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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 octobre 2010
Une fresque magnifique aux couleurs chaudes, d'une beauté inouïe, et pouurtant aussi sombre que l'or noir. Soit la terrible ascension de Daniel Plainview, premier réel exploitant de pétrole aux Etats Unis mais aussi homme d'affaires sans scrupules, haïssant la race humaine de tout son être et obssédé par son désir de richesse. Au point d'abandonner son seul fils car il ne lui serait plus utile. Tout n'est finalement qu'une question d'intérêt dans There will be blood. Dans le rôle principal, Daniel Day-Lewis s'impose comme une évidence et dévoile une partie de son immense palette d'acteur. Charismatique, obscur et cruel, il emmène son personnage jusqu'au fin fond de la folie, jusqu'au point de non-retour qui lui fera comaître l'irréparable. Le tout porté par une musique étouffante et ennivrante. L'un des meilleurs films de ces dernières années.
There will Be Blood (Il y aura du sang ) est un drame historique américain réalisé par Paul Thomas Anderson en 2007. Ce film traite les thèmes de la famille, de la religion et du pétrole. There will Be Blood est magistral, entre Église et capitalisme ,c'est une lutte à mort. Entre ces deux fous, la violence circule comme le sang dans les veines. Elle leur est si naturelle que sa en devient terrifiant. La mise en scène est sublime, les acteurs surprenants, le scénario immensément sombre. Cette œuvre est intense, rageuse, magnifique... Un chef d'oeuvre fascinant et passionnant.
Je ne serai pas original en disant que "There Will Be Blood" est un bon film et pourtant ... je ne suis pas un fervent supporter des films dits à succès. La première chose qui m'a plus dans ce que l'on pourrait qualifier de drame, c'est l'histoire à caractère intéressant voire passionnant, avec des personnages différents et atypiques. Une ambiance, des décors et un milieu que l'on a pas l'habitude de voir en vrai ou sur grand (ou petit) écran. Les acteurs sont géniaux, que ce soit Daniel Day-Lewis qui incarne un homme pas simple à jouer, un Paul Dano, qui est homme d'Eglise et qui incarne un personnage touchant, fragile et à la fois manipulateur et pour finir le jeune acteur Dillon Fraiser, au minois irrésistible et au jeu plus qu'attachant, mystérieux et aussi espiègle. Se qui m'a énormément plu également, c'est cette musique inquiétante qui revient souvent tout au long du film et qui nous plonge dans une période de questionnement, on se demande se qui va se passer, c'est le genre de chose limite hypnotique, étrange. La scène de l'incendie est surement le grand fait de cette œuvre. Malgré la durée très longue, qui parfois peut nous éloigner de l'écran quelques secondes n'est pas vraiment un bémol car je pense qu'il faut bien tout ce temps pour mettre sur la table l'ensemble de l'histoire, pour s'en imprégner. Se qui m'a déçu, c'est la fin ou plutôt la période qui représente l'âge adulte du gamin, ça perd de son charme même si le final est d'anthologie. Je ne pensais pas être épris de cette production due à une notoriété qui en devient exaspérante, mais se que je peux dire c'est que j'ai aimé, vraiment. 15/20.
Prodigieux !! There Will Be Blood aurait mérité l'oscar 2008 (même si No Country For Old Men est une très bon film) et cela aurait été une héresie que Daniel Day Lewis ne reçoivent pas le sien. Une très belle fresque avec une photographie impressionnante et surtout une réalité historique assez bien montré : le film montre parfaitement comment le capitalisme américain s'est monté avec le portrait de ce self-made man dont la raison de vivre ne se trouve pas dans la religion mais dans une croyance bien plus froide et cynique qu'est la réussite économique, la scène final montre ça avec brio. Contrairement à certain ici, je ne trouve pas que le film soit ennuyant, le film est juste assez rythmé pour montrer avec les détails et la précision nécessaire le développement d'une tel entreprise et l'évolution des personnalités que cela entraîne.
There Will Be Blood a toutes les armes pour bien vieillir, aisément dans le top 5 des années 2000
Ce film n'a pas été à mes yeux à la hauteur de sa réputation. Une lenteur importante et un personnage principal étrange. L'oscar de la meilleure photographie était mérité mais pas forcement celui du meilleur acteur.
Très déçu! Je m'attendais à un grand film digne de "Magnolia" et je n'ai pas accroché à "There will be blood". Je me suis même ennuyé. Je trouve que c'est très bien joué mais justement, la frénésie de l'interprétation contraste avec un manque d'intrigue, des passages à vides, voire un cheminement décousu. Bon, Andersson voulait peut-être montrer que les Etats-Unis se sont construits sur la cupidité cynique et criminelle d'une part, et le fanatisme chrétien d'autre part. D'accord mais c'est pâlement illustré. J'espère bien mieux de ce réalisateur la prochaine fois.
Il faut avouer que la performance de Daniel Day-Lewis est sensationnelle, le film est comparable à Aviator de Martin Scorsese, pour plusieurs raisons. Malheureusement je n'ai pas été captivé tout le long du film mais j'ai apprécié l'histoire.
