AlloCiné
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Votre avis sur There Will Be Blood ?
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"There will be blood" ou le chef d'oeuvre annoncé par la critique, un film de ce type déchaine les passions, chef d'oeuvre ou film largement trop surestimé ? Il me semble que ce film se rapproche beaucoup du premier, "captivant" est le premier mot qui me vient à l'esprit, le début du film pose le décor, de longues minutes où les seuls bruits qui nous parviennent sont une respiration difficile, des coups de pioches sur la pierre et le bruit de la solitude d'un homme qui plus tard nous fera penser a la solitude mentale du personnage de Daniel Day-Lewis. Un film qui aussi bien scénaristiquement qu'au niveau de la réalisation nous renvoie en pleine figure l'impression d'une machine inébranlable, l'impression d'un sujet complètement maitrisé par son réalisateur, un film angoissant tant par son personnage principal, terrifiant, sombre et mystérieux magistralement interprété par DDL tant par le duel de deux fanatiques aussi imprévisible l'un que l'autre, Paul Dano, dans un rôle assez ambigüe s'en sort très très bien meme si sa prestation est placé dans l'ombre de celle de DDL. Lançant quelques pistes de réflexion ( argent, religion, jusqu'au boutisme ) le film se concentre pourtant sur Daniel Plainview, sur une certaine folie qui se développe en fil des années, d'un homme "seul", associable, conquérant et parti dans une sorte de bataille avec le personnage du jeune Paul Dano qui mènera a une longue scène incroyable qui clôturera le film dans une sublime noirceur. Même si on rit parfois ( car il y a des moments drôles ), le film est dur, oppressant,intriguant et parfois même très irrévérencieux, Paul Thomas anderson réunit tous les ingrédients pour réussir son pari, des scènes d'anthologie, une musique inhabituelle discordante mais étonnement parfaitement adapté a l'action qui se passe, des acteurs époustouflants une histoire et une manière de l'amener captivante. Bien sur le film est difficilement cernable dans sa globalité, donc sachons rester humble qui que nous soyons.
Sans faire l'intello de service, il faut bien avouer que la sortie en DVD du film permet d'avoir enfin une idée de la V.O., avec notamment la voix du faux-frangin de Daniel Plainview, très irritante. Comme le film, d'ailleurs. Voila, c'est ça. C'est un film irritant. La musique de Greenwood, guitariste de Radiohead, n'aide pas beaucoup. Le film aurait beaucoup plus plu (au sens de toucher le grand public, but du cinéma, quand même) avec quelque chose de plus sirupeux ou de plus émotionnel. Et pourtant ça fonctionne. Justement parce que c'est une vision froide de la période 1901-1927, et que il n'y a aucun manichéisme dans le film. L'erreur aurait été de faire du prêtre Eli le gentil de l'histoire, mais il est aussi englué dans ses propres contradictions que Plainview. L'image, les longs plans séquence, le jeu des acteurs est excellent. Certains ont trouvé Day-Lewis cabotin, pourtant il est à mon sens excellent dans ce rôle de "winner" athée, brutal, obstiné et complexe sur le fond. Bon, c'est vrai qu'on rit peu, et il n'y a pas de bêtisier à la fin. Cinq étoiles quand même !!!
There will be blood est le récit de l'affrontement sans merci des 2 grands fléaux de l'Amérique : le capitalisme forcené et la religion fanatique. Il y a plus de haine que d'amour dans ce film spectaculaire qui nous tient en haleine 2 h 38 mn sans que l'on s'en rende compte. La manipulation qu'elle trouve son origine dans l'argent ou dans la crédulité des foules a toujours pour but d'atteindre le pouvoir. C'est dans ce monde dur, sans pitié,barbare, que nous vivons. Il en est ainsi depuis que l'homme existe. Certains sont prêts à tout pour dominer leurs semblables.
