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Un visiteur
2,5
Publiée le 6 décembre 2007
Malgré la presence de trés bons acteurs (mension speciale à Daniel Auteuil),le film traine en longueur ! Heureusement qu'il y a un peu d'action ! Par contre la fin est superbe !
Un film beaucoup beaucoup trop long pour pouvoir esperer mieux,je ne pense pas qu'il était indispensable de garder autant de scènes pour ce film.De plus il y a un gros manque de rythme ce qui est dommage puisque le projet était ambitieux mais pour moi c'est un échec meme si Daniel Auteuil se demene,cela ne suffit pas à faire décoller le film.Resultat,on s'ennuie!
Apparamment, une belle brochette d'acteurs ne suffit pas pour faire un bon film. On assiste à une Monica Bellucci trop basée sur le jeu des sentiments, un Michel Blanc pas très convaincant dans le rôle d'inspecteur de police, un Eric Cantona qui n'a pas du tout sa place dans le film (il a le physique, mais n'a pas vraiment de rôle, il ne sert visiblement à rien!) et un Nicolas Duvauchelle trop "moderne", avec des expressions et une attitude trop familières. Par contre, je tiens à saluer les merveilleuses performances de Daniel Auteuil, magnifique du début à la fin, et de Jacques Dutronc, toujours très classe! Pour la partie technique, rien à redire! Le jeu sur les lumières est tout simplement extraordinaire, on est tout de suite mis dans l'ambiance! C'est d'ailleurs la première fois que je vois un film comme celui-là au niveau des couleurs! Malgré la longueur du film et les jeux de certains acteurs décevants, je conseille tout de même d'aller le voir, rien que pour l'ambiance et pour voir un Daniel Auteuil magistral!
Ce n'est pas un chef d'oeuvre et pourtant j'y ai pris beaucoup de plaisir. Je n'ai pas vu le Melville d'origine mais (et peut-être c'est pourquoi) je ne cache pas mon plaisir d'avoir vu ce film, long mais sans langueur, un peu caricatural mais tellement dans la ligne de ce que l'on attend d'un polar de ces années-là, avec des acteurs qui sont bons, bien qu'en léger sur-jeu ou sous-jeu (Dutronc étant le seul qui joue juste), une photographie légèrement surfaite mais agréable à l'oeil, etc. A voir, n'en déplaise à ceux qui ont voulu à tout prix comparer Corneau et un autre. Et puis, même s'il reste pour moi un film de référence, "Police Python 357" n'est pas non plus un chef d'oeuvre mais un film tellement fort...
1 étoile par respect pour Corneau, mais n'est pas Melville qui veut... Il ne fallait pas faire ce film et laisser intact le chef d'oeuvre original, surtout pour faire ça!
Trés bon film français avec un casting énorme!!!! Michel Blanc est phénoménal et il est dommage que son temps d'apparition à l'écran soit restreint!!! Le reste du casting tient la route et est trés en forme!! La durée du film pourrait faire craindre des longueurs mais pas du tout, j'ai accroché tout de suite et j'ai passé un trés bon moment!!!!
Certes, l'esthétisme est totalement kitsch mais flamboyante. Certes, les acteurs sont monolithiques mais au comble de la classe. Certes, la réalisation est m'as tu vus mais terriblement lyrique. Il n'empêche; Cela ne suffit pas à faire d'un bon film un véritable chef d’œuvre et ce qui manque au remake d’Alain Corneau c'est un semblant d’âme.
Un tout grand moment de cinéma. C'est avec joie que l'on revoit Jacques Dutronc, qui campe merveilleusement son personnage d'ancien truand, loyal, laconique et discret. Monica Belluci est superbe en femme fatale blonde platine éternellement triste. Daniel Auteuil excelle aussi dans son allure d'ex tollard devenu barge. Même Michel Blanc est en accord avec son rôle qui le sort de ses habituels fanfaronnades. On voit que tous ces acteurs sont dirigés de main de maître par un certain Alain Corneau qui sait ce qu'il veut. Recréer le polar tel qu'on les faisait en France après la guerre. C'est que l'on avait acquis du métier pendant les années noires : il fallait bosser et le succès n'était pas à la botte du marketing et des PR. Je recommande à tous les amateurs de cinéma cette excellente prestation.
