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    There Will Be Blood
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    1 480 critiques spectateurs

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    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    132 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    There Will Be Blood c'est juste 3H de grand cinéma tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Un petit chef d'oeuvre comme l'on en voit maintenant trop peu dans le cinéma d'aujourd'hui. Ce film commence par un tour de force "m'as tu vu" de 15 premières minutes sans paroles pour aboutir à la fin du film à l'explosion de la violence. La performance de Daniel Day-Lewis est tout simplement sublime. Donc en clair un très grand film épique à ne rater sous aucun pretexte !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 octobre 2012
    Un chef d'oeuvre avec un Daniel Day-Lewis toujours au top. Des plans séquences à coup le souffle, un superbe jeu d'acteur, un scénario travaillé et une bande son somptueuse. Un film comme l'on en voit de moins en moins.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    Magnifique film. À la fois beau et cruel, terriblement ambitieux mais qui sait rester sobre dans les moments clés. L'histoire tout d'abord est passionnante et s'étend sur plusieurs décennies. Daniel Plainview est prospecteur de pétrole. Possédant de nombreux puits, il jouit d'une excellente réputation. Alors qu'il travaille sur l'un de ses puits, un jeune homme, Paul, va le rencontrer afin de lui vanter les terres que possèdent sa famille, riches en pétrole selon lui. Plainview sentant une bonne affaire il se rend sur place. À première vue respectable homme d'affaire Plainview est bien plus complexe et ambigu qu'il n'y parait. Il base sa stratégie et la sympathie que les autres lui prêtent à un drame fondateur. Un de ses ouvriers à un jour trouvé la mort sur un chantier, Plainview a adopté son fils et s'en sert pour paraître comme un père de famille responsable auprès des gens à qui il rachète les terres. Pourtant ce discours bien rodé ne va pas convaincre Eli, frère de Paul. Celui-ci sera toujours en contradiction avec Daniel et tentera de convaincre son père de ne pas céder ses terres. C'est partir de là que le film ouvre son arc narratif principal. La lutte, parfois violente, entre Eli et Daniel. C'est cette lutte qui amènera Daniel à révéler à quel point il trouve les hommes méprisables. Mais il est clair qu'il a dû le devenir lui aussi afin de se faire une place dans ce monde. Il a ainsi choisi d'être manipulateur, de duper les populations qu'il exploite et d'élever son fils dans une démesure impressionnante. Démesure qui amènera le jeune H. W. à en être la victime. De l'autre côté, Eli tente d'agir à l'inverse. Il se méfie dès l'arrivée de Daniel, cherche à mettre en garde la population à travers l'Eglise qu'il mène, tente de maîtriser les événements et de se mesurer à Daniel. Tout cela dans l'intérêt de sa communauté. Mais comme Paul Thomas Anderson l'avait annoncé dès le début, There Will Be Blood. Et le sang est bien ce qui jalonne cette histoire. Celui de Daniel dès la somptueuse première séquence du film, ou sa fièvre de l'or le pousse aux confins de la folie, celui de ses ouvriers dans le drame fondateur de la stratégie de Daniel, de son fils adoptif, victime collatérale de l'engrenage mis en place ce jour-là. Enfin pour conclure ce film fleuve, il fallait que la confrontation entre les deux principaux protagonistes trouve son terme. Cette scène illustre à elle seule le propos du réalisateur. La fièvre du pétrole a conduit les hommes à se manipuler, se tromper entre eux afin d'être le premier à l'arrivée. Quiconque se trouvera sur le chemin d'un prospecteur sera écrasé, afin que personne ne lui barre le chemin de la richesse et de la gloire. C'est dans un affrontement final aussi grotesque que violent, que s'exprime toute cette soif de domination, ainsi que cette volonté de réduire à néant les obstacles qui se dressent en travers de la route du pétrole.
    Cluny
    Cluny

    77 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    "Plus j'observe les hommes, moins je les aime", confesse Daniel Plainview à celui qui s'est présenté comme son frère dans un de ses rares moments d'humanité. Cet aphorisme semble correspondre à la vision de Paul Thomas Anderson dans ce Far West gagné par la fièvre de l'or noir, tant l'observation des principaux personnages de cette adaptation du roman Oil d'Upton Sinclair pourrait nous dégoûter du genre humain.

