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    There Will Be Blood
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    1 480 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 décembre 2011
    Que dire de ce film... Excellent: L'ambiance est très prenante, ça peut vu le temps que ça dure. la musique est vraiment extra c'est celle d'un grand film car elle fait partie d'un tout singulier... Ca transporte, c'est un très bon drame, mais qui m'a laissé comme un arrière goût d'amer, comme si le visuel l'avait trop emporté sur le fond d'une histoire qui ne m'a pas marqué plus que ça. Je découvre Anderson, et comme Magnolia relève d' un grand art qui demande d'être vraiment dedans pour tout apprécier. Certainement que je lui mettrait 5 étoiles si je le revois avec moins de coupures. A voir et à revoir-encore faut-il en avoir le temps.
    Yann Pavie
    Yann Pavie

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2011
    Le titre promet du sang, Day-Lewis promet du pétrole, Paul Dano promet du rêve. Chacun sa matière, chacun son boniment. Le film surprend justement par ce qu'il ne promet pas : un hommage à Kubrick, une réalisation au-delà de ce que l'on était en droit d'attendre d'un jeune' réalisateur, et surtout un extraordinaire changement de genre au cours du film. There Will Be Blood accomplit ce à quoi beaucoup de films prétendaient (comme le raté "Bronson" par exemple) : un film qui colle à la conscience, qui joue avec les sensations du spectateur plus qu'avec ses sentiments. Un film culte en puissance, qu'il est indispensable de voir.
    LeLobo
    LeLobo

    45 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    Bof, il en reste pas grand chose. Encore un film qui soit disant était "le film de l'année" mais dont on se passe volontiers.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    81 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    La terre est pourvue de sang. Du sang noir, du sang sombre, que l'homme puise, vole, pompe, avec ses multiples tuyaux, tapant contre les rocs, formant des musiques stridentes et rocailleuses. Des coups. Violents. Secs. Faisant jaillir ce même liquide noir. Geyser obscur, plus obscur encore que la moustache de Daniel Day-Lewis. Et la terre, exploitée, se vengeant de son pétrole. A coup d'explosions spectaculaires. Cet or noir qui dessine le vide. Ce vide abyssal qui s'empare des hommes, qui forme la cupidité des êtres et leur égoïsme, brulant les liens et les cœurs comme le pétrole s'embrase, et qui les engloutit... A jamais. Les artères de la terre, en opposition avec ce dieu qui n'est plus que superstition, irriguent ce que tout les ambitieux s'arrachent. Suivent ces vaisseaux qui conduiront certains à la mort et à la folie. La musique est violente. Mais lyrique. L'atmosphère étrange habite nos sens, perturbe. Paul Thomas Anderson souligne tout en gros traits ; Daniel Day-Lewis surjoue, menton crispé, en fait trop, mais vit magistralement son personnage. Et à la fois, quel importance : puisque le plaisir est total. La lenteur est désespérante. La belle affaire ! Elle contribue à l'inquiétude, et au malaise. Ce film audacieux rappelle ces glaces que l'on croque, déguste, aime, mais qui gèlent finalement les dents jusqu'au frisson. There Will Be Blood n'est pas glacial, pourtant. Tout de sueur, tout de chaleur. Gouttes de pétrole, gouttes de sang. Paul Thomas Anderson réalise ici son cinquième film, et - osons le superlatif - son chef-d’œuvre. Épique, construit entièrement sur des duels, le film coule sur deux heures et demi, âpre, sombre, tiré au maximum vers la tragédie. L'affrontement de deux hommes, deux descentes aux enfers, deux manipulateurs ; l'un, capitaliste ambitieux méprisant les autres ; l'autre, prophète évangélique hystérique assoiffé de pouvoir. Il les filme, se cherchant dans les flaques de pétrole, se trouvant tout deux, s'humiliant, s'attaquant, se vengeant tour à tour. Jusqu'au dernier round, éprouvant, ambigu, dérangeant. L'affrontement ne sera pas que psychologique, nous dit Anderson. Il y aura bel et bien du sang. Au moyens de thèmes comme la religion, l'argent et famille, le cinéaste annonce directement la couleur. LES