Alter ego de la série "Deadwood", "There will be blood" vous transporte dans la Californie du début du XXe siècle. On y retrouve l'ambiance virile du far west, des personnages plus inquiétants les uns que les autres, des dialogues ciselés et percutants. Le héros ressemble d'ailleurs à s'y méprendre à ce fourbe de Swearengen, la grossièreté langagière en moins. La bande son ne présente pas moins de qualité, elle contribue à créer une atmosphère qui vous prend aux tripes. Elle s'apparente assez à l'ambiance musicale qui caractérise une autre série américaine, bien plus connue, "Lost". Bref, avec "There will be blood" on tape dans le haut de gamme. Et l'intrigue n'est pas en reste. S'appuyant sur une documentation historique riche (cf les bonus du DVD si vous avez l'occasion), elle vous emmène dans l'univers des pionniers du pétrole et des sectes évangélistes américaines, et se présente sous la forme d'un biopic. Ce personnage, écœurant mais fascinant, est admirablement interprété par un Daniel Day Lewis qui n'a en rien usurpé ses récompenses. Pour vous donnez une idée, c'est un peu du niveau du Joker dans "The dark knight". Le prédicateur est lui-aussi très bien, mais à un degré moindre tout de même. L'histoire est sombre à souhait, réaliste, et s'achève sur ce qui est peut-être la plus marquante scène du cinéma. En clair, "There will be blood" déchire sa grand-mère, et vous ne pouvez pas ne pas le voir.
Un chef d'oeuvre fascinant et passionnant. La mise en scène est sublime, les acteurs impressionnants (Daniel Day Lewis inoubliable en escroc dérangé) la reconstitution historique brillante, le scénario immensément sombre et déjanté. "There Will Be Blood" est déja un classique, il est au cinéma ce qu'est un Victor Hugo en littérature.
Je mets tout de même une étoile car la mise en scène (lorqu'elle ne se fait pas trop pompeuse, c'est à dire assez rarement) fournit des choses intéressantes. A part ça? Mieux vaut revoir Dallas... et je ne plaisante pas; en effet que'est ce que ce film apporte de plus? Cette soi-disante critique du captitalisme, de l'homme qui en vient aux extrêmes (superbe prétexte au passage pour que l'acteur principal nous fasse une sorte de one man show absolument pitoyable), le réalisateur Paul Thomas Anderson ferait mieux de s'en tenir à la photo, faire des beaux petits clichés de paysages bien basiques, et d'arrêter de raconter des historiettes dont même un enfant de 5 ans en rirait.
Le chef d'oeuvre sur la conquête du pétrole avec les talentueux Daniel Day-Lewis , Paul Dano, Ciaran Hinds. Par le réalisateur de Magnolia. Golden Globe Award du meilleur acteur , Oscar du meilleur réalisateur, Oscar de la meilleure d'Argent du meilleur réalisateur.
Paul Thomas Anderson est décidément un génie, sa mise en scène est maitrisée et il dirige remarquablement l'énorme Daniel Day-Lewis qui fait une prestation invraisemblable. D'une durée relativement longue, cet histoire très solide et très réaliste ne pourra cependant pas passionné tout le monde qui abordant des sujets qui semblent chers au réalisateur ( capitaliste, religion, individualisme, ...). Le choix musical ,sans être époustouflant, est bonne et se lie parfaitement aux scènes. Un des films les plus marquants de la décennie.
En ce qui concerne les panoramas et les images en général, nous avons affaire à du "lourd" : très bien filmé, j'ai également trouvé le contraste particulièrement réussi. De ce point de vue, l'oscarisation du film pour la "meilleure photographie" me paraît entièrement justifiée. Daniel Day-Lewis, possédé, m'a conquise instantanément : l'intensité de sa prestation est magistrale.. Il n'a fait que confirmer l'excellente impression que j'avais déjà de lui dans Gangs Of NY. Le gros bémol reste cependant la longueur du film. Je suis d'accord que ce n'est pas une oeuvre visant le divertissement; mais interminable, toute la force du message s'en trouve amoindrie. A voir, mais pas à revoir, selon moi.
Alors là il faudra que l'on m'explique en quoi "There will be blood" peut être un chef d'oeuvre ! Les films lents et contemplatifs ne me font pas peur quand ce temps est mis à profit pour susciter une émotion, raconter une histoire ou transmettre un message. Là, il n'y a rien ! Le protagoniste est détestable, comme tous les autres personnages d'ailleurs. On ne s'attache à rien ni personne, ce qui fait qu'il est difficile de rester jusqu'au bout des 2 h 40 du film !!! L'ambiance est suintante et puante comme le pétrole. Si telle est la volonté du réalisateur eh bien c'est réussi, mais moi perso je ne regarde pas un film pour m'engourdir et m'embourber dans la mélasse. Je mets une étoile pour les quelques beaux plans de paysage qui m'ont tenu en éveil un peu avant que je ne sombre complètement dans l'ennui.