    Le prospecteur tout d'abord : homme de la terre, et même des entrailles de la Terre, comme le montre la longue séquence d'ouverture quasiment muette où nous le voyons se colleter charnellement avec le minéral, Daniel Plainview est un taiseux qui sait utiliser le langage pour charmer, quand il s'agit de convaincre les habitants de la ville-champignon de lui céder leurs terres, mais aussi pour humilier quand on ose lui résister. Son agressivité brutale s'abat sur ceux qui s'opposent à lui, mais aussi sur ceux qui l'environnent, suspectés de préparer leur trahison.

    Il semble n'avoir qu'une faille dans sa carapace, l'affection qu'il porte à son fils qu'il élève comme son futur double. Mais quand au même moment, il doit choisir entre lui porter secours et organiser le combat contre l'incendie qui ravage son derrick, il n'hésite pas une seconde. Et cette infirmité qui a frappé son fils, coupable d'avoir voulu trop plaire à ce père excessif, sera justement le prétexte pour le pétrolier afin de répudier ce rejeton devenu encombrant.

    Le prédicateur ensuite : fils d'un vieux paysan, entouré de soeurs dociles, il présente apparemment un aspect tout en douceur et en dévotion. Puis au cours d'un office, on le voit rentrer progressivement en transe pour débarasser un old timer de son arthrite, et l'exorciser comme s'il était possédé par le malin. Malgré la chapelle en bois et le pantalon trop court du prêcheur, on pense beaucoup plus aux évangélistes d'aujourd'hui (dans la scène finale de 1927, il raconte qu'il a fait de la radio), et cette transe m'a rappelé celle de "Jesus Camp" où un prédicateur faisait pleurer des gamins de dix ans à l'évocation des foetus massacrés dans les I.V.G. Quand il trouve enfin du pétrole, le premier geste de Daniel Plainview est d'oindre le front de son fils de la précieuse huile, geste qu'il reproduit quand il immerge Eli dans un mare de pétrole après l'avoir roué de coups : capitalisme aveugle et obscurantisme constituent donc les fonds baptismaux de la nation américaine, et cette violence initiale rappelle celle de "Gangs of New York".

    Oscar du meilleur acteur pour la deuxième fois, Daniel Day Lewis est effectivement prodigieux, alternant les explosions de violence et les moments plus intériorisés, encore plus inquiétants. Il faut le voir face à son fils adulte qui s'obstine à lui parler en langue des signes, et éclater d'un rire de dément quand il reconnaît le signe qui représente le forage, ou dissimulé dans la pénombre de son Xanadu, en train de tirer sur la porcelaine à travers des pièces immenses et vides. Après son rôle remarqué d'ado autiste et nietzschéen dans "Little Miss Sunshine", Paul Dano réussit à faire exister son personnage de manipulateur pitoyable, et à donner la réplique au magnat impitoyable jusqu'à l'hallucinant affrontement final.

    La mise en scène de Paul Thomas Anderson parvient à créer une tension permanente, avec de fréquentes ruptures de rythme, un lyrisme alternant avec une sécheresse, un constant contraste entre l'ombre et la lumière, et une ponctuation de la musique entêtante de Jonny Greenwood, le guitariste de Radiohead. Film puissant et habité, "There will be blood" est au cinéma de ce début de XXI° siècle ce que furent une génération avant "Le Moissons du Ciel" ou "Les Portes du Paradis".