couleurs. Rouge. Noir. Vif, foncé. C'est un film pesant, violent, nerveux, sale. Assourdissant. Pourtant, durant quelques nombreuses minutes, il n'y a pas de dialogues. Juste des bruits. Des cordes qui se tendent. Des rochers qui s'ébruitent. Des sons dissonants, stridents. Des gens qui courent, barbouillés de sueurs. Des hommes trop peu honnêtes qui s'écroulent lourdement. Des individus si riches d’argent et si pauvres d'esprits marchant sur le sol cuisant. Des êtres méprisants. Méprisables, qui hurlent de haine sans jamais ouvrir la bouche. Des humanités assombris. Des travellings longs, intenses. Comme le mythique "Rosebud" ouvrant Citizen Kane, There Will Be Blood, lui, se conclut par trois mots aussi mystérieux que la courte tirade de Kane/Welles sur son lit de mort : "C'est fini", prononce l'un des deux ennemis, assis par terre devant le corps gisant de son adversaire. Dernière phrase, dernière réplique, dernier plan, dernier souffle : magistral jusqu'à la toute fin. 19/20
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    DANIEL DAY LEWIS EST IMMENSE dans ce majestueux film montrant l'absurdité de l'homme et la deterioration de ses rapports avecles autre montré par la superbe et magnifique image de paul thoms Anderson dans un tourbillon d'émotions ou le spectateur restera bouche bée des 15 premiéres minutes du film a l'apogée finale amenant le spectateur dans un vide contemplatif extraordinaire.un chez-d'oeuvre a ranger dans les incontournables du cinéma!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 août 2012
    there will be blood est et restera dans les annales de l histoire du cinema de par l interpretation minimétrée de daniel day lewis , le film tres bien joué par l ensemble des acteurs surtout paul dano , bien sur eclipsé pas day lewis . le film lui meme contient malheureusement trop de longueures mais there will be blood reste incroyablement bien scenarisé pour le sujet abordé , tres original et non sans surprises , paul thomas anderson montre une fois de plus l étendue de son talent .
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2011
    Des allures de grand film avec un DD Lewis en grande forme, le scénario est bon et convaincant. La représentation d'époque est bien faite. Néanmoins l'histoire manque de piment et l'ennui nous gagne par moment, pas suffisant pour nous émerveillé. A voir tout de même!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Je l'ai regardé à la maison. J'ai arrêté après 1 heure. Voir le fils devenir sourd, et le père frapper le prêtre, je n'ai pas supporté. Je m'attendais à un film épique sur l'histoire du pétrole aux Etats-Unis, et je vois un type qui veut s'enrichir sur le dos des autres. Rien d'original. Ce qui est nouveau, c'est le fait que ça se passe il y a un siècle, sur un terrain plein de cailloux. Je ne sais pas encore si je regarderai la suite (et la fin).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    Daniel Day lewis est hallucinant dans cette épopée d'une rare intensité dramatique , aussi noire que puissante. C'est brillant.
    scorsese69
    scorsese69

    2 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2011
    " There will be blood " ,un film au succès aussi bien critique que public.J'étais impatient de découvrir ce film au 2 Oscars.Pour le coup,c'est une vraie performance artistique.La mise en scène
    de Paul Thomas Anderson est splendide.La caméra ne quitte pas Planview une seule seconde.Nous sommes fixés sur le personnage principal pendant 2h30.Daniel Day-Lewis est impressionnant et mérite amplement son Oscar du meilleur acteur.Nous suivons progressivement la descente aux enfers du héros jusqu'à un final marquant.La musique renforce le sentiment de froideur et de paranoîa au fur et à mesure que le film avance.
    à Noter : Une superbe photographie récompensée d'un Oscar,qui met en valeur le paysage.
    " There will be blood " est un film noir comme le sujet qu'il traite,le pétrole...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 novembre 2011
    Paul Thomas Anderson, déjà réalisateur du très bon Magnolia, signe avec There Will Be Blood un autre grand film, qui nous a cependant déçu par rapport à l'engouement général.