Ca sent le vieux tout ça. J'avais entendu Corneau sur Culture et ça avait l'air intéressant. Grosse déception donc mise à part 3 ou 4 plans sympatoches dont le dernier et générique. Sinon Bellucci est toujours aussi mauvaise, Auteuil et Dutronc ne sont pas crédible et Blanc est mal dirigé. Quant à Canto, j'ai jamais rien compris au foot...
Nul doute qu’Alain Corneau entend ici assumer jusqu’au bout la dimension désuète et pastiche de cet hommage aux films policiers faits à l’ancienne. On veut donc bien être indulgent avec l’ami Corneau parce qu’il est gentil et parce qu’il nous a sorti quelques films chefs d’œuvres, mais il est ici impossible de prendre un quelconque plaisir à ce " deuxième souffle" (ou alors il faut être un grand adepte des téléfilms de France 3). Le film est construit autour d’une intrigue honteusement creuse, qui peine d’ailleurs à se dérouler, et que Corneau entend nous masquer derrière une atmosphère grotesque faite de couleurs criardes d’un mauvais goût inqualifiable, et d’un casting de stars dans le brouillard duquel seul Michel Blanc parvient à émerger tant bien que mal. Ajoutons à cela une réalisation d’une incroyable incohérence, qui s’emmêle les pinceaux à chaque effet et chaque plan, et vous comprendrez que l’ami Corneau n’y était pas du tout pour ce coup-là. Bref, voila bien un incroyable fiasco que ce "deuxième souffle" !
Je n’ai hélas pas vu l’original. Mais j’ai bien aimé celui-ci, car le réalisateur a réussi à recréer l’atmosphère des films d’antan avec les « Delon, Gabin, Ventura » pour ne citer que ces noms. Un film bien sanglant comme je les aime, et avec une histoire qui tient debout. Et une fin qui ne se termine pas en queue de poisson. Bravo !!!
Le premier souffle du film, c'est celui de Jean-Pierre Melville... J'ai retrouvé dans le film d'Alain Corneau la grandeur des personnages de ceux de J.P.M... Des personnages de tragédies... De tragédies grecques... Ce film, c'est l'histoire universelle de Dieux qui connaissent leur crépuscule, et laissent place aux mortels que nous sommes (cf les images sur lesquelles débute le générique de fin, et le changement dans la nature de la lumière... Celle d'une rue qui s'anime à l'aube d'une ére nouvelle... En opposition avec les ambiances dans lesquelles baigne la presque totalité du film)... Et puis le casting lui aussi est divin... Sans oublier la musique de B Coulais... (dans un film de "Monsieur Alain" se serait dommage)... Ne manquez pas d'aller le voir ! Et merci Monsieur Corneau !
Réalisation maniérée et photographie fastueuse : une esthétique de film noir aux couleurs flamboyantes totalement envoûtante, transcendée par des effets visuels hallucinants où même la violence pure est sublimée à un point de beauté absolue. À la fois glamour et rétro, et teinté de nostalgie, avec LE DEUXIEME SOUFFLE, Alain Corneau met des étoiles plein les yeux de ses spectateurs, à grand renfort d’éblouissants artifices, mais pour masquer une ironie du sort : un scénario qui manque, justement, de souffle ! Mais le film a de charme bien plus que nécessaire pour faire oublier que tout n’est qu’illusion ; de plus que le respect de Corneau pour l’époque et le genre est total, et son admiration, sans limite. Le ton d’une tragédie, le rythme d’un polar, l’esthétisme d’un film noir, et un casting prestigieux et sublimé... Si on s’efforçait de ne pas voir ses maladresses, LE DEUXIEME SOUFFLE serait un chef d’œuvre éclatant.