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Commencons ma critique par dire que j'en suis rester decu . J'en attendais enormement de ce film apres avoir vu le nombres de critiques positives qu'il lui etait cerne ! Mais au final j'en sort decu ...
    Le debut du film commence de maniere ''incroyable'' ! Une atmosphere a la ''2001 l'odysse de l'espace ''
    ensuite la suite du film commence lentement et par quelques moment dans le film on n'est bouche be face a l;intensite que degage le film et par sa B.O ! mais ensuite recommence a etre lent , je crois que c'est cette instabilite qui ma beaucoup derange , on passe de l'exellence a du ''tres calme'' , je ne dis pas que le film est ennuyeux ! loin de la ! car mais si c'est lent , on reste fascine par le film . Et que dire des 20 dernieres minutes ! Ouah ! La conversation entre lui et son fils et la fin du film sont a ''couper le souffle'' , Daniel Day-lewis joue avec un tel niveau que personne d'autres ne pourrait egale ! certainnement l'une des meilleurs prestation d'acteurs que j'ai vu depuis de nombreuses annees !
    Pour les cinephiles comme moi , c'est un regale ( meme si le film manque enormement d'instabilite ) , pour les autres ce sera certainement le film le plus ennuyeux qu'il ont vu -- .Je suis encore partage a savoir si ce film est un chef-oeuvre ou pas , si il ne l'est pas il s'en rapproche beaucoup ! Vraiment le seul defaut de ce film c'est l'irregarilite ... Vers le 3 quart du film , on s'ennuierais presque ( avec son frere ) mais la fin rattrape enormement ! Avec ce petit morceau de music qui defile a la fin du film et qui reste dans la tete et qui nous dit , c'est rare de voir un film aussi exellent avec un interprete de ce talent !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2012
    Une œuvre d’art ne s’apprécie pas pleinement lors d’un premier contact avec. Si telle est la définition de l’art, le film de Paul Thomas Anderson, que je range parmi les cinéastes les plus doués et ingénieux de notre époque, est un véritable chef d’œuvre ! Alors que les premières impressions peuvent être pour certains un engouement débordant d’enthousiasme, pour d’autres, elles peuvent être synonyme de révulsion ou du moins, de répulsion. Certains appelleront le film « toile de maître », d’autres y verront une lente abstraction digne de passer aux oubliettes. Mais il n’est pas impossible de passer du bon côté de la force lors du deuxième visionnage. Ainsi, la première fois peut laisser un goût amer, tandis que la deuxième irrite gentiment les nerfs tout en apaisant notre besoin artistique. Inutile donc de rajouter que There Will Be Blood fait partie de ses films, absolument inclassables, qui s’apprécient davantage au film des nombreux visionnages. Pour parler plus simplement, ne restez pas sur vos a priori et n’hésitez pas à le redécouvrir. Vous y apprécierez alors la mise en scène vertigineuse et terriblement tendue de Paul Thomas Anderson, un cinéaste qui s’affine et fait preuve d’ingéniosité de films en films. S’intéressant ici à la folie des grandeurs, aux relations familiales et amicales, à la misanthropie et à l’ivresse du pouvoir et de l’argent, il met en scène un acteur de talent, Daniel Day Lewis, époustouflant dans son rôle de pétrolier en quête perpétuelle de richesse. Accordée à merveille avec la bande originale signée Jonny Greenwood (du groupe Radiohead), qui, en plus de vous prendre au tripes, vous retourne, vous ahurit, vous enivre (Et ce n’est pas un euphémisme), la réalisation de Paul Thomas Anderson est noire, presque glauque et terriblement sous tension ! De quoi vous remuer, voire même vous rendre mal à l’aise. Et comme le cinéma c’est en premier lieu raconter une histoire, vous donner des émotions, et faire preuve d’originalité tout en donnant un sens à chaque image, le défi est réussi, le pari est gagné. En fin de comptes, pour résumer cette critique qui s’étend légèrement en éloges, si vous ne l’avez pas encore vu : courez voir ce chef d’œuvre, qui restera certainement classé au panthéon des films cultes. Si au contraire vous l’avez déjà vu, que vous ne l’avez pas apprécié, et que vous vous prétendez toujours « véritable cinéphile », prenez votre courage à deux mains et repassez le cap : il est possible que tout change. Enfin, si vous l’avez déjà vu, que vous l’avez déjà aimé, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : le revoir.

