Avis : There Will Be Blood - Page 50

Un film tout simplement exceptionnel, une DDL toujours aussi puissant et Paul Dano qui se defend plus que bien face à Day Lewis.
Une image magnifique, la musique de Johnny Greenwood colle parfaitement à l'ambiance.
D'ailleurs, en parlant d'ambiance, on est comme happer par ce que l'on voit, hypnotiser meme.
Peut etre que le coté " experimental " du film pourra en rebuter certains, mais pour les autres vous allez adorer.
Bref, un grand moment de cinema.=!

Un grand film sur la déchéance humaine. Long, beau, intense et incarné par un Daniel Day-Lewis énorme, There Will Be Blood s'impose rapidement comme un chef d'oeuvre du cinéma. A découvrir d'urgence.
La fin est terrible et les personnages superbement écrits.
Attention: ce film sort des sentiers battus par le cinéma populaire (musique particulière, montage lent, personnages complexes,...), certains spectateurs seront déconcertés par le film mais une chose est sûre, il ne laissera personne indifférent.

Un film qu'il faut voir pour comprendre une partie de l'histoire industrielle de l'Amérique, tout spécialement sur les balbutiements de l'exploitation du pétrole. Le film est dur, lent, anxiogène mais on reste accroché à l'évolution de cet exploitant sans vergogne qui sombre peu à peu dans la mégalomanie, Daniel Day Lewis est magistral comme à son habitude. Cependant un élément peu dérouter et même vivement agacer : la bande son ! C'est tendu, strident parfois limite inaudible à certains moments où ça n'est pas nécessaire... un réel soulagement lorsque les dialogues reviennent, mais hélas cette bande sonore angoissante revient trop souvent et rend le film pénible à suivre... Pour moi c'est un gros ratage de ce côté... pour le reste il s'agit d'un bon film assez difficilement classable mais à réserver à un public averti.

Souvent pour parler d'un film marquant il faut laisser passer quelques années. Mais là pour ce "There will be blood", Paul Thomas Anderson fait le tour de force de rendre son film classique dès le premier visionnage. Dans ce film qui nous dresse la représentation de la construction d'une nation à travers un chef d'entreprise de forage pétrolier, nous voyons les prémices de ce que fera la nation américaine dans le futur. Ainsi les thèmes de la religion, du capitalisme et des premiers pionniers qui ont maintenant domestiqué cette terre sauvage, qui était dans le passé encore indompté, comme nous pouvons le voir dans les westerns classiques. Effectivement les thèmes sont dans la continuité du genre, ici point de pistolet ni d'Indien, mais toujours la même violence qui oppose les Hommes entre eux.La mort demeure omniprésente, et les plus forts imposent leurs lois sur les plus faibles, soit par l'argent, par la force, la ruse (les mensonges des personnages) ou par la peur (ici divine).
Dans ce film la prestation de Paul Dano est marquante mais elle passe presque au second plan, tant celle de Daniel Day-Lewis est magistrale, je pense que dans ce film nous pouvons presque comparer sa performance à celle de Jack Nickolson dans "Shining", tant j'ai oscillé entre l'effroi et l'admiration. Un chef-d'oeuvre du XXe siècle, un film qu'il faut avoir vu absolument !

Un bon film, de bon acteurs, un scénario pas mal... mais au final le film n'apporte pas grand chose, j'aurais au moins appris ce qu'est le dreinage!

un trés beau film avec un scénario irréprochable
daniel day lewis incarne à merveille son personnage d'entrepreneur de pétrole ainsi que tous les autres acteurs
les 2h38 du film peuve sembler long mais si comme moi on rentre dans le film et bien à la fin vous aurez vécu un grands moment de cinéma
les décords et les paysages sont grandiose et on suit avec grands intéret la longue décente au enfer du personnage incarner par lewis
un grands et excellent film

There will be blood fait partie de ces films sur la fondation des Etats-Unis et de la société américaine. Ce pays, dont l'histoire est si récente par rapport à notre vieux continent, n'a donc que peu de possibilités pour raconter son Histoire. Ici le propos est celui de l'exploitation du pétrole dans la Californie de la fin du XIXe et le début du XXe siècle.
On y retrouve ces gens presque sauvages, cette nature hostile, ces religions parallèles et autres problèmes sociétaux.
On retiendra donc de ce film une belle fresque historique, une interprétation excellente, notamment par Daniel Day-Lewis et Paul Dano, le tout porté par une histoire prenante, rendue par une mise en scène impeccable et une tension formidablement bien rendue à l'écran.

J'attendais beaucoup du nouveau Paul Thomas Anderson et biensur de mon acteur préféré Daniel Day Lewis ... Je n'ai pas été déçu! Les deux acolytes sont au somment de leur art, le sujet est extrêmement intéressant et traité de façon assez original (notamment la relation de Daniel avec le prêcheur). Anderson ne sombre dans aucun clichés ou pathos, il laisse couler sa caméra sur les rivières de pétrole et laisse l'histoire et les personnages porter le reste du film. "There will be blood" est excellent à tous les niveaux, à noter l'énorme prestation de Day Lewis, la musique signée Johnny Greenwood (guitariste de Radiohead, excusez du peu!) et la fin monumentale digne d'un Kubrick!

