Avis : There Will Be Blood - Page 80

Premier pas dans l'univers de Paul Thomas Anderson avec ce film pour moi. Malheureusement, je n'ai pas beaucoup accroché. Certainement parce que la thématique n'attire pas beaucoup mon attention et aussi du fait que peu de films "épopée" (longue histoire retraçant quasiment toute une vie) arrivent à me séduire. Pourtant je ne peux me dire quand même que certains aspscts du film, peu réussis, n'ont pas aidé à réveiller mon enthousiasme durant mon visionnage.
Tout d'abord, je ne saurais trop comment le dire, mais je trouve que certains sujets sont assez mal abordés, ou à qu'à moitié. L'aspect "psychologique" qui retrace l'évolution du personnage principal tout au long de sa carrière me semble juste "évoqué" à travers quelques plans sur son visage et à la fin lorsqu'il s'étend sur le sol de son manoir, à moitié ivre. Mais pas tant plus...
D'autre part, je trouve que parfois le film manque de cohérence entre ses séquences, on ne sait pas trop ce qu'il s'est passé entre. Autre point du film, que je n'ai peut être pas compris (parce qu'honnêtement je ne vois pas vraiment l'intérêt de ce passage) : /SPOILERS/ la rencontre avec le supposé frère jumeau du perso principal, qu'est-ce ça apporte ? très peu développé comme passage.../SOIPLERS/

En bref, j'ai par dessus tout trouvé le film long à certains moments, bien que de scènes m'aient beaucoup plu (comme celle de l'explosion du gisement, la scène d'intro sans un seul dialogue, ou encore la rapide scène de lynchage du prêtre dans la boue).
Bien sûr, la BO de Johnny Greenwood apporte vraiment beaucoup au film, de part les textures sonores qu'il crée, la tension qu'il fait monter crescendo lors des séquences d'actions/clefs ou encore l'originalité qu'il met dans sa façon de composer et surtout vis-à-vis du décor presque "western" dans lequel se passe le film (parfois j'avais même l'impression d'avoir une BO digne d'un film d'horreur, ou du moins qui évoque clairement la peur, l'incertitude profonde).

Autre point positif, les quelques contrastes forts de lumière sur certains plans, quand on passe de l'obscurité totale des profondeurs des gisements, à tout à coup la chaleur du soleil à l'extérieur, la clarté du jour.

En bref, une épopée assez peu saisissante pour moi, qui n'a pas su me marquer, avec tout de même de bons points positifs qui réussissent à me faire passer un bon moment.

Daniel Day Lewis est impressionnant dans ce rôle. mais je n'ai pas "accroché" à ce film un tantinet longuet. Je ne sais pas vraiment à quoi tient ma déception, peut-être le personnage central qui est mal défini, qui oscille entre une dureté impénétrable voir impitoyable, mais avec cependant une lueur d'humanité qui vient animer le regard d'acier. Mais pour ma part, je ne suis pas arrivée à bien appréhender ce personnage et pendant tout le film, je n'étais pas sur la bonne longueur d'onde
En bref, même si la performance de Day Lewis est exceptionnelle, j'ai plutôt ressenti une performance d'acteur, sans âme véritable...quelque chose d'assez froid en définitive et pas vraiment crédible

P.T Anderson, le cinéaste de génie de ce siècle nous livre avec There Will Be Blood une oeuvre fascinante et sublime, un film hors du commun qui à partir d'un scénario simple nous livre un film d'une qualité exceptionnelle.Anderson abandonne la grandiose réalisation de Magnolia pour quelque chose de beaucoup plus classique, il atteint une sorte de perfection dans ce domaine là. Mais que serait ce film sans la présence du Grand Daniel Day-Lewis, celui-ci ne joue pas le rôle de Daniel Plainview, il ressent, il mange, il vit, il est Daniel Plainview ! Rajoutez à ce beau mélange une musique qui prend aux tripes et vous obtiendrez le classique qu'il manquait à ce 21ème siècle.