    Plus d'articles ciné sur http://lestempscritiques.wordpress.com
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2012
    Si vous avez aimé la dégaine de Day-Lewis dans Gangs of New York alors vous ne serez pas déçu! Plaisanterie mise à part ce film me scotche dans mon fauteuil chaque fois que je le vois. L'histoire est passionnante ainsi que tous les personnages. Paul Dano qui n'avait pas encore posé véritablement son empreinte dans le monde du cinéma tient la nique à D.D.L. de façon surprenante et est à deux doigts de lui voler la vedette. Sa performance est démentielle il suffit de le voir dans la scène de guérison où il entre faussement en transe. Cette scène est complètement dingue et Paul Dano prouve qu'il n'est pas très net non plus. Day-Lewis est génial à chaque plan même s'il frôle le cabotinage régulièrement. Il joue sur un fil et ne se casse jamais la figure. Les paysages, la musique, la mise en scène...tout est bon. Au passage n'hésitez pas à voir les autres films de ce réalisateur. Punch Drunk Love a été une énorme surprise. Bref, There will be blood est devenue un classique dès sa sortie, c'est clairement le genre de film à double tranchant : soit on adhère et on se laisse bercer par le film, soit ça ne passe pas.
    Moi j'ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2012
    chef d oeuvre !!! tous est parfait et daniel day lewis prouve encore une fois qu il est l un des meilleur acteur au monde
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Pour moi, le Chef d'œuvre de l'année - Un film épique avec un Daniel Day LEWIS absolument sublime. Un duel tragique - des images sublimes.
    NiERONiMO
    NiERONiMO

    42 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Adapté du roman Pétrole ! (1927), There Will Be Blood est une sorte d’ovni nous hypnotisant 2h38 durant, et ce en nous contant l’ascension lente mais certaine de Daniel Plainview, pétrolier (fictif) du début du XXème siècle ; si le scénario ne paye pas de mine au premier abord, on découvre très rapidement que de par sa réalisation de haute volée, son ambiance si particulière et ses personnages superbement travaillés, que There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson tient du chef d’œuvre. La première partie du long-métrage est éloquente en la matière : aucune once de dialogues, seule l’appréhension et l’observation du protagoniste semblant être la figure centrale du film nous est proposé ; l’image se suffit d’ailleurs à elle-même, tandis que les prémices d’une BO exacerbée mais grandiose confère au tout un air franchement captivant. Ainsi absorbé par ce spectacle aussi simple que subtil, on assimile avec aisance les ellipses temporelles accompagnant les étapes principales de la conquête de l’or noir, menée par Daniel Plainview ; on suit avec intérêt son périple, le tout accompagné de son fils H.W, auréolant l’homme d’une aura bienfaisante, familiale. Mais There Will Be Blood, fort de son rythme lent, laisse monter petit à petit une tension d’abord légère, puis de plus en plus dominante, teintant l’ambiance d’une noirceur glaçante ; la qualité renversante de la photographie, la BO aussi étrange que galvanisante et enfin la découverte progressive du véritable Daniel Plainview sont d’autant d’éléments assurant la réussite de ce parti pris pour la lenteur du récit, dont les longueurs s’avèrent être finalement en tout point passionnantes. Concernant la composition du personnage principal du film, on atteint des sommets en terme d’interprétation avec l’immanquable Daniel Day-Lewis, très justement récompensé pour ce rôle hors-norme ; et comme si cela ne suffisait pas, There Will Be Blood se pare d’un casting parfait, avec une foule de seconds rôles en tout points convaincants, car tous parfaitement campés (Paul Dano et Dillon Freasier en tête de file). Bref, on est conquis de bout en bout, même si le film ne s’emballe qu’à de rares (mais intenses) instants ; on apprécie également l’intelligence rare de l’intrigue, qui malgré un sujet peu original au premier abord, ne vas cesser de surprendre avec brio. Il est enfin d’autant plus plaisant de saisir toute la portée de There Will Be Blood (vice de la fortune, de la religion …) dans son ensemble, tandis que son dénouement brutal et sans concession, mais véritablement dantesque, nous apporte les dernières lumières sur le propos de ce long-métrage … incroyable. Un chef d’œuvre de Paul Thomas Anderson donc, porté par une réalisation parfaite et un Daniel Day-Lewis saisissant ; reste l’aura atypique de ce film au combien sublime, mais pas grand public, loin de là.
    Klem_Bauer
    Klem_Bauer