    Le film conte la vie de Daniel Plainview et de son fils, H.W, tout deux vivant du pétrole. Les premières minutes du film sont d'une puissance incroyable. Sans aucune paroles, les différentes scènes arrivent à transmettre une émotion impressionnante, en présentant, par exemple, le petit H.W comme un enfant voué à travailler dans le pétrole dès son plus jeune âge. Très vite, les autres thèmes sont mis en place. On comprendra vite que le puissant amour entre le père et le fils sera brisé, que l'appât du gain, l'égoïsme et la cruauté de Daniel représenteront et le conduiront dans une terrible descente aux Enfers et que les oppositions croyance/travail seront essentielles au sein du film. Tout avait donc le potentiel pour être mené tambours battants mais, malheureusement, le rythme se trouve être terriblement dilué. Si bien que certaines scènes sont terriblement marquantes et que d'autres, au contraire, lâchent totalement notre attention.
    Au-delà ce ça, il est impossible de ne pas noter quelques points tout bonnement excellents. Tout d'abord, Paul Thomas Anderson confirme son statut de virtuose de l'image, toujours en utilisant de longs plans et de longs travellings sublimes. Ensuite, notons une reconstitution historique incroyable et parfaite, appuyée par de magnifiques décors. Enfin, signalons les remarquables performances d'un Daniel Day-Lewis à couper le souffle et de la B.O, incroyable, inoubliable et totalement ancrée dans l'oeuvre de Paul Thomas Anderson.
    Empreint d'une tension omniprésente et d'une folie ambiance, There Will Be Blood est un grand film qui ne nous aura pas totalement convaincu, faute de quelques défauts assez dérangeants. A voir malgré tout, bien entendu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Incroyable
    Voir ce film, c'est d'abord ce prendre une claque violente et durable, la réalisation de PTA est au sommet (la scène de la plate-forme de pétrole brûlante décroche la mâchoire), les travellings, les cadres, sont démentiels, portés par une photographie jamais vu. Les acteurs sont à un niveau rarement égalé, pour porter une histoire de folie, de tromperie, de découverte, de chute et surtout, le jalon de l’œuvre de PTA: l'Amérique, avec ses plans qui rendent hommage à une certaine Amérique, et les thèmes ancrés dans la culture US: la violence et le capitalisme
    Une tranche d'Amérique, d'histoire, un authentique chef-d’œuvre et une leçon de ciné
    Un des meilleurs film américains de tout les temps
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2011
    Aspergez-moi de pétrole et craquez une allumette si vous le voulez mais j'avoue pleinement être sceptique face à cette fresque. C'est quoi cette oeuvre ??? une fable sur la cupidité ??? l'opposition entre un homme sans scrupule et un faux-prophète ??? Là je ne sais pas du tout où le réalisateur a voulu en venir. Même par son étrangeté, ce film n'est jamais arrivé à me captiver ne serait-ce que quelques instants. La photo est belle, il faut pleinement le reconnaître, par contre la BO est gênante, sauf pour la musique de Brahms, les personnages ne sont pas intéressants, et un coup Daniel Day-Lewis paraît en faire des caisses, un coup il paraît génial. Je suis le seul, ou du moins un des seuls, mais tant pis je n'ai pas été du tout emballé d'une façon ou d'une autre par cette oeuvre. Ma messe est dite.