Je ne serai pas original en disant que "There Will Be Blood" est un bon film et pourtant ... je ne suis pas un fervent supporter des films dits à succès. La première chose qui m'a plus dans ce que l'on pourrait qualifier de drame, c'est l'histoire à caractère intéressant voire passionnant, avec des personnages différents et atypiques. Une ambiance, des décors et un milieu que l'on a pas l'habitude de voir en vrai ou sur grand (ou petit) écran. Les acteurs sont géniaux, que ce soit Daniel Day-Lewis qui incarne un homme pas simple à jouer, un Paul Dano, qui est homme d'Eglise et qui incarne un personnage touchant, fragile et à la fois manipulateur et pour finir le jeune acteur Dillon Fraiser, au minois irrésistible et au jeu plus qu'attachant, mystérieux et aussi espiègle. Se qui m'a énormément plu également, c'est cette musique inquiétante qui revient souvent tout au long du film et qui nous plonge dans une période de questionnement, on se demande se qui va se passer, c'est le genre de chose limite hypnotique, étrange. La scène de l'incendie est surement le grand fait de cette œuvre. Malgré la durée très longue, qui parfois peut nous éloigner de l'écran quelques secondes n'est pas vraiment un bémol car je pense qu'il faut bien tout ce temps pour mettre sur la table l'ensemble de l'histoire, pour s'en imprégner. Se qui m'a déçu, c'est la fin ou plutôt la période qui représente l'âge adulte du gamin, ça perd de son charme même si le final est d'anthologie. Je ne pensais pas être épris de cette production due à une notoriété qui en devient exaspérante, mais se que je peux dire c'est que j'ai aimé, vraiment. 15/20.
Après un début de film de 14 min sans dialogues MAIS avec une musique exceptionnelle permettant à elle seule et grace aux acteurs de définir l'univers très glauque de ce film. Mention très spécial pour une nouvelle prestation hors norme de Daniel D.L. dans un rôle parfois proche du boucher de gangs of new york.
La noirceur du récit est prenante et ce personnage aigri mais avide de pouvoir et de richesse le fait progressivement tomber dans la solitude et l'abandon générale (réussir en affaire ou dans sa vie privé, tel est le choix difficile de cet homme).
La noirceur du récit est prenante et ce personnage aigri mais avide de pouvoir et de richesse le fait progressivement tomber dans la solitude et l'abandon générale (réussir en affaire ou dans sa vie privé, tel est le choix difficile de cet homme).
Grand film. Quelques longueurs mais vites oubliées grâce à une performance d'acteur extraordinaire, une musique à rendre fou, comme le deviennent les personnages, à des stades plus ou moins profonds.
Un point de vue très noir sur l'exploitation du pétrole, qui rappelle bien les tensions qui existent encore aujourd'hui à cause de cette or noir.
Un point de vue très noir sur l'exploitation du pétrole, qui rappelle bien les tensions qui existent encore aujourd'hui à cause de cette or noir.
Un film troublant et sombre, Lewis est un monstre du cinéma et les autres ont autant de talent.
Film magnifique. Une ambiance pesante et oppressante dès le début. Une atmosphère poussiéreuse et poisseuse comme le pétrole, qui nous prend à la gorge et crée un malaise. Des acteurs tout simplement magistraux. Un homme qui se détruit à mesure qu'il construit. Et ce qui ne gâche rien, une BO à la hauteur.
Une œuvre explosive magistralement réalisée et interprétée. Le mythe du self-made-man revu et adapté par Paul Thomas Anderson égratigne le rêve américain à travers l’épopée d’un roi du pétrole sans foi ni loi. Cette fresque grandiose réunit un Daniel Day-Lewis époustouflant et un Paul Dano théâtral, ici convertis respectivement en messie de l’Or Noir et messie de Dieu voués à s’affronter pour défendre leur paroisse contre l’emprise de l’autre. Ces hommes de pouvoir, qui s’abhorrent et se ressemblent pourtant, personnifieraient-ils deux facettes d’un pays justifiant ses actes les plus blâmables par la conquête du pétrole et un prosélytisme zélé?