ce film est tres bien realise,la photo est tres belle,les deux acteurs principaux sont hallucinants.malheureusement,c'est tres long et tres chiant,le scenario ne propose aucune intrigue et les personnages secondaires sont inexistants. je croyais aller voir un film sur l'histoire de la conquete du petrole,mais au final on n'apprend pas grand chose tant le personnage de Daniel Day-Lewis est omnipresent et occulte tout le contexte social. ce n'est pas un mauvais film car il y a de nombreuses scenes a couper le souffle,mais elles sont entrecoupees de longueurs interminables.

un film dur, lourd, sans un instant de répi, ici pas de sourire, pas de relache.
Image, son, décors, lumière, c'est très bon
A voir comme un "polar très noir".

Long, long, long !!! Oscars immérités. A cette aune, No country for old men est bien meilleur, et surtout Michael Clayton, le grand oublié.

Bon, allez, 1 étoile parce que je suis gentil.

Film d'une puissance évocatrice rare, mise en scène remarquable et acteur tout bonnement stupéfiant : rage, douleur, ambition, pouvoir, cocktail détonnant d'un jeu sublimé par Day-Lewis possédé (comme souvent apparemment..). Reste que le film n'est pas franchement accessible au grand public avec des scènes sans doutes mythiques (les 15 premières minutes sont, il est vrai, incroyables) et quelques longueurs de style. A voir et surtout à revoir pour sonder toute la profondeur et la noirceur de cette oeuvre marquante.

Des scènes d'une force inouïe , une interprétation remarquable , c'est un très grand film .

Grosse décéption pour un film pas si grandiose que ça. beaucoup de poudre aux yeux, des moyens et un acteur qui ne collent pas à ce scénario si restricitif et qui n'aurotise pas vraiment DDL à jouer à fond le type de rôle de psychopathes qu'ils incarne si bien.
On ne voit pas vraiment ou le réalisateur veut en venir, ce qu'il veut nous dire, ou ce en quoi l'histoire est vraiment interessante.
si bien que malgré un acteur incroyable, une musique géniale, et de magnifiques images, on se demande ce qu'on a vu pendant 2h40.

Daniel day Lewis est un grand acteur, c'est clair!
Le film est impressionnant de vérité, ça fait même peur..seul petit défaut, peut être un peu long par moment.ça reste néanmoins un des grands films de ce début d'année!.

Une fable géniale sur les dérives du capitalisme, ce mouvement perpétuel vers l'avant, vers le plus, plus de propriétés, plus de concessions, plus de forages, plus d'argent etc. Se développer ou mourir. P.T. Anderson écorche au passage l'Eglise puisque même les hommes de foi sont cupides et prêt à renier leur principes pour toucher leur part du gâteau (le phénoménal Paul Dano lors de l'emballage final qui déclare "I'm a false prophet and God is a superstition") Daniel-Day Lewis, athée convaincu, accepte lui de se faire baptiser uniquement pour acquérir la propriété d'un fidèle ! Le fil regorge de symboles, à commencer par les noms et prénoms (Plainview, Sunday, Daniel, Paul, Eli etc.), les descentes dans les puits vues comme des descentes aux Enfers, les flammes, la bande son assourdissante etc. Vraiment un film à ne pas manquer !

Une réalisation parfaite, un jeu d'acteur juste, une histoire et des décors progieux. Bref, un film magnifique. Une fresque a ne pas raté

Quel chef d'oeuvre ! Quel souffle épique! Quel acteur! Quelle réalisation!

La parenté avec citizen kane est patente et méritée.

A voir absolument.

Exceptionnel.
2h38 sur le pétrole et on ne s’ennuie pas une seconde. Daniel Day Lewis mérite son Oscar et Paul Dano est bluffant. Une belle réussite de Paul Thomas Anderson.

L'étoile c'est pour le jeu de daniel day lewis. Sinon le film est long, on ne vit pas avec les personnages, on reste simple spectateur qui se demande quand ça va finir.