un peu déçu du film que j'attendais mais aussi surpris de voir un film très très puissant, avec cette intensité dramatique du personnage de day lewis qui peu à peu sombre malgré lui. Le pétrole, le milkshake....daniel day lewis, le pasteur
portrait d'un homme en manque de reconnaissance, Personne ne l'aimera jamais plus que lui même, et lui ne s'aime pas. Il fini par douté de tout et tuer un jeune pasteur incarnation pour lui du mensonge qui lui cause tend de tord.
C'est avec près de 3 semaines de recul que j'écris la critique de TWBB. Très étrange. Puissant, bestial. A l'image de Daniel Day Lewis, magistral. L'épopée faustienne de ce magnat du pétrole qui se plonge dans la solitude et la misanthropie est bouleversante. Mais le film est aussi parfois silencieux, long, trop long. Puis des explosions de violence le traversent. Quant à la musique, elle est splendide, tout comme la mise en scène. Bref, un film différent, troublant mais maitrisé de bout en bout. Rien que pour cela, il mérite 4 étoiles.
Ce film est un chef d’œuvre, ce récit de l’ascension d’un entrepreneur du pétrole (Daniel Day Lewis) pendant « la ruée vers l’or noir », avec ses défis (Paul Dano, charismatique révérant), ses ambitions, sa vie. Doté d’une mise en scène, sobre et élégante, où les plans ont une vraie signification. Une musique, présente tout au long du film, le rythmant et donnant corps au récit, de même que les dialogues, ciselé et intelligent qui reflètent bien les personnages. Les acteurs, grandioses (DDL à largement mériter son Oscar), jouent avec justesse et sincérité. Un film un peu long, mais nécessaire pour raconter la fresque de cette vie humaine qui par la force de son (mauvais) caractère va aller jusqu’au bout de son ambition et de sa folie, en gagnant et perdant beaucoup.
Une vraie déception... Certes, des acteurs excellents au service de personnages illuminés et quelques belles images. Certains peuvent y voir une oeuvre d'art sur une certaine folie mais je n'ai jamais été transporté par le film qui est parfois ennuyeux et souvent prise de tête. Et surtout, la pire musique de film jamais entendue: strident, stressant et omniprésent sans doute pour relever la folie du film... mais c'est une horreur pour les oreilles!
Les deux points vraiment marquantes que je retiendrai de "There will be blood" sont l'interprétation de Daniel Day Lewis tout bonnement hallucinante et la musique qui oscille entre le classique et l'expérimental et qui confère au film une ambiance étrange et vraiment particulière. Quelques longueurs mais, au bout du compte, les 2h38 passent très bien avec un final dantesque. Pour moi, "There will be blood" n'est donc pas le chef d'oeuvre annoncé par une critique unanime (ce qui est assez rare) mais il est néanmoins un très bon film.
Le plus beau chef d'œuvre de l'année sans exception !!! Une longueur au début, mais qui prend tous son sens à la fin du film... le film subit un effet de gradation à mesure que les minutes passe, pour finir avec un bouquet final majestueux. Scenario impeccable, dialogue parfait, décors magnifique, vraiment un film extraordianire. Je n'attends plus qu'une chose de ce film : qu'il sorte en DVD.
Grandiose, magistral, émouvant, brut, choquant... Les éloges à propos de ce film ne manquent pas et elles sont amplement méritées ! Après "Into the wild" et 'La guerre selon Charlis Wilson", je ne pensais vraiment pas revoir un film déjà culte avant sa sortie dans les salles françaises ! "There will be blood" et poignant, la réalisation donne des frissons dans le dos et Daniel Day Lewis... Aucun adjectif ne peut décire le talent de cet acteur. Il ne joue pas un personnage, il l'incarne, le surpasse et le rend inoubliable. Tout comme ce film qui nous rappel que les Américains savent faire du grand cinéma ! Petit clin d'oeil à l'acteur de "Little Miss Sunshine" qui réalise ce que même DiCaprio n'avait pas réussi dans "Gang Of New York", tenir tête à Lewis sans en faire trop et sans se faire "bouffer" par se monstre sacré du cinéma. Bravo, BRAVO et encore BrAvO !
Film politiquo-historiquo-sociologiquo-familial et fable réaliste sur les imbrications économiques et religieuses passées apportant un regard éclairant sur la situation géo-politique américaine et mondiale actuelle. La narration fluide et la progression dramatique s'attachant aussi bien à la petite qu'à la grande histoire aidées par les interprétations des 2 rôles principaux rendent tout son intérêt au film en dehors de son sujet pertinent. En somme, la beauté formelle vient appuyer un discours engagé. Film faisant appel plus à la raison qu'à l'émotion nous amenant à nous poser des question sur ce qui fait l'humain.
Absolument Incroyable. La performance de Daniel Day Lewis et de Paul Dano est captivante car la relation entre leurs personnages est parfois touchante et souvent dramatique. Le plan séquence du puit en feu est à couper le souffle. La longeur moyenne des plans est très longue ce qui est agréable. Deux scènes finales qu'on ne peut oublier.
Un monumental chef d'œuvre dont la moindre scène suinte le machiavélisme et la paranoïa religieuse jusqu'à créer une ambiance aussi noire que le pétrole dont il est question. Dans ce film, aucun plan, aucune réplique, musique ou décor n'est utilisé à des fins superflues ou dans un but de remplissage. Rien n'est laissé au hasard, tout est employé au service de l'Art. Jamais un duo n'avait été aussi virtuose et dérangeant que celui formé par Paul Dano et Daniel Day-Lewis. Le premier est une jeune star montante au charisme indéniable. Le second est un génie à la réputation déjà bien établie et qui obtient avec ce film le deuxième Oscar de sa carrière. Paul Thomas Anderson signe donc avec There Will Be Blood (adapté d'un roman de Upton Sinclair) un puissant drame psychologique et lance un regard assassin (d'un point de vue critique) sur la cupidité des hommes et la déchéance de la société humaine.
Eh bien! Que d'éloges pour un film qui n'en vaut pas la queue! Franchement, autant PTA avait-il pu me séduire par Magnolia et Boogie Nights, autant là... A en croire les sacro-saints critiques de cinéma, il faut crier au miracle devant tous les films de 2h30, L'assassinat de Jesse James (titre aussi laborieux que le film) et Into The Wild en attestent. On a surtout droit à chaque fois à une platitude dans "l'action", de "performances" d'acteurs qui cabotinent pour justifier la "grandeur" de leur rôle, en gros, le cinéphile, pour s'éclater, est sommé de s'emmerder ferme! Arrêtez tout, le cinéma ça n'est pas ça messieurs, où est l'émotion dans les 3 films en question? En quoi les acteurs sont-ils géniaux? DD-Lewis nous jette son sourcil diabolique vu et revu dans son perso de Bill le Boucher de Gangs of New York et il est effrayant et "habité par son personnage"? Et bien, il en faut peu pour impressionner de nos jours. J'ai une autre explication, les gens souffrent tellement à la pompe pour goinfrer leur SUV ridicule qu'ils sont subjugués par l'histoire sans grand intérêt d'un chercheur d'or noir. A éviter donc!