Dans tous les cas, situer cette guerre quasi fratricide au début du XXe siècle et conjuguer le titre du film au futur ajoutent à cette œuvre troublante une dimension prophétique (qui se mesure à l’aune du sang versé durant les décennies suivantes) : tant que les tenants du pouvoir se combattent, ils peuvent encore se neutraliser et limiter les "dommages collatéraux" inhérents à leur soif de puissance, mais que l’un d’eux l’emportent ou qu’ils s’allient, et là... there will be blood.
Dans tous les cas, situer cette guerre quasi fratricide au début du XXe siècle et conjuguer le titre du film au futur ajoutent à cette œuvre troublante une dimension prophétique (qui se mesure à l’aune du sang versé durant les décennies suivantes) : tant que les tenants du pouvoir se combattent, ils peuvent encore se neutraliser et limiter les "dommages collatéraux" inhérents à leur soif de puissance, mais que l’un d’eux l’emportent ou qu’ils s’allient, et là... there will be blood.
Si Orson Welles était toujours vivant, il ferait certainement ce genre de film. Juste pour la scène du puits de pétrole, véritable leçon de mise en scène mêlant classicisme et modernité, ce film doit être vu.
🎬 RENGER 📼
Injustement boudé lors de la dernière cérémonie des Oscars (où il n’a obtenu que deux trophées, celui du meilleur acteur pour D. Day-Lewis et celui de la Meilleure photographie), au final, très peu de récompenses pour un film de cette envergure !
Paul Thomas Anderson (Magnolia - 2000) réalise un somptueux film épique où il nous raconte comment au siècle dernier, un exploitant de pétrole parti de rien est devenu par la suite, un véritable magna assoiffé d’or noir.
De 1898 à 1927, on suit Daniel Plainview et son fils adoptif à travers la Californie désertique, au moment même où les pionniers du pétrole font pousser leurs derricks plus vite qu’il n’en faudrait.
Anderson évoque tout au long du film comme thématique principale, l’errance de l’âme humaine où Plainview est tiraillé entre ses ambitions, ses mensonges et la solitude. Préférant s’éloigner de son fils ou prêcher sans réelle motivation afin de parvenir à ses fins, c’est à dire ? Exploiter jusqu’à la dernière goutte des terres arides mais gorgées en profondeur du précieux liquide noir.
A la fois manipulateur et obstiné, tout comme Eli, le prêtre qui s’avère être aussi déterminé que Plainview pour parvenir à ses fins.
Anderson nous réserve tout au long du film des moments forts et mémorables, notamment la scène finale, entre violence et démence.
Daniel Day-Lewis (Le Temps de l'innocence - 1993 & Gangs of New York - 2003) en impose, à la fois magistral et bluffant, un acteur trop rare mais aux nombreux talents indéniables !
Paul Thomas Anderson (Magnolia - 2000) réalise un somptueux film épique où il nous raconte comment au siècle dernier, un exploitant de pétrole parti de rien est devenu par la suite, un véritable magna assoiffé d’or noir.
De 1898 à 1927, on suit Daniel Plainview et son fils adoptif à travers la Californie désertique, au moment même où les pionniers du pétrole font pousser leurs derricks plus vite qu’il n’en faudrait.
Anderson évoque tout au long du film comme thématique principale, l’errance de l’âme humaine où Plainview est tiraillé entre ses ambitions, ses mensonges et la solitude. Préférant s’éloigner de son fils ou prêcher sans réelle motivation afin de parvenir à ses fins, c’est à dire ? Exploiter jusqu’à la dernière goutte des terres arides mais gorgées en profondeur du précieux liquide noir.
A la fois manipulateur et obstiné, tout comme Eli, le prêtre qui s’avère être aussi déterminé que Plainview pour parvenir à ses fins.
Anderson nous réserve tout au long du film des moments forts et mémorables, notamment la scène finale, entre violence et démence.
Daniel Day-Lewis (Le Temps de l'innocence - 1993 & Gangs of New York - 2003) en impose, à la fois magistral et bluffant, un acteur trop rare mais aux nombreux talents indéniables !