    hamasiblan
    hamasiblan

    26 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 octobre 2011
    bof ... c'est quand même très long et lent...très lent...pour un sujet pas foisonnant mais je reconnais difficile à traiter et à passionner. Bref, oscar du meilleur film est une farce. Bon points : la photo et les acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2011
    Petite ouverture à la ‘2001’ avec un son de quelques seconds pour mieux signifier que l’on entre dans un film grand et dans un univers inquiétant. La musique de Jonny Greenwood, plus ou moins présente mais surtout étrange et lancinante, joue le rôle d’une personne tierce qui mettrait en garde sur la nature de chaque scène; exclusivement instrumentale, elle donne de la vitalité au récit. Vous avez là un des meilleurs films -si ce n’est le meilleur- de l’année 2007. Anderson s’est en fait basé sur ‘Oil !’, le roman d’Upton Sinclair écrit en 1927 et qui traite de l’univers du pétrole. On suit l’histoire de Daniel Plainview (Day-Lewis) et de son fils qui parte à l’assaut de la côte Ouest des Etats-Unis en vue de faire fortune et de devenir pétroliers, le tout dans une logique d’entreprise familiale. On s’en rendra compte bien assez tôt que ce concept est tout simplement une hypocrisie de la part du boss puisqu’il ne connait rien de ses employés comme il le prétend. Mais ça ne s’arrête pas là : il est avare, misanthrope, aigre, imbu de sa personne, orateur confirmé… Bref, il cumule les défauts mais n’en est pas pour autant détestable. Grâce à un charisme hors du commun, il force le respect et l’admiration des habitants de Little Boston et des spectateurs. Même si cet homme possède toute la méchanceté du monde, on voudrait bien (en secret) être à sa place et détenir son savoir de businessman et d’orateur. Sa relation avec son fils paraît de plus en plus compromise à partir du moment où il l’envoie dans une institution spécialisée dans le traitement des enfants sourds. On peut tout de même voir en lui un père dur mais juste puisqu’il ne cesse de défendre sa petite famille, notamment contre les attaques des grands pétroliers se mêlant d’un peu trop près de ses affaires personnelles. Ce qui nous amène à l’industrie pétrolière faite principalement d’argent et de rapports de pouvoir. Là encore, on reste dans une échelle raisonnable : ce n’est pas un tout mais des parties de l’histoire de l’or noir qui nous sont montrées. Clairement, les grandes firmes (Standard Oil, Union Oil) veulent s’accaparer toutes les parcelles où un potentiel d’exploitation se fait sentir, la course est donc lancée… De là, l’expérience de Plainview va le sauver (‘Vous volez le travail des gens’) et son esprit visionnaire va le faire aller encore plus loin : il reste indépendant, imperturbable dans sa détermination. Aux environs de la moitié du film, les relations humaines se désagrègent, la découverte de la vraie nature de Plainview donne froid dans le dos (la vérité sur l’adoption de son fils, son rapport à l’argent, sa justice). Parlons tout de même du personnage d’Eli (Paul Dano qui joue également Paul le 2e frère de la famille Sunday) qui introduit la religion dans le film, on a une opposition distincte entre l’image sale de l’argent et du pétrole et la pureté du corps religieux. Le film ne prend pas parti mais cet aspect religieux s’avère bien sectaire, le ‘faux prophète’ est tout autant attiré par l’argent que le pétrolier, Paul Dano a vraiment une tête à claques (on aimerait lui faire subir ce qu’il lui arrive dès sa première apparition) et joue bien le jeu de l’illuminé d’apparence fiable. Toute cette mécanique est accompagnée de décors issus de l’imagination de Jack Fisk qui a déjà collaboré avec Malick (‘La balade sauvage’), Lynch ou De Palma; la reconstitution historique est grandiose à tel point qu’on se demande comment Anderson a fait avec un budget plutôt restreint (pour un film de cette envergure) de 25 millions, on s’y croirait. Bien entendu, on ne tombe dans le banal western revisité mais dans un style à part entre le film épique et le drame historique. C’est avec cette démarcation que le réalisateur fait la différence. C’est quand le drame arrive que tout change. Outre le fait qu’il relate l’exploitation du pétrole qui prend son essor au début du 20e siècle, ce chef d’œuvre se veut aussi une méditation sur des thèmes très vastes et même métaphysiques : Culte religieux et argent? (Quand on voit les sommes astronomiques gagnées par le Vatican, on comprend que c’est toujours d’actualité) La fin justifie-t-elle les moyens et tous les moyens? Jusqu’à quel point peut-on invoquer la folie pour seule motivation? La dimension mystérieuse du film se clôt sur une fin ouverte à tous les points de vue mais on peut émettre quelques hypothèses. ‘Jai fini’ ou ‘I’m finished’ a été analysé comme un dilemme pour le spectateur entre comprendre le fait qu’il soit condamné et le fait que le domestique puisse s’occuper du reste de l’acte commis. Il n’en est rien, cette phrase prouve la désinvolture que Daniel Plainview émet dans l’acte de tuer (la gravité n’est pas vécue lourdement pour lui), au départ par nécessité puis finalement par satisfaction personnelle. Chef d’œuvre donc réellement parfait mais malheureusement méconnu. L’ensemble se révèle bien équilibré, sans fausses notes et particulièrement bien réalisé. A voir absolument !
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