien écrit à côté. Les enjeux sont quand même très limités. Alors j'aime bien Ryan Gosling moi (et j'ai pas attendu Drive pour découvrir cet acteur d'ailleurs), mais bon quand il joue dans un film avec un scénario si poussif faut le dire. Et ce, même si la mise en scène caméra à l'épaule n'est pas trop mal.
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2020
    Les nombreuses récompenses obtenues par ce film ne sont-elles dues qu’à ses grandes qualités artistiques ? Hélas, non. Elles se justifient surtout par le fait que le film à l’air de véhiculer une image de l’Amérique qui plaît aux « liberal » (= ultra gauchistes américains) et surtout à beaucoup d’européens. Cette image se résume à l’idée que les Etats-Unis sont un pays où fascisme et racisme ont dominé et dominent encore. L’auteur véhicule cette idée en parachutant les interventions des élèves rappelant les crimes passés de l’Establishment américain. Ces rappels sont inconsistants tant du point de vue historique que du point de vue dramatique. Le mouvement des droits civiques s’enseigne plus intelligemment que ne semble montrer Ryan Fleck. Il s’enseigne dans la plupart des écoles dans un continuum capable de rendre compte de l’évolution de la condition de l’homme noir depuis le temps où il ne pouvait être qu’esclave, jusqu’à aujourd’hui où il sera sans doute président des Etats-Unis. Et c’est d’ailleurs ce que semble indiquer la Principale noire du collège qui demande au prof de relire les manuels de référence. Ces rappels viennent en fait perturber le thème central du film : l’addiction du prof désagrège sa vie. Tant sur le plan sentimental, professionnel, que purement physiologique. En voulant se la jouer politiquement correct, gauche bien pensante, ce jeune réalisateur américain rate l’essentiel. Nous montrer avec parfaite cohérence les liens complexes unissant les personnages et rendre clairement compte des causes de leurs fêlures. Les causes concernant la jeune élève sont montrées plutôt bien. Celles concernant Dan, ne sont pas du tout montrées, sinon de manière fort confuse. De plus la lenteur du rythme plombe un peu l’excellence de la performance des acteurs principaux. De très bonnes choses gâtées par des a priori idéologiques
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Un drame social sur un sujet mainte fois traité, l'enseignement dans une zone défavorisée, au travers d'un professeur aux prises avec les drogues. Assez linéaire, Half Nelson tire principalement sa force de son interprétation, notamment l'inévitable et impeccable Ryan Gosling. Peu rythmé, il parvient tout de même à susciter l’intérêt de part sa profondeur psychologique. Au final, un film de bonne qualité et aux intentions louables, même s'il ne se démarque pas particulièrement d'autres œuvres sur le même thème.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Au sortir de la salle, une question s’est imposée à moi : qu’est-ce que les auteurs ont voulu raconter ? La lecture hâtive de résumés du film m’avait fait craindre un énième film sur un gentil prof aux méthodes non conventionnelles réussissant à mater les fauves et à chasser les méchants voyous du bahut, style "Esprits Rebelles" ou "Le Proviseur". La séquence inaugurale, où Ryan Gosling tire les vers du nez des élèves endormis pour leur faire réinventer la dialectique pouvait laisser croire qu’on allait bien dans cette direction, mais assez vite les jugements des élèves pas dupes pour un sou ("Il se la joue cool, mais il fait pitié") et son absence de foi réelle dans ce qu’il fait (Quand une collègue lui demande d’où vient sa méthode, il répond "Oh, un vieux souvenir de fac") infirment cette piste. C’est juste la relation avec les élèves qui le fait survivre, parce que c’est la dernière relation continue qu’il entretient avec des humains, et non la croyance en un quelconque credo pédagogique.

    Sa relation avec Drey peut apparaître comme la colonne vertébrale de l’histoire : la rencontre de deux solitudes, avec la recherche de la rédemption pour lui et le rejet de la tentation pour elle, une sorte de miroir inversé où la drogue joue le rôle principal. Mais le réalisateur a choisi un procédé narratif aussi délabré que la personnalité du héros, et les scènes se succèdent sans liens logiques, avec des ellipses appuyées, comme l’entrevue avec la directrice du collège, dont on ne voit que les premières secondes, sans qu’on sache ce qu’elle lui a finalement annoncé, et il est donc bien difficile de trouver une cohérence dans tout ça.

    C’est donc sans doute le portrait de cet homme à la dérive qui a intéressé les auteurs, et enthousiasmé les festivaliers de Deauville et de Sundance. Moi pas, car Dan Dunne n’est pas attachant, comme le fait remarquer Frank qui dit à Drey que comme tous les fumeurs de crack, il n’a pas d’ami. Incohérent avec Drey, démago avec ses élèves, odieux avec sa copine momentanée, il est d’autant plus insupportable que la composition de Ryan Gosling donne du crédit à ce type-là. L’acteur, nominé pour l’oscar, s’est composé la tête de Julien de la Nouvelle Star, la barrette en moins (un comble pour un addict !), et il réussit à jouer à la fois la transformation en zombie de son personnage, et le peu de vitalité qui lui reste.

    Dans le langage de la lutte, un Half Nelson est une prise par laquelle on immobilise l'adversaire et dont il impossible de se dépétrer. C'est bien la position de Dan, mais aussi progressivement celle du spectateur qui ressent la pesanteur et l'étouffement, renforcés par les choix de réalisation : caméra à l'épaule et mise au point approximative, gros grain et couleurs délavées, transitions syncopées. Jean-Christophe Ferrarri dans Positif parle du "plus beau film jamais réalisé sur l'enseignement" ; je n'y ai vu que des situations convenues d'une mauvais épisode d'"Urgences", le rythme en moins.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2011
    Half Nelson est un film avec Ryan Gosling que l'on pourrait comparer à Ecrire pour Exister et Requiem for a Dream. Un prof drogué commence à se lier d'amitié avec l'un de ses élèves. Ryan Gosling a été nominé à l'Oscar du meilleur acteur pour ce film, qu'il a perdu face à Forest Whitaker pour le Dernier Roi d'Ecosse. Bien que je reconnais tout le talent de Gosling, le film aurait pu se révéler bien meilleur.
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