There.Will.Be.Blood est une excellent film de Paul Thomas Anderson. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est excellent et bien tourné, le film est intéressant et on ne s’ennui pas une seule seconde, le réalisateur réussi à nous tenir en haleine du début à la fin, les acteurs comme Daniel Day-Lewis, Paul Dano ou encore Dillon Freasier sont très convaincants dans leurs rôles, le film est divertissant etc… Bref ça vaut un 15 / 20.
Tout a déjà était dit sur There Will Be Blood, il s'agit d'un chef d'oeuvre à la puissance évocatrice rare et il faudrait bien plus que quelques mots pour décrypter le film. On n' a pas besoin non plus de revenir sur la prestation du rare mais génial Daniel Day-Lewis, par contre il faut souligner l'étonnante B.O. aux accents mécaniques signé Jonny Greenwood dont l'originalité en surprendra plus d'un.
MONSTRUEUX! Quelle claque phénoménale j'ai pris là! Un film d'immersion où il faut avoir le coeur bien accroché pour pénétrer dans l'univers de ce personnage HORRIBLE incarné par Daniel Day Lewis. L'appréciation de la musique est déterminante, je comprends qu'elle en ait saoulé plus d'un. Moi j'adore! Le scénario n'est pas très conventionnelle mais apporte justement ENFIN une certaine originalité au cinéma. La reconstitution de l'époque: on s'y croirait! Après on est sensible ou non à ce conflit entre l'industriel et le religieux qui est la trame de l'histoire. C'est le genre qui m'intéresse: déjà parcequ'il n'y pas de "happy end". En plus de Daniel Day Lewis, mention spécial à Paul Dano pour son interprétation. Pour un autodidacte, monsieur Paul Thomas Anderson est vraiment impressionnant dans sa mise en scène. Film culte! Vivement le prochain!
Alors là ! Attention chef d'oeuvre ! Mesdames messieurs ce n'est pas une expression à employer à la légère et ici elle s'impose de part la beauté de cette oeuvre d'art.
daniel Day Lawis atteint des sommets dans son jeu, pourra-t-il seulement aller plus loin ? Plus haut ?
La haine, l'ambtion, le courage et la famille. le pétrole ce sang noir qui irrigua les veines des pères de nos pères, pionniers titanesques qui entreprirent de défricher le monde pour s'en abreuver sans être toujours récompensé de succès. la terre était autrefois une véritable lotterie à ciel ouvert ou seuls les plus hargneux parvenaient à s'imposer. Techniquement le jeu qui s'instaure entre père et fils, la B.O. "classique" contribue à créer un nouveau son. Un son digne d'une nouvelle bible du cinéma. Bible il en est question et de quelle manière... La résonnance états-unienne est on ne peut plus actuelle pour ce beau pays où on laisse parfois un peu trop de place ( et c'est un esprit européen et cartésien qui le dit) aux illuminés "habités".
Pétrole et religion, il est impressionant de voir que ces thèmes sont comme collés à la peau de l'homme depuis que l'un a été déterré et que l'autre a vu par là un nouveau moyen de se répandre tel un "parasite"...
Mais le pétrole est plus fort ! Foi de quille !
daniel Day Lawis atteint des sommets dans son jeu, pourra-t-il seulement aller plus loin ? Plus haut ?
La haine, l'ambtion, le courage et la famille. le pétrole ce sang noir qui irrigua les veines des pères de nos pères, pionniers titanesques qui entreprirent de défricher le monde pour s'en abreuver sans être toujours récompensé de succès. la terre était autrefois une véritable lotterie à ciel ouvert ou seuls les plus hargneux parvenaient à s'imposer. Techniquement le jeu qui s'instaure entre père et fils, la B.O. "classique" contribue à créer un nouveau son. Un son digne d'une nouvelle bible du cinéma. Bible il en est question et de quelle manière... La résonnance états-unienne est on ne peut plus actuelle pour ce beau pays où on laisse parfois un peu trop de place ( et c'est un esprit européen et cartésien qui le dit) aux illuminés "habités".
Pétrole et religion, il est impressionant de voir que ces thèmes sont comme collés à la peau de l'homme depuis que l'un a été déterré et que l'autre a vu par là un nouveau moyen de se répandre tel un "parasite"...
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