    40 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    Si il y a un genre cinématographique extrêmement propice au chef d'oeuvre ou film marquant, c'est bien la fresque. Le Parrain, Scarface, Citizen Kane, toutes ces oeuvres ont en commun un même schéma : celui d'une construction en pyramide, qui montre l'ascension de son personnage principal, puis sa déchéance. There Will Be Blood est de ce genre de film, et est automatiquement conditionné pour être de qualité : et en effet c'est le cas. La principale force du film est d'opposer le matérialisme (l'argent) a l'aspect humain. Ca n'a rien de vraiment novateur en soi, mais la particularité du film est de les opposer totalement, comme deux aimants étant incapables de se toucher, ce qui va d'ailleurs prendre forme lors de la scène de l'incendie, où le business du personnage principal va exploser, mais provoquant en même temps la surdité de son fils. Ainsi, Daniel Plainview (interprété magistralement par un Daniel Day Lewis habité), en pleine réussite, va également avoir l'opportunité de devenir une moins grosse ordure qu'il ne l'est de base. Cela va intervenir par le biais de deux vecteurs : la famille, et la religion. Cette dernière sera incarnée par Paul (Paul Dano, incroyable et illuminé), qui va se révéler être la seule véritable opposition rencontrée par Plainview. La religion en prend réellement pour son grade, parfois pas toujours de manière subtile, mais PTA montre essentiellement l'impuissance de la religion face a la montée d'une figure d'une mal, incarnée donc par Daniel Plainview. Quand à la famille, on croira à chaque fois qu'elle permettra a Plainview d'évoluer, tout d'abord sous la figure de son frère, puis par celle de son fils, mais à chaque fois, cela ne le fera que le dépouiller un peu plus de son humanité. Ce dépouillement atteindra son apogée lors de l'acte final, lorsque spoiler: H.W quittera le foyer pour devenir un concurrent de Plainview
    . Et c'est à ce moment-là que la nature monstrueuse du personnage fera surface, dans une scène finale incroyable de violence et de perversion. Bien entendu, il serait vain de résumer tous les thèmes abordés dans le film en une critique, tant l'oeuvre de PTA est d'une densité ahurissante. Cependant, elle n'en reste pas moins imparfaite, notamment à cause de sa narration. Présenter le film en 3 actes extrêmement séparé dans le temps n'est pas forcément une mauvaise idée, mais de mon point dans ce film, cela réduit sa continuité, ce qui le rend beaucoup beaucoup moins percutant. Malgré ce (gros) défaut, There Will Be Blood est une grande fresque comme on en voit peu, mais à laquelle il ne manque pas grand chose pour en faire un chef d'oeuvre.
    John M.
    John M.

    3 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Magistral there will be blood. Daniel Day-lewis est juste invraisemblable de charisme. A noter également, un certain Paul Dano dont on entendra encore parler par la suite. Quoi? C'est déjà fait. Ok!
    Peu importe. Si vous n'avez pas vu there will be blood, un seul mot d'ordre: FONCEZ!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 septembre 2012
    Une émotion incroyable dégage de "There Will Be Blood". Ce film tient sa force dans un jeu d'acteur incroyable et une mise en scène sans faille. Porter à l'écran un drame familial et le portrait psychique d'un pétrolier misanthrope dans un décor désertique, entre puits à pétrole et poussière, ce n'était pas gagné. Et pourtant, c'est un pari réussi.
    Joker42
    Joker42

    15 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Une statue pour Daniel Dayl-Lewis ! Il m’avait déjà ébloui dans Gang of New-York mais alors là il est carrément époustouflant ! Ce type est au-dessus des autres et son oscar du meilleur acteur dans ce film « There will be Blood » est largement mérité. Parlons maintenant du film. « There will be blood » est assurément un Grand film, certe un peu long (2h38min) notamment dans sa première demi heure qui décrit le contexte, l’époque et introduit les différents protagonnistes. Mais sinon c’est du grand 7ème art avec des paysages et des décors superbes et ultra-réalistes qui nous plongent dans cette époque de la fin XIXème début XXème siècle. Les plans sont géniaux et tout est là pour magnifier la prestations des différents acteurs au-dessus desquels plane donc Daniel Day-Lewis, alias Daniel Plainview, un pétrolier riche et puissant dénué de toute humanité et de compassion pour les autres. Un type qui n’a pas de sang dans les veines, mais du pétrole et une frénésie de la réussite et du pouvoir sur les autres. Tout le film repose sur ce personnage, sur ces rapports avec les autres et son basculement progressif vers la haine et la folie. Paul Thomas Anderson livre quelques scènes mémorables, moralement ultra-violentes et physiquement très dures. Quelques scènes qui nous laissent pantois devant notre écran notamment la dernière qui est inoubliable. Autant de raisons donc de recommander et de voir « There will be blood ».
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