Le chef d'oeuvre de l'année!...et quel jeu d'acteur!le film qui redonne du blason au 7ème art.

On savait déja que PT Anderson était un metteur en scène solide, capable de faire du Altman choral ("Magnolia") et de dépoussiérer la comédie romantiqueavec un "Punch-Drunk Love" magique. En signant "There will be blood", il ajoute une pièce maitresse à son oeuvre. Incarné par un Daniel Day-Lewis monumental, secondé par Paul Dano, le mutique ado de "Little Miss Sunshine", le film est un incroyable tour de force de plus de 2h30 dans lequel tourbillonent la vie, la responsabilité et les retombées inattendues d'un capitalisme exacerbé. Dans sa quête de richesse et de pouvoir, dans sa chute irrémédiable vers la folie, le héros s'enfonce dans un mutisme paranoïaque et hédoniste, ne laissant plus de place dans son coeur que pour liu-même, reniant tout ce qui aurait pu l'attacher à la terre, que ce soit la religion ou l'amour pour un fils. Je l'ai déja évoqué mais il faut la surligner. C'est l'interprétation de Day-Lewis qui porte ce film, à la bande son hypnotique et à la mise en scène virtuose, vers les plus hauts sommets du septième art, tout proche de ces grands classiques américains qui ont marqué d'une pierre blanche l'histoire d'Hollywood.

Ah ennui quand tu nous tiens!Ca faisait très longtemps que je ne m'étais pas réveillée la bave aux lèvres! La meilleure sieste de ma vie! Le début semblait pourtant prometteur, le silence pesant des premières minutes me semblait assez original. La musique ne m'a pas semblée gênante à ce point là... Mais alors pour le reste! Si, il faut quand même avouer que DDL ne joue pas trop mal...Le scénario me semble vide, dénué de sens (la vie sans grand intérêt d'un pseudo magnat du pétrole), des scènes semblent avoir été rajoutées pour combler un vide: par exemple,arrivée impromptue d'un frère sans intérêt). Et puis la scène de fin, haaaa la scène de fin...j'y ai vu là la délivrance, et je n'ai pas été la seule. Sur une quarantaine de personnes présentes au début du film, seules dix-neuf étaient encore là au moment du générique...En tout cas, merci la presse pour vos critiques, qui auraient sans doute été tout autres si vous aviez véritablement vu le film!

Sans doute l'un des films les plus excellents que nous ayons eu cette année. Que les dubitatifs courent au cinéma le plus proche, cette critique est de bonne foi. Applaudi à l'avant-première sur les Champs-Elysées, ce film mérite largement les oscars qu'il a reçu, on parle de Day-Lewis comme le "meilleur acteur du monde", ce film est son argument. Il est très difficile d'être déçu par ce rythme parfaitement maîtrisé, il a le goût de Zola et l'odeur de Steinbeck. Ne vous laissez pas prendre au piège de ce titre de film d'horreur. Du sang, il y en aura peu. Il y aura du pétrole, il y aura du feu, il y aura des hommes.

Une étoile pour la musique.
Voilà une règle a ne plus ignorer: Ne jamais suivre les critiques spécialisées. Confirmation apportée sur ce site par des amateurs dithyrambes venant jouer les critiques hors des horaires de travail. On y retrouve la rhétorique copiée-collée et tous les tics d'écriture du genre. Le fait est que ce film, mis à part une bande son étonnante et déconcertante, est un sommet de lenteur trainante. On peut néanmoins se laisser entrainer par l'image réaliste et soignée d'une Amérique du début du 20eme Siècle. Mais les deux personnages sont immédiatement dévoilés dés lors qu'on a un peu lu des récits sur l'émigration aux usa. L'histoire parait alors bien falote. Au milieu du film,l'arrivée du frère geignard sonne l'heure de sortir de la salle en courant. Ce film possède ce qu'il y a de plus repoussant au cinéma "l'ennui".

Un brin surestimé, there will be blood. Quelques poils trop longs aussi. Une musique enivrante, agaçante et captivante. Day-Lewis atteint les sommets d'interprétation : il est presque trop parfait ; son rôle est un prolongement de Bill le boucher avec ses mêmes moustache, mimiques, mouvements, voix, violence et folie furieuses. Le film est à la fois cinématographique et profondément théâtral, et il en ressort une fresque sombre, amère, bancale. Le fil rouge est ce duel psychologique et physique entre Plainview et Eli, jusqu'au paroxysme d'un final délirant, grostesque et magistral. Le pétrole et la religion, soient deux moyens pas si différents, pour se faire un max de pognon.

Un grand moment de cinéma comme on aimerait en voir plus souvent, l'épopée fantastique d'un futur magnat du pétrole qui fonde som empire dans la sueur et le sang. Un film éprouvant, dans sa longeur, son univers et parfois par ces scènes, un Daniel Day Lewis splendide qui a largement mérité son oscar tant on a l'impression de le voir habiter par le mal comme son personnage. Un regret quand même certaines scènes auraient pu nous être épargnées et racourcir un peu la longeur de ce chef d'oeuvre.